Eloge du Béret

Par grand froid, je mets mon béret basque !

L’ hiver approche, le moment est venu de ressortir son béret basque… ou d’en acheter un.
Le béret basque n’est pas basque. Son origine se trouve dans un pays voisin le Béarn. Le nom vient du Gascon (dialecte occitan du Béarn) berret, bonnet en français.
Un vrai béret ne peut être qu’en laine et sans rebord. C’est le couvre- chef idéal pour se protéger du froid. Pour qu’il soit efficace contre la pluie et la neige, on a parfois augmenté son diamètre. Le champion toutes catégories est le béret des chasseurs alpins de l’armée française.

Le béret est teint en noir mais les jours de fête on en trouve des rouges dans les 7 provinces du pays basque. En Espagne, les carlistes avaient adopté ce béret rouge.
C’est d’ailleurs en Espagne que se trouve le plus grand nombre de porteurs du béret basque qui a traversé l’Atlantique pour être également très porté en Argentine.

Ce béret a fini par couvrir des têtes en Europe de l’Est, en Chine, au Japon, pays où il est fabriqué. Je possède plusieurs bérets, l’un deux vient de Yougoslavie. Le pays n’existe plus mais le béret me sert toujours, c’est celui que je préfère.
Quel avenir pour le béret basque ? Si les agriculteurs et les éleveurs le portent de moins en moins, préférant souvent la casquette, des jeunes citadins, hommes et femmes, s’y intéressent. Il est aussi le couvre- chef de beaucoup d’ intellectuels et d’artistes, ce qui nous donne l’occasion de parler de Luis Mariano. 
Il est inhumé au cimetière d’Arcangues, dans son Pays Basque natal.

Porté par le Che il est même devenu inséparable de l’image iconique des révolutionnaires du monde entier.

André Abbe

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