La Gazette de Passadoc – N° 129

L'hebdo 129

La cuisine des chefs !

Il y a quelques semaines, nous racontions brièvement la petite histoire du livre de cuisine [L’hebdo 124]. Aujourd’hui, on entre dans la cuisine où l’on trouve… des cuisiniers bien sûr !

Quand – il y a des millions d’années – l’homme acquiert la maîtrise du feu, c’est lui qui fait cuire le fauve ou le cervidé qu’il rapporte de sa chasse. La femme et les enfants attendent un peu plus loin…

Mais des milliers d’années plus tard, c’est le contraire ! Les femmes ont l’immense bonheur de “faire la cuisine de tous les jours” tandis qu’homme et enfants patientent devant les “étranges lucarnes”, heureux quand enfin ils entendent :
– À table !
Cliché ! diront certains avec raison et peut-être un brin d’emportement ! Allons… c’est juste pour sourire car la vie actuelle et les modernes familles monoparentales effacent peu à peu ces images du siècle dernier.

Il est cependant un fait indéniable : en cuisine, depuis fort longtemps, les chefs sont des hommes. Ils exercent chez les grands bourgeois, chez les monarques. Ils se nomment Jean Vefour, Guillaume Tirel, François Vatel…

Une recherche Internet donne aujourd’hui une liste de plus de 200 grands noms de la cuisine française parmi lesquels Alain Ducasse, né à Castelsarrasin… Jean-Luc Rabanel, né à Villeneuve-sur-Lot… Jacques Manière, né en Dordogne…

Peu de femmes, une petite quarantaine. Ne retenons qu’Eugénie Brazier – surnommée la mère Brazier, née dans l’Ain, une des mères des bouchons lyonnais, la première femme à obtenir trois étoiles au Michelin – Paulette Casting (Nîmes), Marie Rougier (Bergerac), Nicole Fragegaltier (Aveyron), …

– Et nos cuisiniers à nous, ils sont où ?

Patience… les voici !

Jeanne Monin

Recherches sur plusieurs sites.

 

Photo A. Abbe - De gauche à droite : François Abbe (père d'André), assis, Aimé Coquillat, Léon Brunel, un ami pugétois, Henri Chavannas.
Il y a presque un siècle, en 1924, les hommes prennent le repas au cabanon.
 
Les repas entre hommes étaient une tradition. Nombreux étaient de fins cuisiniers parmi eux, capables de préparer daubes, civets, aïolis exquis… mais qui laissaient les femmes de sa famille faire la cuisine de tous les jours” précise mon père André Abbe.
 
Du coup, je n’ai jamais goûté un seul plat de mes grands-pères.
 
François Abbe
  • Les échos de la semaine
    Arles : la foire aux ovins
    Avignon…
    Saint-Véran
    Les palmiers du Var
    Roquebrune et le chocolat !

  • Passadoc…
    Participez !
    Petite annonce
    Roquebrune en images

Arles : la foire aux ovins

Au fil des ans, les foires aux ovins en Provence ont perdu de leur importance car les transactions se font de plus en plus souvent sur l’exploitation des éleveurs.
 
En 1978, je m’étais rendu à la foire d’Arles, impressionnante.
Il me semble qu’il s’agissait principalement d’une foire aux “anouges”, brebis qui n’ont pas encore donné naissance à des agneaux.
Mais 45 ans plus tard, ma mémoire peut me trahir, je n’affirme rien.
André Abbe
Photo A. Abbe

Jean-Jacques Murat
A la fin de l’estiu, encò de Savornon (05165) se debena la fièra ais arets, monte se pòu encora trobar la raça de provenca auta “sahuna-savornon”.
À la fin de l’été, Savornon (05165) la foire est due, vous pouvez encore trouver la race de provence auta “sahuna-savornon”
(Traduction Facebook)

André Munier
Cette foire avait lieu Place de la Croisière à Arles.
 
Noelie Rebuffel Huys
Comme la foire à Guillaumes… c’était impressionnant.

Avignon...

Qui a des photos d’Avignon ? Des récits ? Des anecdotes ? Des souvenirs ? Des passions ?
Passadoc les attend !

André Abbe est allé se promener en Avignon. Et …
 
En revenant d’Occitanie, j’ai fait une halte jeudi 6 en Avignon pour assister à un ou deux spectacles du festival Off, choisis au hasard de ma balade dans la ville.
Erreur, le Festival In avait bien commencé le 5 mais le Off ne commençait que le 7.
 
J’ai eu la chance de participer, à partir de 17 h place des Carmes, à la Parade du Off dans une ambiance joyeuse et bon enfant.
Adieu les années covid, pour toujours j’espère !
 
Le matin même, j’ai visité l’étonnante exposition d’Eva Jospin au Palais des Papes. Sur la scène de la Cour d’honneur j’ai vu en passant le terrain de basket de “Welfare”, mise en scène par Julie Deliquet. J’aurais aimé assister à une représentation de cette pièce mais je n’avais pas de billet.”
Photo A. Abbe

Patricia Jouve
Avignon est en Occitanie !

 
Jeanne Monin
Qui a des souvenirs ?”… Quelques-uns…
 
Souvenir d’enfance bien sûr ! Avec ce refrain “Sur le pont d’Avignon, on y danse, on y danse“…
On mimait les beaux messieurs qui, à la manière des mousquetaires, soulevaient leurs chapeaux pour saluer les belles dames, lesquelles répondaient en faisant la révérence !
 
Souvenir de cinéma avec Gérard Philippe, si présent quand Jean Vilar créa le Festival d’Avignon…
Joyeux et téméraire Fanfan-la-Tulipe, émouvant médecin déchu dans Les Orgueilleux, inquiétant M. Ripois… Inoubliable acteur…
 
Souvenir musical…
♫♪♪♫
Il était un prince en Avignon
Sans royaume sans château ni donjon
Là-bas tout au fond de la province
Il était un prince
♪♪♫♪

Saint-Véran

Un village qui réveille maints souvenirs chez les lecteurs de Passadoc.

Photo A. Abbe

André Abbe
Saint-Véran, le plus haut village d’Europe, dans le Queyras.
Je ne suis plus retourné depuis l’été 1976. Il paraît que le village a beaucoup changé.
Bon saint Véran, fais que ce village ne change pas trop !

Claude Holyst
En montant vers les alpages du col de Péas, j’ai rencontré Sylvain, un berger de Roquebrune qui venait d’amontagner. Sûr que tu le connais.
Pas de photos du village même, mais j’y étais voici 15 jours… La boulangerie a fermé depuis longtemps et l’épicerie n’avait pas encore rouvert… par contre, beaucoup de boutiques et de bars pour les touristes… O tempora…
 
Marie Millonet
J’y suis tous les étés depuis bien longtemps et parfois à l’automne et au printemps ; il a su conserver son cachet d’antan.
Photo Marie-Odile Beraud

 

Marie-Odile Beraud

Saint-Véran lors de notre “périple”, route des Alpes en Can Am – mai 2021.

Photo Christophe Malherbe

Christophe Malherbe

La route a été refaite !

Les palmiers du Var

André AbbeÀ l’ombre des palmiers varois…
 
Mon ami Jean, qui fut chauffeur routier, m’apprend qu’il allait autrefois livrer des palmiers de pépinières varoises à Pise.
De là, ces palmiers partaient dans les Emirats Arabes Unis. Les palmiers locaux étant malades, les Emiratis se procuraient des palmiers sains de chez nous.
Vous qui allez en vacances aux E.A.U, sachez qu’il se peut que vous vous prélassiez à l’ombre de palmiers nés dans le Var.
Photo A. Abbe

Roquebrune et le chocolat !

Alex Rosa Si vous êtes au régime, ne lisez pas !

Nous sommes allés faire un tour dans l’ancienne chapelle des Sœurs de la Charité de Nevers du XVIIe siècle qui abrite maintenant la Maison du Chocolat et Cacao.
 
L’histoire du chocolat à Roquebrune ne remonte pas si loin, en 2006, sur l’idée de M. Gérard Courreau, premier maître chocolatier du village, et grâce à sa collection privée de plus de 6 000 objets liés au cacao et au chocolat. Mais quand il a pris sa retraite en 2014, M.Courreau a décidé de récupérer sa collection. 
 
À Roquebrune,  l’expérience “chocolat” était déjà devenue une tradition, grâce aussi à l’installation de 4 autres artisans chocolatiers du village.
Ainsi, en 2015, a été ouverte une nouvelle collection composée de plus de 1 000 objets : anciennes boîtes, “publicités”, vintage, objets et gadgets sont exposés ici pour tous les amoureux de ce produit magique.
 
La visite s’est poursuivie avec des dégustations sucrées à La chocolaterie du rocher (Place Perrin) et à Chocolats et gourmandises, (Place Saint-Pierre).

Participez !

Petite annonce

Information de Michel Feltin-Palas – le défenseur des langues régionales – qui écrit :

Il n’existait pas en France de revue où l’on puisse lire en occitan et en catalan
des articles traitant des grandes questions d’actualité.
Telle est l’ambition de l’abc del saber, …
 
Le numéro 1 vient de sortir.

Roquebrune en images

Photo Passadoc

L’œil du photographe – des images prises sur le vif – et la plume d’un journaliste…

En une centaine de pages abondamment illustrées,
André Abbe
raconte son village natal et la vie d’une vieille famille d’agriculteurs.
Une publication soignée : couverture à rabats et cahiers cousus (c’est si rare aujourd’hui !),
tout est fait pour rendre la lecture agréable.

En vente ici

  • Rédaction Passadoc – Ont participé :
    André Abbe
    François Abbe
    Marie-Odile Beraud
    Claude Holyst
    Patricia Jouve
    Christophe Malherbe
    Jeanne Monin
    Marie Mullonet
    André Munier
    Jean-Jacques Murat
    Noelie Rebuffel Huys
    Alex Rosa

  • Mise en page
    Jeanne Monin

Passadoc