L'hebo 173
10 ans déjà !
En 1980, devant des dizaines de boîtes, des centaines de photos, le journaliste roquebrunois André Abbe se grattait la tête :
– Qu’est-ce que je vais faire de tout ça ?
Les années ont succédé aux années… et les photos aux photos ; résultat : 100 000 diapos, entre autres, à sauvegarder ! Son fils François a eu l’idée de les numériser, de partager leurs histoires et les souvenirs de voyages…
C’est ainsi qu’est né Passadoc*… le passé du pays d’Oc… Aujourd’hui, Passadoc a dix ans et compte des centaines d’interlocuteurs qui commentent les photos, les reportages, qui apportent une précision, reconnaissent un visage – par exemple celui d’un jeune enfant qui aujourd’hui est papa de deux ou trois “poulpiquets”, comme chante Brassens, le Sétois. Tous les jours, ça raconte, ça papote, ça sourit !
Sont venus les expositions, et notamment “Femmes de Provence“, les publications tels “Roquebrune en images” et l’étonnant leporello !
Bon anniversaire Passadoc et bon vent !
Jeanne Monin
* Sur Facebook
Ci-dessous : Photos André Abbe
- Les échos de la semaine
L’aïoli monstre !
Quand les vers avaient la cote
Torero et toro
Saintes-Maries-de-la-Mer
La communale - Passadoc
L'aïoli monstre !
Quand les vers avaient la cote
Torero et toro
– Toutes les corridas ne sont pas mortelles. La Course Camarguaise met l’accent sur l’habileté plutôt que sur l’effusion de sang, précise François Abbe.
Martine Meunier
Effectivement, c’est bien de faire le distingo. Un Camarguais “aficionado” des courses camarguaises m’a expliqué les différences entre la Corrida et ce qui est pratiqué en Camargue. Le toro espagnol est sélectionné pour son aptitude à combattre dans l’arène, il est beaucoup plus imposant que le taureau de Camargue qui lui, sert aussi pour la viande (gardianne par ex). Les cornes ne sont pas les mêmes. Je vous laisse lire cet article qui explique bien les différences et l’état d’esprit des amateurs.
Les Saintes-Maries-de-la-Mer
Courrès, courrès, i Santo ! aurés lèu de soulas.
Frédéric Mistral
Claude Boyer
J’ai pensé à cette chanson…
♫♫♪♪♫
Magali, Magali
Qu’est-ce qui m’a pris de t’emmenerAux Saintes-Maries-de-la-Mer
Ah si j’avais pu deviner
Que le malheur était dans l’air, Magali
Tu as préféré les guitares
Au son des fifres et tambourins
La farandole provençale
Ne me donnera plus la main
♪♪♪♫♪
La communale
Claude Boyer
Lorsque j’ai traversé la Mauritanie pour me rendre au Mali, j’ai croisé le célèbre train de minerai en partant de Nouadhibou. trois kilomètres de long, quatre locos, deux cents wagons, 16 000 tonnes…
Si nous devons revenir au charbon, c’est celui-ci que nous brûlerons vu qu’il coûtera moins cher à importer que si nous devons réinventer “les gueules noires” de L’Assommoir.
Myrmyr de Comps
À Comps, c’était un poêle à bois que nous allumions à tour de rôle, quand nous étions de service, avant l’arrivée de nos camarades et de la maîtresse.
Nous essuyions aussi le tableau. La maîtresse nous emmenait faire provision de genêt dans la colline.
Tout cela paraît très loin, c’était pourtant seulement dans les années 55-60.
Patricia Jouve
L’ai fach tamben, a l’escòla e encò de ma grand…
[Je l’ai fait aussi à l’école et chez ma grand-mère].
- Cités dans La Gazette
André Abbe
François Abbe
Claude Boyer
Myrmyr de Comps
Patricia Jouve
Martine Meunier
Jeanne Monin - Rédactrice en chef
Jeanne Monin