L'hebdo 111
Le parapluie des bergers
De toute évidence, celui qui abrite les hommes, les chiens et l’âne est un pando !
Un pando ? Qu’es aco ? Vieille de près d’une centaine d’années, c’est la marque* d’un vaste parapluie que possèdent tous les bergers… ou presque. Il les protège de la pluie, du vent, de la foudre ; quand arrivent les mois chauds de l’été, il devient parasol.
Ses particularités :
– 1,25 m de diamètre,
– 9 baleines en rotin,
– 1 mât de belle dimension en hêtre tout comme le pommeau dont la forme arrondie permet une bonne tenue en main, une main qu’on peut ainsi glissée dans une poche quand il fait froid.
– une toile bleue en coton, doublement tissée serrée, extrêmement résistante, aujourd’hui résinée. Auparavant, il fallait attendre trois ou quatre grosses pluies pour que les fils de coton se resserrent fortement et deviennent imperméables.
– les indispensables parties métalliques sont en laiton.
Au début XXe siècle, dans la vallée d’Ossau, les bergers et leurs moutons en transhumance faisaient souvent halte à Pau. Ils en profitaient pour acheter, réparer ou changer la toile de leur parapluie qu’ils gardaient quasiment toute leur vie !
Texte Jeanne Monin
* Information, hors de toute publicité. La maison Pando, installée dans le Béarn, est la seule en France à produire artisanalement ce parapluie.
Bien à l’abri sous le robuste parapluie, bêtes et bergers attendent la fin de l’averse…
André Abbe apporte quelques précisions sur l’âne, animal si souvent décrié alors qu’il est si proche de l’Homme dans bien des domaines :
C’est l’ âne bien entendu mais ce peut être aussi le mulet ou la mule, produits de l’union d’un âne et d’une jument et le bardot né de l’accouplement d’un cheval et d’une ânesse.
- Les échos de la semaine
À l’aveuglette…
Saint-Julien-le-Montagnier
Guy d’Arco, artisan pêcheur
Vivent les femmes
Les vêpres marseillaises
- On soutient Passadoc !
À l'aveuglette...
“Dans les trains, je demande toujours une place fenêtre pour jouir des paysages qui défilent”.
Saint-Julien-le-Montagnier
Jean-Jacques Murat
L’iero de la Gourdano/ l’iera de la Gordana : se vei ben que caladada (bessai amb d’amiras) sus aquesta iera se batiá lo blad, la civada ; mai aquesta Gordana nom d’ostau o nom de luec vengut de la toponomia.
On voit bien qu’ainsi empierrée (peut-être même avec des repères cardinaux) sur cette aire on battait le blé, l’avoine ; mais cette Gourdane nom de la famille (propriétaire du lieu) ou un nom de lieu toponymique.
Guy d'Arco, artisan pêcheur
Pour Guy d’Arco, il n’y a pas plus beau métier que celui de la pêche.
Il aime la nature et “quand on aime la nature on se doit de la protéger” souligne-t-il.
Jamais il ne se lasse de la beauté du large, des levés de soleil flamboyants, des pleines lunes argentées, des dauphins taquins qui jouent près de son pointu.
Pendant de longues années il a dormi à bord de son bateau contemplant la voûte céleste et les étoiles qui scintillent tout là-haut. Ce rapport à l’univers le remplit d’une incroyable et indéfinissable quiétude. C’est avec humilité qu’il remercie la mer et notre terre nourricière. La pêche c’est le respect de toute forme de vie.
Patricia M. Renoux
Vivent les femmes...
Chaque 8 mars, la Journée des droits des femmes nous rappelle qu’en France elles ne votent que depuis 1945….
Que jusqu’à une date récente elle devait “suivre son mari” quand elle se mariait et que le patron dans la famille c’était lui.
Avec le mauvais esprit que vous me connaissez, je me dis que depuis que les hommes ont le droit de déclarer qu’ils sont femmes, les “vraies” femmes connaissent de nouvelles conditions d’inégalité. Elles doivent accepter des hommes dans des lieux qui leur étaient autrefois réservés, elles doivent accepter leur concurrence dans les épreuves sportives.
Pour l’instant seules les femmes sont en mesure de mettre au monde les enfants et les femmes autoproclamées ne pourront rien y changer.
André Abbe
Je n’aime pas cette journée dite “des droits des femmes”. Pendant 24 h, on cite des cas… on propose des solutions qui vont résoudre tous les maux ! C’est promis !
Tout sera en ordre le jour où on n’aura plus besoin de cette journée noyée au milieu d’autres thèmes plus ou moins sérieux. J’ai relevé sur un site :
– 11 mars : Journée internationale de la Plomberie.
Jean-Pierre Violino
Sacha Guitry disait qu’il était contre les femmes… et vite il précisait : tout contre !
Tandis qu’Aragon affirme lui que “La femme est l’avenir de l’homme”.
François Abbe
Entre le tennis et la plomberie, pas mal ! Moi ça me plaît ces journées…
C’est un peu comme Noël, pas obligé d’attendre le 25 décembre pour faire un cadeau.