La Gazette de Passadoc – N° 59

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  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu, beaucoup, passionnément ! “Se canto” ! ♫♫♪♪♪… Barberousse à Toulon… Elle s’appelait Esther Poggio… Une catastrophe évitée… Miss Susan Travers… Montpellier, il y a deux cents ans… Besse-sur-Issole…
  • Vagabondages…
  • Photos d’hier.
  • La bibliothèque de Passadoc

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André Abbe

Qui connaît les paroles de “Se Canto” ?

Le saviez-vous : “Se canto que recante” (et non “que recanto”). Pourquoi ? Car il s’agit du subjonctif.

Peintre faussement naïf, Gérard Lattier m’enchante par ses peintures et les textes qui les accompagnent sur ses toiles.En voici un exemple illustrant le fameux “Se canto” (Se canta) chant connu dans tous les pays d’Oc, devenu un hymne. Lattier oppose ce chant d’amour et de paix à “la Marseillaise”, hymne guerrier d’une France en danger, chanté pour la première fois il y a 230 ans. Vous qui vivez dans la région de Montpellier, rendez vous au Musée d’Art Brut Montpellier où Lattier expose jusqu’en avril (du mercredi au dimanche).

Clic ! ♫♪♫♫♪♪♪♫

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Giselle Penat-Laborde

Barberousse à Toulon

La plus ancienne représentation iconographique de Toulon nous vient de Turquie et date du XVIe siècle. Elle a été retrouvée au début des années 1960 dans un manuscrit conservé à la bibliothèque du Trésor du Vieux Sérail, à Istanbul. Le précieux document relate les expéditions militaires de l’Empire ottoman en 1543 menées par Khayr ad-Dîn Barberousse, grand amiral des flottes. Il est illustré de quatre miniatures représentant Marseille, Nice, Antibes et Toulon.

Clic ! Passion Provence

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Philippe Natalini

Elle s’appelait Esther Poggio…

Cette jeune vendeuse de fruits aux Halles de Toulon est née en 1912 à Toulon, de parents italiens.

Entrée très tôt en Résistance, elle est rapidement surveillée et soupçonnée de cacher avec sa sœur des grenades dans la cave de leur stand. Mais Esther Poggio est en contact avec des policiers partisans qui lui procurent de fausses cartes d’identité.

Parallèlement, elle participe activement au ravitaillement des maquisards FTP durant l’année 1943. Par la suite, elle devient membre du réseau Reims-Jenny dans les Alpes-Maritimes en tant que “boîte aux lettres” et agent de liaison, elle assure deux fois par semaine le contact avec Nice. Connue sous le pseudonyme de “La Marquise”, elle est arrêtée à Monaco le 7 juillet 1944. Emprisonnée aux Nouvelles Prisons de Nice, Esther Poggio fait partie des 23 otages qui seront fusillés au quartier de l’Ariane, le 15 août 1944.

Les Halles municipales de Toulon portent son nom (deux plaques le mentionnant ont été inaugurées le 13 octobre 1956). Une plaque commémorative de son sacrifice a été également installée à Monaco.

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Une catastrophe évitée

1965. Le 15 février, le lieutenant de vaisseau Leflaive, commandant de l’escadrille 10 S, effectuait un vol de contrôle réglementaire sur le Bréguet 1050 Alizé n° 54. L’appareil décollait à 12 h 54 de la BAN Fréjus, piloté par l’enseigne de vaisseau Menu, lequel avait déjà effectué 4 heures de vol sur des avions de ce type.

À 14 h 10, alors qu’il se préparait à atterrir, il effectua un virage très prononcé à environ 200 mètres d’altitude, mais il perdit de l’altitude et percuta un pylône de ligne électrique, ce qui rendit l’aéronef incontrôlable.

Dès lors, le pilote s’employa à diriger son aéronef – qui descendait droit sur un immeuble – en parvenant à le faire s’écraser dans la cour de l’immeuble “Le Thoron”, évitant de justesse le bâtiment et ses occupants. Le lieutenant de vaisseau Henri Leflaive et l’enseigne de vaisseau Philippe Menu moururent sur le coup, l’avion fut détruit.

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Miss Susan Travers…

… une dame anglaise au parcours hors normes, provençale d’adoption puisqu’ayant passé sa jeunesse sur la côte d’Azur.

Elle est à la Légion étrangère ce que Marguerite Yourcenar est à l’Académie française : la première et seule femme à y avoir été admise, matricule 22166, surnom “La miss”.

Le 28 juin 1945, l’adjudant-chef Susan Travers est affectée à la division logistique. Rien ne prédestinait cette Anglaise d’origine aristocratique, éduquée et vouée à être une distinguée lady, à ce destin hors série. À part, éventuellement, son patronyme, qui lui inspira peut-être de ne pas marcher “droit” sur le chemin tracé par sa naissance.

Avant de rejoindre le bataillon le plus viril de l’armée, Susan Travers avait déjà prouvé son courage durant la Seconde Guerre mondiale : 11 médailles attestent de son héroïsme, qui la vit en première ligne à Bir Hakeim au côté du colonel, devenu général, Koenig. Ensemble, ils connaîtront les épreuves, puis l’amour.

À 91 ans, cette femme exceptionnelle a publié sa romanesque biographie dans laquelle on prend un belle leçon de vitalité… Suzanne Travers s’est éteinte à Paris le 18 septembre 2003.

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Alain Cathala

Montpellier, il y a deux cents ans…

Le menu peuple de Montpellier a conservé à peu près intactes ses mœurs d’avant la Révolution. Il se partage entre tous les petits métiers traditionnels, parmi lesquels l’un des plus répandus est celui de travailleur des champs. Ils habitent, ces travalhadous, surtout dans les quartiers de la Valfère et du Plan de l’Olivier, les hautes et étroites maisons que l’on y voit encore, avec leurs trois étages, leur escalier étroit et tournant, leur terrasse en haut, leur écurie pour l’âne en bas.

La femme fait le ménage ou bavarde dans la rue, tandis que l’homme est au travail, ou au cagnard, ou au jeu de boules, et que la fille, la grisette, est à la courdura. Le devant-de-porte est un rendez-vous commande pour d’interminables bavardages ; on y prend même le repas du soir, pendant l’été ; et l’étranger y voit figurer des plats, aïga-boulida, orteta, soupe blanche, qui l’étonnent, et qu’il s’empresse de décrire s’il a l’esprit d’observation…

Extrait de “Montpellier, il y a 100 ans (1811-1812” par Louis J. Thomas)

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Patricia Tritiapat Gueirard

Besse-sur-Issole

Le lac de Besse est alimenté, de manière souterraine, par une source dont les eaux proviennent du massif de Saint-Quinis qui ceinture le village au nord. D’une superficie de 4 ha, il est profond de 33 mètres. Des canaux ont été également aménagés pour l’alimenter en eaux de l’Issole.

Ce lac a sa légende : c’était autrefois dit-on, une aire de battage de blé. Or le jour de la Sainte-Anne, qui à l’époque était fête chômée, deux mécréants vinrent y battre leur récolte. Une source puissante jaillit alors, qui noya mulets et mécréants. À la Sainte-Anne, paraît-il, on les entend encore qui tournent au fond des eaux en claquant leurs fouets.

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Alain Cathala

Puget-Théniers

Clic ! Le train des olives !

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Une autre locomotive à vapeur, la Krupp 040 T 1751 de 1937.

Après un long temps d’inactivité, toute l’équipe s’est occupée d’elle ! Le but : la faire fonctionner.
Toute la mécanique a été rénovée. La voici prête pour le trajet de la ligne de Saint-Jean-du-Gard jusqu’à Anduze.

Clic !

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Roquemaure

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Abrusum dans le Gard

Doux soleil hivernal sur les vestiges antiques…
(les visites libres du site et du musée sont gratuites)

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Pêche en Aveyron

Clic ! Quelques poissons… et de très jolis paysages.

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Le tonnelier

Musée : 1 rue des Calquières – Le Vigan (Gard).

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Patricia Tritiapat Gueirard

Balade au Plan de la Garde – Var

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Guy Bouyer

Saint-Raphaël… 1887

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Gilles Barattini

Malpasset…

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Alain Cathala

Montpellier – Quartier Saint-Cléophas.
8 avril 1912… 8 avril 1992.

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Clic ! EN VENTE ICI

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