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  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu, beaucoup, passionnément…
    La fée Esterelle… Roseline de Villeneuve… Le sémaphore de Dramont… Le train-charrette de Palavas…
    Le train des Pignes et le cochon…
  • On chante aussi !
  • Quelques images d’ici, de là, d’un peu plus loin…
  • Photos d’hier
  • La bibliothèque de Passadoc

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Philippe Natalini

La fée Esterelle

… celle de la fée qui a donné son nom à cet extraordinaire massif montagneux emblématique du Var qu’est l’Estérel !

En échange de prières et d’offrandes de jeunes varoises, l’invisible magicienne leur offrait quelques breuvages pour les rendre féconde. Les femmes stériles en mal d’enfant allaient donc visiter cette fée.

Celle-ci vivait entre les rocs déchiquetés de porphyre rouge, au milieu de forêts impénétrables. Elle parcourait les crêtes, visitait les criques et les calanques inaccessibles depuis la terre, escaladait les roches, explorait les grottes. Ce petit massif montagneux était son domaine, elle lui a donné son nom.

Pourquoi invoquer Estérelle dont le nom dérive du provençal estello, “l’étoile” ? Les âmes simples rapprochaient son nom de esterlo, la stérilité. Mais la fée exauçait bien des vœux. Ainsi, des bambins qui naissaient sous le signe d’Estérelle, on disait qu’ils étaient nés sous une bonne étoile !

L’Estérel qui a une fée pour marraine abrita moult brigands, bandits de grands chemins ou forçats. Les taillis inextricables, les forêts qui couvraient le massif leur offraient un refuge quasi inviolable, aucun sentier dégagé ne le parcourait en ces temps reculés.
Alors, à l’occasion d’une ballade dans ce merveilleux massif de l’Estérel, si vous croisez la fée, demandez-lui l’autorisation de faire un selfie avec elle !

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Roseline de Villeneuve…

Voici son histoire, celle de Roseline et le miracle des Roses…
Née en janvier 1263, fille du marquis de Villeneuve, seigneur des Arcs (83), Roseline est empreinte de générosité.
Lors d’une famine causée par un hiver rigoureux, et pour venir en aide aux malheureux, Roseline vide en cachette les réserves familiales pour les distribuer. Surprise par son père, et pour ne pas qu’il s’aperçoive de ce vol, les vivres sont immédiatement transformés par miracle, en un incroyable bouquet de roses !

D’abord abbesse, elle devient Mère prieure de l’Abbaye de la Celle Roubaud aux Arcs de 1300 à 1328, elle meurt le 17 janvier 1329 à l’âge de 66 ans. Exhumé cinq ans après sa mort, son corps est retrouvé intact et ses yeux aussi vifs et brillants que si elle était en vie. Le miracle de la conservation des yeux de Sainte-Roseline est constaté sur ordre du roi en 1660 par le médecin personnel de Louis XIV. Mis dans une châsse de cristal, le corps ne sera embaumé qu’en 1894, près de six siècles après sa mort.

Très pieuse, elle fut canonisée et son corps – toujours sous une châsse de cristal – est toujours exposé au public dans la chapelle communale devenue aujourd’hui un lieu de culte renommé. Ex-voto, fleurs et photos s’amoncellent toujours au pied des reliques de la sainte.

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Le sémaphore de Dramont…

L’histoire du sémaphore remonte au Moyen Âge, le territoire Agatonnien (Agay) dépend de l’évêché de Fréjus, qui ordonne la construction en 1562 d’une tour de guet sur la colline de “Darmont” (petite Coline en provençal) ainsi qu’à la Baumette.

Plus tard, Richelieu décide de procéder à une fortification plus systématique des côtes provençales et nomme gouverneur d’Agay en 1635, Jean Vincent de Roux qui jette les bases d’un château et d’un fort en étoile, sur une pointe au milieu de la rade. C’est le château d’Agay qui sera détruit par les Allemands en mai 1944.

L’actuel sémaphore a été ouvert en 1806, car le développement des sémaphores date de Napoléon Ier. En 1806, l’amiral Decrès, ministre de la Marine, adopte un système de communication à signaux visuels, inspiré du télégraphe de Chappe. Fermé huit ans plus tard lors de l’abdication de Napoléon, il est rouvert durant les “Cent jours”, en 1815 puis à nouveau fermé.

Occupé par les troupes allemandes (5 soldats de la Kriegsmarine) le sémaphore est durement touché lors du Débarquement de Provence le 15 août 1944. Devenu inexploitable, il est désarmé. Après rénovation il est remis en activité le 1er Août 1964. C’est en 1966 seulement que le sémaphore a été réarmé par la Marine.

Quelques missions dévolues au sémaphore du Dramont :
– contrecarrer une action terroriste.
– veiller à la sureté des approches maritimes.
– surveiller les sites archéologiques sous-marins et les zones de pêches.
– signaler les accidents en mer et les départs d’incendies sur terre.

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Alain Cathala

Le Petit Train-Charrette de Palavas…
Une nouvelle anecdote.

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Ah ! ce petit fameux Petit Train de Palavas ! Que d’histoires a-t-on pu raconter sur lui. Il faut dire qu’il semblait bien capricieux et qu’il souhaitait vouloir faire mentir toutes les lois mathématiques des déplacements ferroviaires si bien étudiées dans les écoles primaires françaises. Il ne se priva pas d’un nouveau caprice le 13 juin 1897 après s’être élancé de l’embarcadère de Palavas à 21h43 avec l’espoir de franchir les 11 kilomètres qui le séparaient de l’Esplanade de Montpellier une trentaine de minutes plus tard, tout au plus…

Mais cela était sans compter sur son intolérance scientifique et sur sa volonté de faire fi des équations de vitesse temps-vitesse-distance éprouvées. Le Petit Train ne parvint en effet à sa destination finale que le lendemain, le 14 juin 1897, avec un retard considérable sur ses horaires. Voici la petite histoire.

À proximité du Pont du Lez, après la gare de Lattes qu’il avait péniblement atteinte en une heure, le Petit Train avait décidé qu’il n’irait pas plus loin. La machine était exténuée et refusait de faire une roue de plus vers Montpellier. Mais le chauffeur ne l’entendait pas de cette oreille. Il devait conduire son train récalcitrant à bon port.

Fort de ses folles espérances, à la gare de Lattes, il n’avait pas jugé bon de prévenir par télégraphe de ses difficultés. On peut bien comprendre que les chefs de gare de Montpellier et de Palavas commençaient à s’impatienter. Il y avait déjà plus d’une heure de retard. Le premier chef de gare, celui de Montpellier, devait répondre aux angoisses des familles venues récupérer leurs voyageurs enivrés des douceurs palavasiennes et le deuxième à l’inquiétude des derniers montpelliérains qui souhaitaient rentrer dormir chez eux et attendaient, en maugréant, sur l’embarcadère de la station balnéaire.

Le conducteur aurait pu également grâce à ce télégramme, si il n’avait pas présumé des capacités de sa locomotive, demander qu’une machine de secours parte de Montpellier pour récupérer les voyageurs qu’il transportait. Mais non ! C’était un maître du rail… Ils y arriveraient bien à Montpellier, lui et sa monture… même si cela mettrait deux heures ou trois.

Obligé de se rendre à l’évidence à quelques centaines de mètres de la gare de Lattes, il dut y retourner à pied et enfin télégraphier pour obtenir cette machine de secours que les voyageurs attendaient dans la demi-obscurité, attaqués par les moustiques. Il va sans dire que lorsque la machine de secours arriva, les passagers s’assurèrent bien que le conducteur cabochard ne prit pas la direction du nouveau chargement. Il reçut de jolies imprécations que même le journaliste du Petit Méridional ne voulut pas répertorier dans ses colonnes. Je le regrette croyez-le bien, je me serais bien plu à les retranscrire…

Quand on vous dit que les voyages avec le Petit Train étaient dignes des grandes épopées de la mythologie grecque. Et encore je ne vous ai pas dit que quelques jours auparavant, on avait réellement perdu le Petit-Train… Mais ça ce sera pour un prochain récit !

Texte Fabrice Bertrand.

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André Abbe

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Le train des Pignes … et le cochon !

Émile Michel et un de ses amis saluent les passagers du Train des Pignes de la ligne Nice-Digne.
Après avoir tué le cochon, ils préparent la charcuterie.
C’était il y a une quarantaine d’années. On ne tue plus le cochon dans la ferme des Michel de Mézel
mais les chats y sont bienvenus, nourris et logés !
précise André

Et Raymonde Porre ajoute :
La charcuterie maison, que de souvenirs !
Chez mes parents, ils achetaient le demi-cochon et quelle journée !… Les boudins, les caillettes, les roulés, le jambon cru, petit salé, pâté, les tripes, rôtis… J ai encore ces odeurs d’épices de viande qui me reviennent ! Le hachoir accroché à la table …

Ma maman était spécialiste pour les caillettes et les boudins ; mon papa, lui, s’occupait au salage…
Chez les beaux-parents, le cochon était élevé chez eux à la ferme et tué sur place… Un sacré travail et ensuite toute la charcuterie !

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Patricia Jouve

Quelques précisions complémentaires sur “La Chanson du bouvier” publiée la semaine dernière.

“La Gazette de Passadoc” – N° 51
rubrique “On chante aussi !

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Alain Cathala

Le gouffre de Fontaine-de-Vaucluse…

Clic ! Regardez !

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La Redoute de Palavas…

Une Redoute, cette petite tour fortifiée, se situait en bordure de plage à Palavas-les-Flots (34250), c’était en fait une vigie de garde. Par la suite avec les années 1930, la commune se devait d’avoir son château d’eau : il fut construit autour de cette Redoute, qui se situait Rue du Fort à Palavas. Dans les années 1990, elle fut démontée pierre par pierre, et reconstruite proche de l’étang de l’Or à Palavas.
Le bâtiment blanc, c’est la Tour de la Méditerranée, l’ancien château d’eau ou se trouvait la Redoute.

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Philippe Levieux

Loubressac – Lot

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Patricia Jouve

Fontaine-lavoir Saint-Vincent à Toulon.
Un coin de la vieille ville resté dans son jus. Importance de garder ce patrimoine bâti
et de rénover en gardant ce style et cet esprit.

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Maryse Laugier

Gréolières – Les ruines du château… magnifique lavoir…
et des papillons partout qui font partie du patrimoine !

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André Abbe

Marseille… Sur le vieux port…

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Guy Bouyer

Saint-Aygulf. Les étangs de Villepey, vers 1880.

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Alain Cathala

Montpellier – Salle d’opération vers 1900…

Et dans la salle d’opération, on trouve… des médecins !

“Les médecins de l’école de chirurgie” par Adrien Barrère (1877-1931).
Un petit hommage aux médecins montpelliérains d’hier ! [Réf. Fabrice Bertrand]

Peut être une image de intérieur

Le musée de la Faculté de médecine – Montpellier.

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André Abbe

De gauche à droite : François Abbe (père d’André), assis, Aimé Coquillat, Léon Brunel, un ami pugétois, Henri Chavannas.

Les repas entre hommes étaient une tradition. Nombreux étaient de fins cuisiniers parmi eux capables de préparer daubes, civets, aïolis exquis… mais qui laissaient les femmes de sa famille faire la cuisine de tous les jours”, raconte André Abbe.
Du coup, je n’ai jamais goûté un seul plat de mes grands-pères ! regrette François Abbe.

Et chacun se rappelle…

Claude Boyer
Si ma mère était un fin cordon bleu, mon père était incapable de faire cuire de l’eau. Ce en quoi mon frère et moi ne lui avons pas ressemblé car nous aimons nous mettre aux fourneaux… Comme quoi l’hérédité connaît parfois des couacs… Ceci dit la photo me semble coller à l’ouverture de la chasse… là où les bouchons sautent plus haut que les chevrotines !

Bernadette Maggini
Papa un spécialiste du couscous et poissons et maman recettes italiennes telles que les raviolis, gnocchis, sauté de veau, civet de lapin, etc. Quant à ma grand*mère, c’était polenta, poule au pot, escalope milanaise, épinard avec œuf mollet, …

Jean Yves Dumay
Mon père – origines landaises obligent – les cèpes, les carcasses de canards gras à la braise, les grillades, la ventrèche, le tourin à l’ail,… Et pour ma mère en bonne Varoise, la soupe au pistou, la soupe de poisons, les gnocchis à la romaine… Bref, on mangeait bien !

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Patricia Jouve

Le port de Toulon avant la guerre 39-45.

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EN VENTE ICI

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