La Gazette de Passadoc – N° 86

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  • Un quiz !
  • Les articles de la semaine
  • On raconte un peu, beaucoup.. passionnément !
    Les rhabilleurs de meules… Roujan dans l”Hérault… Montpellier, la Valfère… Poids et mesures.. Le Pont du Diable… Au cœur du quartier médiéval de Legassieu… Dans la perspectives des journées européennes du patrimoine… Le jeu en bois…
  • Du côté de ABBE.PHOTO !
  • Vagabondages
  • La bibliothèque de Passadoc

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François Abbe

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Claude Boyer

Un avion disparaît

Il y a 54 ans, une Caravelle d’Air France, avion emblématique des années 60, s’abîme en mer au large de Nice avec 95 personnes à bord dont 6 membres d’équipage.

Ce drame, dont les causes n’ont jamais réellement été élucidées et font encore débat aujourd’hui, est resté dans les mémoires comme ” l’accident de la Caravelle Ajaccio Nice”.

Clic ! La suite est à cette page…

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Des Roquebrunois

Clic ! 1910… rue Saint-Michel

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Patricia Jouve

Les rhabilleurs de meules

Il fut un temps où les moulins à vent fonctionnaient nuit et jour. Les meules se polissaient vite et leur mordant s’émoussait. Le rhabilleur de meules était donc chargé de les remettre dans le meilleur état possible en les retaillant afin de les rendre plus efficaces. L’objectif était d’obtenir un rendement maximum. De ce travail dépendait la qualité de la farine.

À l’âge de huit ans, Louis entra au service d’un meunier pour dix heures de travail journalier.
Plus heureux que les filles qui possédaient peu d’instruction et qui rarement savaient lire, il avait reçu une instruction primaire élémentaire qu’il avait apprise en cours du soir.

L’entretien des meules était un métier dur à supporter, nuisible à la santé. À ses débuts, son épiderme n’étant pas encore couvert du cal professionnel, le sang pointait à sa figure, à son cou, à ses mains, sous les mille aiguilles du silex.

À l’âge de quinze ans, le 4 septembre 1859, Isnard, maire de Sorgues, lui délivra son premier livret d’ouvrier. Il travaillait à Sorgues, chez Louis Rey, moulin du Portail, en qualité d’ouvrier ; ensuite on le retrouva à Avignon, au Moulin Neuf, du 16 juillet au 22 novembre 1867. Il revint au moulin du Portail le 14 juin 1868 pendant sept mois, il progressa dans sa spécialité et il devint, du 15 juin 1868 au 10 juillet 1877, ouvrier rhabilleur et finalement chef ouvrier. Tout au long de sa vie professionnelle, il fut bien noté par ses employeurs.

Il gagnait chichement sa vie car le métier rapportait plus de courbatures que d’argent.
L’effort musculaire qu’il déployait était considérable en raison de l’extrême résistance de la silice. En quelques minutes, il ruisselait de sueur. L’hiver, il ne pouvait s’arrêter même si la fatigue l’anéantissait ; à cause du froid du moulin, la pneumonie pouvait l’emporter.

Lorsque le meunier décidait du rhabillage, la veille, il bloquait les roues à aubes. Mais il ne pouvait arrêter un moulin trop longtemps, sous peine d’être traité de “jean-foutre”, d’être déshonoré auprès des autres meuniers. Aussi, quelques-uns préféraient même faire repiquer leurs meules la nuit, quasiment en cachette.

Louis Chevalier arrivait au point du jour. Il commençait son ouvrage. Il apportait sa mailloche avec lui, mais les fers à double pointe qui s’y ajustaient – les marteaux ou “pigettes” – appartenaient au patron. Dans le moulin, il y avait obligatoirement, une mailloche et une caisse contenant une cinquantaine de marteaux, au bas mot. La pierre mangeait les outils, déclaraient les ouvriers. Hélas ! elle ne mangeait pas que les outils. Le ventre, la face interne des cuisses, les genoux du meulier étaient criblés d’éclats d’acier qui se logeaient sous la peau. Ses poignets étaient tatoués d’une infinité de points noirs qui avaient la même origine et constituaient de vrais stigmates professionnels. Ainsi, à son aspect général, on connaissait le métier qu’il exerçait.

Éreintant, ce labeur l’était, bien sûr ! Il était également dangereux : plié en deux, Louis avait ses yeux mal protégés par des lunettes qu’il fabriquait lui-même en découpant les verres dans un carreau de vitre. Il avait vu des camarades de travail, moins chanceux que lui sous le choc violent d’un fragment de pierre, qui avaient eu le carreau des lunettes brisé sur leurs yeux, les blessant et provoquant la perte totale de l’œil touché.

Pour affûter les meules, il devait d’abord lever la courante (la meule qui tourne sur celle fixe : la dormante), deux cent cinquante kilos à déplacer. Cet exploit de titan se faisait au moyen de plusieurs rouleaux et d’une grosse corde de chanvre. Cette corde, il l’accrochait au bout d’un anneau scellé dans l’épaisseur périphérique de la meule, puis il l’enroulait de l’autre à l’arbre tournant du moulin. Lentement, précautionneusement, à grandes suées, il déposait ce palet de gargantua, la face broyeuse au-dessus, sur un châssis bas, à côté de la dormante qui, elle, n’avait pas à être bougée. Souvent, après examen des surfaces à repiquer, il était obligé de les dégraisser à l’eau chaude tant l’ivraie les avait encrassées. Ensuite, il marquait les meules au rouge de Prusse en glissant dessus une règle de bois enduite de poudre colorante. Le marquage achevé, il rependait aussitôt la règle à son clou afin qu’elle ne gauchisse pas. Le meunier vérifiait régulièrement le rectiligne sur un marbre et il la rabotait en conséquence. Les deux meules recreusées, il recouchait la courante sur la dormante, toujours à l’aide de la corde.

C’était une manœuvre de précision car, mal reposée, une meule menaçait de se déboîter et de causer de terribles ravages dans le moulin, de provoquer un incendie à force de chauffer ou, pire, d’écraser le meunier. Entre le cœur des meules bien en place, il devait pouvoir introduire une pièce de deux sous en bronze dont l’épaisseur correspondait à celle d’un grain de blé, sinon le travail avait été bâclé.

À un tel régime de travail, à trente-trois ans, ses poumons incrustés de pierre et d’acier devaient présenter l’aspect d’une râpe. Il fut obligé de s’arrêter de travailler, miné par la silicose. Les quintes de toux le déchiraient, il perdit l’appétit, ses forces allèrent en diminuant, la mort vint le chercher à trente-cinq ans. Cette agonie dura deux ans, il eut à lutter également contre la misère.

Source Etudes Sorguaises – Les métiers disparus – Photo : Les meuniers d’Épernon.

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Alain Cathala

Roujan dans l’Hérault

Si vous déambulez dans le vieux Roujan et que vous passez devant le numéro 25 de la rue Droite, vous pourrez y voir un bandeau frontal au dessus de la porte d’entrée, gravé Hospice Decuc.

[…] en l’an 1868, Mademoiselle Claire Françoise Decuc, propriétaire et célibataire, décède à l’âge de 72 ans, laissant un testament authentique, à l’étude du notaire Maître Bouys, à Roujan. La testatrice n’a pas de parents autres que des cousins germains.

Après avoir consacré sa vie aux soins des malades et des indigents, elle a voulu par cet acte de dernière volonté, laisser à la commune les moyens de secourir les pauvres d’une manière efficace. Donc après acceptation du legs, le conseil municipal, dans l’intérêt de la population pauvre, décide de fonder un hospice, selon le desiderata de Mme Decuc, lequel avec des ressources modestes, pourra tout de même aider les malheureux.

L’hospice sera créé dans la maison léguée et confié à des religieuses de Saint-Vincent-de-Paul, selon les volontés de Melle Decuc, pour le service intérieur. Il est décidé également de fonder un bureau de bienfaisance au sein de l’hospice, afin que ces deux entités n’en forment qu’une, qui sera administré par les mêmes membres, tout en conservant la destination et l’affectation propre de leurs revenus. En effet à cette époque Roujan ne compte que 1 900 habitants et ne comporte pas une double administration et un double personnel (la communauté des communes n’existait pas encore). De fait une administration commune sera retenue, qui se donnera ainsi les moyens de soulager les malheureux et indigents.
Une fois encore, nous ne pouvons qu’être en admiration, devant cet acte de générosité de la part d’une Roujanaise.

Texte Guy Palausi.

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Montpellier… Nos vieux quartiers du Clapas : la Valfère

Au début du XIIIe siècle, la construction de la nouvelle enceinte entraîne un fort accroissement de la population pour laquelle se construisent dans les quartiers périphériques intra muros des lotissement au plan orthonormé qui dénote une évolution du bâti autoritaire ou au moins concertée.
C’est la période aragonaise et l’administration consulaire de la ville.

Des artisans ou commerçants aisés font construire des maisons de taille réduite mais à l’apparence soignée et de très bonne facture pour leur logement et leur atelier/boutique.

On trouve dans ce quartier quelques façades très bien conservées depuis le XIIIe siècle qui sont représentatives des habitats des petits commerçants et artisans de la ville attirés par sa prospérité et son rayonnement commercial.
Il est intéressant de noter le contraste entre ces lotissements au quadrillage orthonormé avec le quartier circulaire de Saint-Firmin, juste voisin. On passe du XIe siècle au XIIIe en quelques mètres…

Texte Jean Pascal Girou – Source : Fabre&Lochard.

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Poids et mesures…

Avez-vous connu et appris les anciens poids et mesures ? Le kilo, le quintal, on utilise toujours mais l’once, le pouce ont été abandonnés !
Une once, c’était le douzième d’une unité quelconque chez les Romains… le douzième de la livre romaine, valant environ 27,25 g. … le seizième de l’ancienne livre de Paris, valant 30,594 g. … et l’unité de poids ancienne d’un grand nombre de pays, avec des valeurs comprises entre 24 et 33 gr.
On a gardé le mot à l’écrit et à l’oral : Il n’a pas une once de bon sens dans ce que tu viens de dire !

Un pouce : mesure de longueur, il est figé aujourd’hui à 2,54 cm .

Marie-Odile Beraud
J’ai les mêmes à la maison…
Giselle Penat-Laborde
Avions les mêmes, il y a encore quelques années, avant le grand déménagement. Offerts à je ne sais plus qui, avec la vieille balance Roberval et autres poids. J’avais repeint la balance, les plateaux étaient superbement astiqués et entretenus ainsi que les poids en cuivre. Ce fut un bel objet de déco pendant de longues années.

Jean-Philippe Tinois
Ces jours-ci, j’ai regardé mon plomb de pêche : il y avait marqué 1/4 et je ne connaissais pas la signification. Eh ben ça fait 7 grammes , c’est le quart d’une once !

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Le Pont du Diable

Situé à l’intersection de Saint-Jean-de-Fos et de Saint-Guilhem-le-Désert, il enjambe la grande rivière Hérault.
Une légende y est attachée : un évêque voulut passer le pont, les villageois le lui déconseillèrent car le pont était maudit. L’évêque envoya son âne… qui fit l’aller-retour sans problème. Toujours un peu septique l’évêque, il envoya un chat noir… qui revint de suite. L’évêque cria-t-il à la malédiction malsaine ? On dit qu’il se mit à rire, qu’il enfourcha son âne et passa le pont. L’âne arriva seul de l’autre côté du pont.
Une autre version ne parle ni d’un âne, ni d’un chat mais d’un chien.

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Philippe Natalini

À Nice…

En septembre 1943, la capitulation de l’Italie marque la fin de l’occupation italienne des Alpes-Maritimes, mais le début de l’occupation allemande, particulièrement brutale.
Aloïs Brunner qui installe ses quartiers à l’hôtel Exelsior, va organiser et diriger, jusqu’au 15 décembre 1943, la déportation de Juifs vers Drancy, puis les camps d’extermination. Néanmoins certaines organisations du sud de la France parviendront quand même à sauver des Juifs. Ainsi le réseau “Marcel”, dirigé par Moussa Abadi, sauvera 527 enfants de l’arrestation et de la déportation avec l’appui entre autres de l’évêque Paul Rémond.

Sous les directives d’Alois Brunner, de très nombreuses rafles sont pratiquées dans toute la région d’occupation avec une méthode, une intensité et une cruauté jusque là jamais vue en France occupée. Pour la Gestapo, la circoncision vaut appartenance à la “race” juive. Des “physionomistes” sillonnant le secteur dans des véhicules, sont chargés de repérer les Juifs dans les rues et de les arrêter. D’innombrables rafles sont systématiquement opérées dans les hôtels et meublés du département.

Et diverses bandes organisées de dénonciateurs font la chasse aux Juifs riches afin de les dépouiller, puis de prévenir la Gestapo qui vient immédiatement les arrêter. Tous les trains circulant dans la région sont systématiquement et méticuleusement contrôlés par les hommes de Brunner.
Jusqu’au 14 décembre 1943, 2 500 Juifs seront ainsi arrêtés et détenus à l’hôtel Excelsior près de la gare de Nice où le docteur Abraham Drucker, médecin juif du camp de Drancy, transféré à Nice durant trois mois, est contraint d’examiner les Juifs arrêtés avant leur déportation. Il témoigne :
Pendant les trois mois que j’ai été détenu à l’Excelsior, j’ai été témoin et victime d’une terreur et d’atrocités effroyables. Cette équipe comprenait douze à quatorze tortionnaires sous le commandement de Brunner, procédait à des arrestations d’hommes, de femmes et d’enfants juifs, pour la plupart du temps effectuées la nuit, subissant tous des interrogatoires interminables sous la menace du revolver et souvent brutalement frappés afin d’avouer la qualité des Juifs et d’indiquer l’adresse des parents, maris, enfants, frères, etc.

En tout 27 transferts sont organisés de Nice vers Drancy de septembre à décembre 1943 pour un total de 1 819 personnes. Après le départ d’Aloïs Brunner, 1 129 autres personnes seront déportées, le dernier convoi ayant lieu le 31 juillet 1944.

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Jean Pascal Girou

Au cœur du quartier médiéval du Legassieu…

En plein quartier du Legassieu, voici une rue entière du XIIIe siècle qui a été révélée lors des travaux. Désormais ouverte au passage public, on peut y admirer la beauté des constructions en pierres taillées et les systèmes d’évacuation des eaux usées très sophistiqués.

Nos vieux quartiers du Clapas : La Corraterie Saint-Germain

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Jean-Pierre Serra

Dans la perspective des “Journées Européennes du Patrimoine” du week-end à venir,
un lien avec l’exposition de photos d’André “Dédé” Abbe
Femmes de Provence 1970-2000“, proposée par l’Association ABBE.PHOTO.

Aussi, sans dévoiler le contenu de cette exposition, ni le parcours que proposeront les guides aux visiteurs, il m’a semblé opportun de partager quelques photos, extraites de mes archives personnelles et ayant comme sujet les “Femmes en Provence”, qui bien évidemment ne prétendent pas se situer au niveau de celles d’André “Dédé” Abbe que vous aurez à cœur de découvrir ce week-end…
[…] je vous propose “mes femmes de Provence”, quelques photos très anciennes, toutes en relation avec les travaux de la terre, certaines remontant au début du siècle dernier…

Les deux premières sont très emblématiques pour moi à de nombreux égards, puisque :

– l’une montre des femmes en train de confectionner les fameux balais de bruyère, qui étaient l’une des activités “historiques” de notre village ; ces balais étant “exportés” dans la région et même au-delà à destination des cantonniers et aux balayeurs de rue des Communes…
À l’arrière, on reconnaît la Chapelle Saint-Roch dans un état de délabrement assez avancé d’ailleurs …

– l’autre, ces mêmes femmes toujours à l’entrée du Village, mais cette fois avec des paniers, certainement dans l’attente d’un départ pour la cueillette de fruits et/ou de fleurs …
Très émouvantes pour moi, puisque l’on y retrouve ma grand-mère maternelle, qui n’avait pas encore 18 ans, ainsi que l’une de ses sœurs …

Les trois suivantes sont tout aussi émouvantes, car elles nous montrent une famille “aux champs” pour divers travaux auxquels d’ailleurs participaient les enfants, et plus particulièrement pour des vendanges, que ce soit aux Pétignons ou dans la Plaine de l’Argens à des époques différentes …

La sixième nous renvoie à une époque où la cueillette des cerises était l’un des temps forts dans la Plaine de l’Argens, véritable verger du Sud de l’Europe …Tout comme d’ailleurs la cueillette de ces pêches qui ont fait sa renommée bien au-delà de nos frontières départementales, régionales et même internationales …

Aussi avec la septième, une illustration dans l’entrepôt de mon père, rue Gabriel Péri, avec le calibrage des pêches de façon automatisée, une première dans notre Village, ainsi que leur emballage dans les alvéoles proportionnées à leurs diamètre …

Avec la huitième, nous sortons de notre Village pour nous retrouver dans les Bouches-du-Rhône (et rester ainsi dans l’esprit de l’exposition), plus particulièrement dans la région d’Aix-en-Provence, non loin d’Alleins où est née ma Maman, avec cette photo de l’une de ses tantes, dans son stand au bord de la fameuse Nationale 7. C’était, à une époque où l’autoroute n’était pas encore en service, où elle vendait les fruits et légumes de la production familiale, mais aussi des produits du terroir et des spécialités provençales…

[…] Six photos illustrant sur diverses époques,

… une autre contribution essentielle des “Femmes Roquebrunoises” dans la réussite de ces manifestations qui rythmaient la vie de notre Village à la fin du mois de mars, à la période où “Dame Bruyère” était en fleur …
On y retrouve plusieurs générations de dames de notre Village, puisque ces photos correspondant à une période entre les années 20 et les années 50 :
– Le Jardin Potager et les Diables Rouges,
– Les Demoiselles du Tennis,
– Les Princesses Hindoues,
– Le Fer à Cheval et le 13 Porte-Bonheur,
– La Lyre et ses Matelotes,
– Le Blason …

Les quatre suivantes sont d’une époque plus récente,
puisque elles ont été prises au début des années 80.

Les deux premières témoignent de l’ambiance de fête qui régnait au lendemain du Corso, c’est-à-dire le lundi, aux Issambres pour le traditionnel défilé sur la RN98, mais aussi au Village après le non moins traditionnel aïoli partagé en commun … Les deux dernières sont un clin d’œil à deux amis disparus, aux bras de “Dames Roquebrunoises” d’un “autre genre …
Toujours très émouvant pour moi de revoir ces images d’un passé qui remonte aussi loin, mais aussi à ces années plus récentes que nous qualifions de “bénies des Dieux”…

[…] d’autres photos que je vous propose, toujours sur le thème des “Femmes de Provence”,
mais destinées cette fois à saluer le bénévolat de nos “Femmes Roquebrunoises”,
leur admirable capacité à se mettre au service des autres
et à donner de leur temps pour une cause commune …

J’ai choisi pour illustrer leur dévouement, des photos en lien avec notre fameux “Corso Fleuri” dénommé aussi “Mi-Carême”, l’une de ces traditions ancestrales qui a rythmé durant des décennies la vie de notre Village …

Les trois premières attestent du rôle déterminant que nos “Femmes Roquebrunoises” ont joué dans la confection de ces chars si typiques, qui faisaient la renommée de notre Corso Fleuri … Que ce soit pour décorer avec les pétales de fleurs, le support de ce “Cheval à Bascule”, comme Colette et Olga … Que ce soit pour coudre, dé et aiguille aux doigts, les feuilles de lierre sur les sacs en jute, destinés à habiller le sujet, comme Jeanine et ses amies que l’on aperçoit en arrière-plan … Que ce soit pour donner la main, comme Jacqueline, mais aussi et surtout dispenser des conseils aux équipes de jeunes découvrant la complexité de la décoration florale …

Les trois suivantes illustrent le dévouement des « Dames du CAR Football », mobilisées pour tenir le stand de vente des sacs de confettis, des serpentins ou encore de ces bombes qui complétaient les “armes” à disposition pour le défilé sur la Place Perrin … Pas évident, après des veillées bien tardives et même quelques nuits blanches de se priver des plaisirs du défilé, de la bataille de fleurs et de confettis pour se consacrer à la récolte de fonds pour alimenter les recettes de l’association …
Des dames exemplaires, toujours sur le pont et le plus souvent au front, comme Marie, Nicole, Olga, ou encore « Mana » Zedet et Monique Boyer qui nous ont quittés depuis …

Inscriptions : https://abbe.photo/expo-photo-femmes-de-provence-jep-2022-roquebrune/

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Pascal Goujon

Le jeu en bois fait parti du patrimoine culturel Français.

“Journées Européennes du Patrimoine”, Roquebrune-sur-Argens : Des jeux qui ont un aspect traditionnel et médiéval et qui sont entièrement fabriqués à la main, authentiques et réellement de taille géante, le jeu en bois fait parti du patrimoine culturel Français. À la fois esthétiques, amusants et intergénérationnels, ils conviennent pour les enfants de 3 à 99 ans !
(17 septembre – Animation toute a journée)

Texte Patrice Delgrove – Asso. Leï Vendaires.

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Des photos…. Des histoires…

Avec, comme toujours, le style André Abbe : rien n’est posé, tout est pris sur le vif.

Clic ! Pour tout voir… pour tout lire !

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Philippe Levieux

Roure … Alpes Maritimes

Tout au bout d’une route à flanc de montagne…

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Gilles Barattini

Dans le Golfe de Saint-Tropez…

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Jean Paul Pourade

Clic ! Un refrain d’Auvergne … ♫♫♫♪♫♪♪♫

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Alain Cathala

Culture provençale

Clic ! Manosque et Frédéric Mistral…

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Palavas-les-Flots

Lorsque les plages de la commune étaient interdites aux dames de petite vertu…

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EN VENTE ICI !

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