Un troubadour s’en est allé

Joan-Pau Verdier naît à Périgueux en 1947

Il a étudié à la faculté de lettres de Bordeaux. Militant occitaniste et libertaire, il a été un des créateurs de la Fédération Anarchiste Communiste d’Occitanie (FACO) en 1969.

De Ferré à Brassens

Il voue une grande admiration à Léo Ferré : en 1975, il traduit en occitan sa chanson « Ni Dieu ni Maître », qui devient alors « Ni Diu ni Mestre »
Après Léo Ferré, ce sera au tour de Georges Brassens dans un album intitulé Verdier, Bonnefon, Salinié chantent Brassens, suivi d’un deuxième volume, deux ans plus tard.

Chanteur Occitan

Figure emblématique de la renaissance de la chanson occitane dans les années 70, Joan-Pau Verdier a signé chez une maison de disques parisienne (ce qui lui fut reproché par une partie du milieu occitaniste).
Toujours très actif dans l’univers musical occitan, il anime également une émission de radio en occitan sur France Bleu Périgord, ainsi que diverses chroniques consacrées à la langue occitane.

Musicien libertaire

Bien que se réclamant de la culture occitane, il s’est toujours opposé aux « occitanistes » et aux folkloristes. Sa musique s’étale sur une large palette : rock, blues, jazz-rock, tango, folk. Que ce soit en français ou en occitan, il  a donné tous les tons musicaux à ses chansons.

Décédé en 2020, il est inhumé à Chancelade dans sa Dordogne natale.

Claude Boyer

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