La Gazette de Passadoc – N° 68

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  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu, beaucoup… passionnément !
    Histoires de combats navals le long des côtes varoises… Var : plusieurs nécropoles nationales… Langues et dialectes de France… Le marché et les halles au Moyen Âge… Montpellier : l’orangerie au château de Flaugergues… La Bravade de Fréjus…
  • Vagabondages…
  • Photos d’hier…
  • La bibliothèque de Passadoc.

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Clic !… Un grand moment : Les Palétuviers !

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Dans un des récits ci-dessous, il s’est glissé – volontairement ! – une petite incohérence.
La trouverez-vous ?

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Philippe Natalini

Histoires de combats navals le long des côtes varoises

Il y a 104 ans, le 9 mai 1918, au large de Saint-Tropez, le sous-marin allemand UC 35 envoie par le fond le vapeur italien Deipara de l’armement génois Bozzo Fils, un navire de 2 282 tonnes qui fait route de Marseille vers son port d’attache. Huit marins trouvent la mort dans ce naufrage.

Quelques jours plus tard, le même sous-marin envoie par le fond les vapeurs cargo Pax (français) et Togo (Italien) au large du Cap Camarat. Pris en chasse par le patrouilleur français Ailly , le UC 35 est rattrapé puis envoyé par le fond le 16 mai 1918 au large de la Sardaigne. Cinq matelots allemands survivants seront repêchés par le patrouilleur et ramenés à Toulon.

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Var : plusieurs nécropoles nationales

Celle de Saint-Raphaël, quartier de Boulouris fut inaugurée le 15 août 1964 par le général de Gaulle. Y sont regroupés les corps de 464 combattants de toutes origines et toutes confessions, appartenant à la 1re armée française (1re DFL) commandée par le général de Lattre de Tassigny, tués au cours des opérations du débarquement de Provence.

Ces corps y ont été placés après avoir été exhumés des cimetières militaires communaux du Var dans lesquels ils reposaient. Le rocher sur lequel est fixée la hampe du drapeau tricolore porte l’inscription suivante :
Généreuse Provence, nous te les confions. En Août 1944, ils sont tombés sur ton sol pour la Liberté. Veille à jamais sur eux. Le Général de Gaulle, président de la République, est venu le premier s’incliner sur leurs tombes le 15 Août 1964.

La nécropole du Rayol Canadel rassemble les tombes de 13 soldats français appartenant aux Commandos d’Afrique morts lors du Débarquement de Provence du 15 août 1944. L’adjudant-chef Noël Texier s’y trouvant est le premier soldat mort de ce débarquement. Tombés lors de l’assaut du Cap Nègre, ces 13 soldats furent inhumés dans un petit terrain de 220m² aménagé en cimetière. Puis, sous l’impulsion du maire de la commune, M. Gola, et du général Bouvet, ancien chef des commandos d’Afrique, ce lieu fut déclaré Nécropole Nationale.

Enfin le Mémorial des guerres en Indochine de Fréjus. La nécropole recueille les dépouilles de plus de 20000 combattants morts pour la France sans compter les quelque 3515 civils… Ce Mémorial a été inauguré par François Mitterrand en 1993 en présence de François Léotard, maire de Fréjus qui était aussi ministre de la Défense.

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Alain Cathala

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Langues et dialectes de France

Le CNRS a réalisé un atlas sonore* des 307 langues et dialectes de France.

L’hexagone occupe une position particulière de point de rencontre en Europe et il existe une centaine de langues régionales et en outre-mer, on en compte plus de 200. Une fable d’Ésope a été enregistrée dans 307 patois différents par le CNRS, révélant l’immense richesse linguistique de notre pays.

La diversité linguistique est un patrimoine précieux parce que les langages constituent non seulement des particularités culturelles mais aussi des liens immémoriels avec les territoires. Par la représentation de l’espace et le temps, nous parlons d’une relation spirituelle avec le monde. Tant de variétés passent par les mots qu’on choisit de transmettre.

L’uniformisation générale des modes de vie, des cultures et des formes de vie sur Terre n’est pas autre chose qu’un appauvrissement. En 2022, 20 langues seulement sont parlées par 95% de la population.
7 000 langues sont encore parlées dans le monde mais l’UNESCO recense la disparition définitive de 25 à 50 “langues maternelles” par an. On estime que la moitié aura disparu avant la fin du siècle. Heureusement, la France compte parmi les pionniers de ce combat pour la préservation des richesses linguistiques.

Le site Pangloss du CNRS [https://pangloss.cnrs.fr/] en protège la mémoire et nous permet de les découvrir. Revenir sur Terre, c’est refaire lien. Ce qui beau avec les langues, c’est qu’elles sont à la fois des rivières et des ponts.

Texte Maxime Blondeau.

Clic ! * Voici l’atlas sonore

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Le marché et les halles au Moyen Âge

  • L’orgerie (3). Le marché aux grains, céréales. Elle subit la concurrence de l’orgerie du Palais vers le Peyrou et se nomme alors la “vieille” orgerie. (Elle se situe tout en haut de l’actuelle rue Saint-Guilhem).
  • L’herberie (2) Le marché aux fruits et légumes. Il sert de “confront” sur l’acte d’achat de la première maison du consulat en 1205. C’est sans doute un groupement d’étals en plein air le long de la façade de la maison du consulat (actuellement le tronçon de la rue de la Loge, entre la place Jean Jaurès et la place de la Préfecture).
  • La boucherie (5) C’est une halle couverte, dont une des portes donne vers la poissonnerie. On en a le plan exact avec la boucherie vieille aux étals en désordre et la boucherie neuve plus ordonnée et des piliers octogonaux relevés lors d’une rénovation au XVIIe et pouvant dater du XIIIe siècle. Il semble qu’il y ait une différenciation des points de vente selon la nature des animaux. Marché au bœuf à la boucherie couverte alors que les “mazeliers” de moutons ou de porcs débitaient en plein air ou dans l’impasse voisine “la traverse du mazel”.
  • La poissonnerie (4). Les consuls prennent particulièrement à cœur le marché aux poissons. Ils prennent l’initiative de changer de place un marché existant et obtiennent la construction par les professionnels d’un édifice couvert, propre à cet usage, assorti d’un monopole de vente. Ils prennent donc en charge la “police des métiers”, notamment alimentaires, en réunissant les marchands à proximité du consulat, là où sont entreposés les “poids et mesures”.

Texte Jean Pascal Girou.

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Montpellier … L’orangerie du château de Flaugergues

Sous l’impulsion des voyages à travers le monde et des découvertes qu’ils impliquent, les agrumes furent importés en Europe centrale dès le XVIIe siècle.
Flaugergues ne fait pas exception et de nombreux agrumes firent leur entrée au château. Cependant la sensibilité de ces plantes face aux changements de température obligent à construire des bâtiments capables de garder le chaud en hiver.

Construite en 1847 et récemment restaurée, l’orangerie sera donc, au fil du temps, un espace choisi pour protéger toute plante des jardins sensible aux changements de température. Comme le veut la règle, l’orangerie est orientée au sud, pour jouir du maximum de lumière que le soleil peut offrir.

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Maryse Laugier

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La Bravade à Fréjus

Les Bravades sont une façon de rendre hommage à tous les militaires, marins, pêcheurs, corsaires, qui pendant 150 ans, se sont battus, avec courage, héroïsme et fidélité, pour défendre leur village des nombreux envahisseurs et pirates, et notamment pour commémorer les faits d’arme de la milice du Bailli de Suffren. Leur devise latine : Ad usque fidelis, veut dire Fidélité jusqu’au bout !

La Bravade dure trois jours durant lesquels les musiciens, le porte-drapeau, les mousquetaires, le Cepoun, le Capitaine de ville, les fusiliers marins, certains habitants en armes qui ont revêtu leurs uniformes de soldats, les autres habillés de rouge et de blanc les couleurs des corsaires devenues celle de la ville, les enfants, les anciens, les soldats, les femmes qui dansent, font honneur dans la joie, la dignité, le sérieux, le respect et la bonne humeur au chevalier Tropes.

Source : Marceline l’Aubergine.

Une tradition veut qu’au terme de la troisième journée, femmes et hommes de La Bravade se réunissent autour d’un grand feu – alimenté par des fagots de bruyère, d’ajoncs et de genêts séchés – pour danser le jabadao.
Ils se désaltèrent à grandes bolées de cidre et de chouchen et engloutissent des “montagnes” de crêpes de sarrasin, réchauffées au beurre salé et garnies selon les goûts de tranches de lard ou de rondelles d’andouille de Guéméné
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Philippe Levieux

Ansouis… (Vaucluse), classé “plus beau village de France”.

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Alain Cathala

Abri de berger

Pour les amoureux des capitelles : aller sur le plateau au-dessus de Bedarieux ou de Soubes ;
elles sont balisées par le C.G. de l’Hérault.

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Maréchal ferrant…

Clic ! Un métier ancestral…

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Le parc de Font Colombe où se trouve le château Bon

… une folie louisquatorzienne construite entre 1694 et 1700 pour Philibert de Bon par d’Aviler,
architecte majeur du Languedoc et de Louis XIV. [Photo Franck Volta].

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1791

Département de l’Hérault.

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Gilles Barattini

La Camargue

Parc et étang du Vaccarès…

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Alain Cathala

Montpellier : la citadelle Maréchal Joffre

Aujourd’hui, c est un lycée entouré de bâtiments et infrastructures diverses.

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Une belle rencontre comme on les aime : bavarde, souriante et bon enfant ! Il y avait Christine, Régine et Patrice… Claude et Marie-Odile… Valérian… Gérard… Alain et Pascale… Jeanne… et le regret de ceux qui n’avaient pu venir : Nadine, Giselle, François…
On a très raisonnablement – et virtuellement ! – trinqué en répondant aux questions d’un petit jeu élaboré par Valérian… L’heure de se quitter est arrivée trop vite.

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EN VENTE ICI !

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