La Gazette de Passadoc – N° 71

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  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu… beaucoup… passionnément !
    Sur le chemin de Compostelle… Mes trois grands-mères… Le riche patrimoine historique de Grambois… Avec Frédéric Mistral !… Quand le carburant était une denrée rare… Radio Londres… Parachutage…
  • Quelques images d’ici, de là, d’un peu plus loin…
  • On chante aussi sur Passadoc !
  • La bibliothèque de Passadoc.

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Denis Grison

Rando-Photo sur le chemin de Compostelle

De Cahors à Moissac… de Moissac à Lectoure en passant par Auvillar, un des plus beaux villages de France… une magnifique balade de 130 km
sur le GR 65 : découverte de remarquables paysages, de richesses architecturales, …

Le Pont Valentré à Cahors
“Commencé en 1308, la dernière pierre du pont ne sera posée que 70 ans plus tard, explique ActuLot ! Désespéré par “ce temps perdu”, l’architecte sollicite le diable pour l’aider à terminer l’ouvrage, en échange de quoi il lui abandonnerait son âme en guise de paiement.

Cependant lorsque le pont est presque terminé, l’architecte joue un tour au malin en lui demandant de remonter de l’eau au sommet de la tour centrale dans le but de gâcher le mortier pour sceller la dernière pierre du pont. Mais, en guise de récipient, il lui donne …un tamis. Ainsi, ne parvenant pas à remonter de l’eau, le diable ne peut pas tenir son engagement d’achever l’ouvrage. En conséquence, l’architecte sauve son âme. Furieux, Satan revient chaque nuit arracher la dernière pierre du pont que les maçons ont mise en place.”

Clic ! La suite de la randonnée

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Claude Boyer

Mes trois grands-mères… Ernestine, Valentine, Renée…

Elles ne sont que deux sur cette photo du Méridional d’octobre 1960 mais je vais vous parler de trois dames de Provence du temps jadis.

Elles n’ont brillé dans aucun domaine sinon dans mes yeux d’enfant, du moins pour deux d’entre elles car il y en a une que je n’ai pas connue, ma grand-mère paternelle, la pauvre est morte bien jeune en 1934 ; hélas je n’ai aucune photo d’elle.

Clic ! La suite est à cette page…

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Philippe Levieux

Le riche patrimoine historique de Grambois

Grambois fait partie des pittoresques villages de la Provence qui ont su conserver leur cachet et leur authenticité en résistant à l’invasion des constructions neuves. Ses rues pavées et agréablement fleuries, ses maisons anciennes et ses vieilles pierres soigneusement restaurées vous séduiront comme elles ont séduit le cinéaste Yves Robert qui a tourné ici plusieurs scènes de “La gloire de mon père“.
Grambois est en effet typique des villages de la Provence contée par Marcel Pagnol et Jean Giono.

En vous baladant dans le village, vous pourrez découvrir la porte des remparts, le passage de templiers avec fenêtres géminées ainsi qu’une belle résidence seigneuriale construite sur les fondations d’un château du XI° (propriété privée aujourd’hui). Au XIVe, Grambois était une des 12 forteresses de Provence.
Ne manquez pas l’église Notre-Dame-de-Beauvoir (XIe-XIVe), posée sur la très agréable place de la mairie.

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Alain Cathala

Avec Frédéric Mistral !

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Jeanne Monin

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Philippe Natalini

Quand le carburant était une denrée rare …

Durant la Seconde Guerre mondiale, le carburant, le gazole étaient des denrées très rares. Leur principale destination était donc prioritaire pour les aéroports, et les armées de tous les pays.

Pour les usagers de tous les jours, prendre le bus, se déplacer en train ou en auto relevait parfois du miracle. Le vélo était donc roi pendant ces six années de guerre.
Toutefois, une drôle d’invention fit ressortir des hangars autobus, camions et véhicules à moteur : le gazogène. Le principe était simple, remplacer le carburant par un gaz créé par la combustion de bois ou de charbon de bois. On apposait sur les véhicules une chaudière, laquelle produisait le gaz ainsi récupéré puis utilisé par le moteur comme carburant.

À noter que le développement des coupes de bois et de fabriques de charbon de bois visant à alimenter ces gazogènes dans nos forêts, a permis dès 1942, la constitutions de nombreux maquis accueillant en ces lieux, réfractaires au STO et résistants à l’occupant.

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Radio Londres

Les écrans (smartphone, PC, télévisions, tablettes…) sont aujourd’hui partie intégrante de notre vie quotidienne et ils constituent l’essentiel de nos moyens de communication et d’information. Lors de la Seconde Guerre mondiale, ce n’était pas le cas. C’est la radio qui jouait ce rôle et pour la Résistance, il y avait notamment Radio Londres…

En 1940, la BBC [British Broadcasting Corporation] ouvre ses ondes aux premiers résistants ayant fui l’occupation allemande. Radio Londres est née et va devenir le rendez-vous quotidien des Français durant quatre ans avec la célèbre émission “Les Français parlent aux Français“. Rompant avec le style “stérile” de la radio française, de jeunes chroniqueurs insufflent un ton nouveau sur l’antenne en inventant la radio de proximité avec messages personnels, sketches, chansons, blagues et publicités détournées.
[Le 30 octobre 1943, une voix familière fait son apparition sur les ondes de la BBC : Pierre Dac, après bien des vicissitudes, venait enfin de rallier l’Angleterre et la France libre].
S’ouvre alors une guerre redoutable contre Radio Paris. Une des publicité détournées de la BBC, entendue dans l’émission juste au-dessus, chantonnait ces mots : “Radio Paris ment, Radio Paris est allemand“.

Dans un premier temps, des messages personnels diffusés par la BBC permirent aux soldats séparés de leur famille et de leurs proches, d’échanger des nouvelles. Mais la BBC avait aussi recours aux messages codés souvent d’une grande importance :
– transmettre un mot d’ordre, dans le cadre de la préparation d’opérations de résistance.
– accuser réception d’envois en provenance du terrain.
– communiquer une information secrète sur l’action.
– remercier ou féliciter les agents pour leur action.
– permettre aux agents sur le terrain d’apporter aux personnes avec qui ils sont en contact la preuve de leur authenticité et de leur sincérité.
– leurrer l’ennemi.

L’idée d’utiliser des messages personnels pour transmettre des messages codés est due à Georges Bégué, officier français du SOE (le service secret action britannique), premier agent de ce service parachuté en France dès mai 1941. Près de 2 000 agents du SOE ont été envoyés en mission sur le continent, souvent par voie aérienne mais aussi par la mer. Beaucoup furent démasqués et exécutés.
Preuve du succès de ces diffusions de la BBC : les Allemands et le gouvernement de Vichy font interdire Radio Londres, confisquent les postes en punissant très lourdement les auditeurs.

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Parachutage…

Cela se passait il y a exactement 78 ans, une opération de parachutage d’armes, munitions et logistique était réceptionnée par des résistants de Vins-sur-Caramy (83).

Dès juin 1943, Arnaud Marceau forme une équipe qui balise un terrain aux Plaines-de-Vins homologué sous le nom de “Vermicel”. Les parachutages qui y seront opérés sont contrôlés par le SAP et ne commenceront qu’en janvier 1944.
En avril suivant, ont lieu les premiers parachutages dans l’aire brignolaise, puis dans la nuit du 27 au 28 mai 1944, quinze conteneurs et dix paquets sont largués sur le plateau du Défends près de Cabasse (83).

La nuit suivante, un second parachutage de quinze conteneurs et dix paquets a lieu sur le terrain “Vermicel”. L’équipe des résistants de Vins récupère armes, munitions et matériels divers pour transporter le tout à dos d’hommes ou en le trainant, en pleine nuit et sans lumière à 600 mètres de là, dans la grotte de la “Baume de Savoye”. Une pensée pour ces hommes de courage…

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Alain Cathala

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Grabels

L’intérieur de l’église…

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La Couvertoirade, cité templière et hospitalière

Les fleurs du printemps sont les rêves de l’hiver racontés, le matin, à la table des anges
Khalil Gibran

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Saint-Guilhem-le-Désert

Sant Guilhèm dau Desèrt en languedocien… C’est une commune située dans le nord du département
de l’Hérault, traversée par le chemin d’Arles, l’un des chemins de Compostelle.

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Montpellier

Au Moyen Âge : carrefour commercial dans l’occident médiéval, au même titre que certaines villes des Flandres ou d’Italie. Dans un second temps, l’évolution politique que connaît Montpellier au XIIIe siècle (Charte de 1204), en fait une cité qui se démarque progressivement du poids seigneurial, pour esquisser la mise en place d’une administration urbaine autour de bourgeois comme les Prud’hommes et Bayles.

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Celleneuve

Deux cents ans séparent ces deux vues de la cité… [tableau et photo]

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Richard Au

Dans l’Aude

Magnifique point de vue sur Bugarah, Rennes-le-Château… le triangle d’or !

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Jeanne Monin

Un artiste occitan

Clic ! ♫♪♪♫♪ Allons mon cœur… ♪♪♪♫♪

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Alain Cathala

Béziers

Clic ! On fête la victoire en musique !

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EN VENTE ICI !

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Pascale Fernandez

Clic ! Un petit cadeau pour les 7/12 ans !

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