Gazette n°51 : le moulin de Fontvieille

.

.

 

 

.

  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu, beaucoup, passionnément… Bleu-Blanc-Rouge… Les soldats du feu…
    Qui aura la fève ?… L’aïoli !… Les débuts de l’Aéronavale… Les ponts de Saint-Laurent-du-Var…
    Sur le quai de La Joliette…
  • On chante aussi !
  • Vagabondages…
  • Quelques images d’ici, de là, d’un peu plus loin…
  • Photos d’hier
  • La bibliothèque de Passadoc

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

.

 

.

Alain Cathala

Bleu Blanc Rouge

Chacun le sait, “Bleu-Blanc-Rouge” sont les trois couleurs du drapeau français né sous la Révolution de 1789, réunion des couleurs du roi (blanc) et de la ville de Paris (bleu et rouge). Mais il semble que ses origines soient plus anciennes. Un historien raconte …

Clic !… Une vidéo “France Culture”

.

Les soldats du feu…

… autrement dit : les sapeurs pompiers.
Au Moyen Âge, la quasi totalité des maisons sont en bois. Lorsqu’un incendie se déclare, on lutte comme on peut, en abattant les flammes avec des branchages de bois vert, en jetant des seaux d’eau ; bien souvent, les habitants n’ont d’autre choix que celui de détruire les bâtiments voisins à la hache pour limiter l’ampleur du feu.

Ce n’est qu’à la fin du XVIIe siècle que les moyens de lutte vont devenir plus efficaces avec les premières pompes à incendies, introduites en France grâce à François Dumouriez du Perrier (né à Aix-en-Provence vers 1650).
[Son nom est différemment orthographié : Dumouriez du Périer, du Mouriez du Périer, du Mouriez du Perrier].

Aujourd’hui, fort heureusement !, le matériel a évolué. Chaque année, on le constate lors du défilé du 14 juillet (Paris) ; les équipements également.

.

Qui aura la fève ?

.

Philippe Natalini

L’attribut alt de cette image est vide, son nom de fichier est image-82.png.

L’aïoli !

Voici l’histoire d’un plat emblématique provençal : l’aïoli…

L’étymologie de l’aïoli est assez simple à déchiffrer : le mot vient de la jonction entre “ail” et “huile”. Si la saveur de ce mélange met tout le monde d’accord, l’orthographe est beaucoup plus sujette à débat : le mot comporte-il un ou deux ‘l’ ? Quoi qu’il en soit, l’Académie Française reconnaît l’orthographe avec un seul “l”.

L’ail est mentionné très tôt dans l’histoire de la gastronomie. Dés l’Égypte antique (environ 3200 avant Jésus-Christ), l’ail est utilisé. On en donnait aux esclaves qui construisaient les pyramides afin de leur donner de la force.

Revenons à l’aïoli ; cette sauce est donc composée principalement d’huile et d’ail. Pour la lier, on utilise du jaune d’œuf et/ou du jus de citron.Traditionnellement, l’aïoli se sert avec quelques légumes (pommes de terre, haricots verts, poireaux, carottes, courgettes, artichauts, navets…), des œufs durs et de la morue. L’aïoli – très marqué dans le patrimoine provençal – donne son nom au plat lui-même. Ce plat figure souvent au menu du vendredi où traditionnellement on ne mange pas de viande. Il y a encore quelques décennies, il était considéré comme indispensable le soir du Vendredi Saint.

En 1891, Frédéric Mistral fonde le journal L’Aïoli. Il avait pour but de défendre le patrimoine provençal. Pour cela, le journal était écrit intégralement en provençal. Jouissant hors de Provence d’une notoriété moins grande que la soupe de poissons ou la tapenade, l’aïoli est pourtant indissociable du patrimoine provençal gastronomique.

.

Les débuts de l’Aéronavale

… dont Fréjus est une des bases marines ayant contribué à son développement.

La Foudre est un navire transport d’hydravions français, le premier de l’histoire. Son développement suit l’invention, en 1910, de l’hydravion avec le Canard Voisin français.
En avril 1910, le vice-amiral Boué de Lapeyrère, alors ministre de la Marine, institue un comité d’étude sur l’utilisation par la marine de ballons et d’avions.
Le 29 novembre 1911, il est décidé qu’une base d’aéronautique de la marine sera établie à Fréjus (83), et le service de l’aviation maritime, future Aéronavale, est créé par décret du 20 mars 1912 par le capitaine de frégate Louis Fatou.

C’est à cette période que le ravitailleur de torpilleurs Foudre est envoyé à l’arsenal de Toulon pour y être converti en ravitailleur d’hydravions. Ce bâtiment est ainsi aménagé d’une manière totalement nouvelle puisqu’une plate-forme est installée à l’avant pour permettre à un hydravion d’en décoller. L’hydravion devait ensuite se poser sur l’eau, puis être hissé à bord au moyen d’une grue.

En 1913 la Foudre devient un porte-hydravions (dépôt, transport, et mis en œuvre par l’intermédiaire d’une grue) avec un pont d’envol. D’abord installés dans des hangars sur le pont principal, les hydravions torpilleurs étaient ensuite mis à l’eau à l’aide d’une grue. En novembre 1913, une plateforme de 10 mètres de long est montée dans le but de lancer des hydravions Caudron G.3. Un décollage est mené avec succès le 8 mai 1914, mais la plateforme est démontée au début de la Première Guerre mondiale. Au cours de ce conflit, la Foudre a principalement servi comme bâtiment base pour hydravions et pour sous-marins. En 1916, la Foudre est devenue bâtiment de commandement.

.

Les ponts de Saint-Laurent-du-Var

La commune de Saint-Laurent-du-Var (06) et ses habitants ont été reconnus par une citation à l’ordre du régiment comportant l’attribution de la Croix de Guerre avec Étoile de Bronze, délivrée le 11 novembre 1948. Voici pourquoi…

Lors de la Seconde Guerre mondiale, Saint-Laurent-du-Var, avec ses ponts franchissant le fleuve, avait une situation stratégique de premier ordre, tant pour les Allemands que pour les alliés. Le trafic routier étant plutôt intense, un deuxième pont routier fut construit à l’embouchure du fleuve Var en 1939. Achevé en 1943, il fut bombardé à de nombreuses reprises en 1944 avant d’être démoli en 1945 à cause de la construction de l’Aéroport de Nice. Son usage fut donc très limité dans le temps.

Les ponts du Var furent attaqués dès 1943 par l’aviation alliée malgré le système défensif de la Flak allemande, installée sur les collines voisines. Une première attaque sans résultat eut lieu le 17 novembre 1943 à 6 heures du matin, puis une autre le 18 décembre 1943. Le pont routier accolé à celui du chemin de fer fut entièrement détruit. Une troisième attaque interrompit le trafic le 2 janvier 1944. Une passerelle en bois fut dès lors construite pour les piétons et cyclistes, et également un pont en bois destiné aux véhicules automobiles au quartier des Baraques.

Le 26 mai 1944, une terrible attaque aérienne détruisit un train arrêté en gare de Saint-Laurent-du-Var causant de très nombreuses victimes. De nouveaux bombardements eurent lieu les 4 et 7 juin 1944 , endommageant sérieusement le pont du chemin de fer, au point que le trafic sera interrompu durant plusieurs jours. De nouveaux bombardements sont opérés le 12 juillet 1944, puis à la veille du débarquement en Provence d’août 1944, ces raids successifs étaient entrepris par l’aviation alliée pour anéantir ces voies de communications adverses. De nombreuses victimes furent à déplorer, notamment lors de celui du 6 août 1944.

C’est au total 23 bombardements que subira la ville, lesquels détruisirent 103 maisons et en endommagèrent sérieusement 782, provoquant la mort de 70 personnes et 23 blessés parmi la population.

a ville fut enfin libérée le 27 août 1944 par une colonne motorisée de l’armée canadienne. Sa population avait été évacuée dans la commune voisine de Cagnes, à cause de puissants pilonnages incessant. Par ailleurs, la résistance à l’occupant allemand fut très active. Elle eut pour conséquence directe l’arrestation et la déportation de 8 Laurentins. Inversement, 16 habitants de Saint-Laurent-du-Var ont comparu à la Libération devant une cour de justice ou une chambre civique pour des faits de collaboration avec l’occupant nazi .Dans les mois qui suivirent la Libération, le pont de chemin de fer et le pont routier furent remis en état. Ainsi, le 10 janvier 1945, moins de cinq mois après le départ des troupes allemandes, un premier train de voyageurs franchissait le pont.

.

… sur le quai de La Joliette

Il y a 103 ans, en quittant le quai de La Joliette à Marseille, le 13 janvier 1919, à destination du Pirée puis de Constantinople, les 660 passagers et membres d’équipage du paquebot “Chaouia”, de la compagnie Paquet, ne pouvaient imaginer que le premier conflit mondial, achevé un an plus tôt, les poursuivrait jusque dans le détroit de Messine.

C’est ainsi que dans la nuit du 14 au 15 janvier 1919, dix minutes après minuit, alors que le navire s’apprête à s’engager dans ce chenal à la réputation sulfureuse qui sépare la Sicile de l’extrémité de la “botte” italienne, une formidable explosion secoue sa structure. Son flanc avant bâbord vient de heurter une mine datant de la Grande Guerre. L’engin de mort a déchiré la coque entre les cales n° 1 et n° 2, défonçant leur cloison étanche et ouvrant une voie d’eau que les pompes ne peuvent étaler.

Le commandant Jean-Baptiste Calviès tente alors une manoeuvre désespérée, mettant la barre à droite toute afin d’échouer son navire sur les hauts-fonds. Mais il est déjà trop tard. Le bateau sombre par l’avant avec une rapidité terrifiante et une inclinaison telle que seule une baleinière peut être mise à l’eau. Endormis à cette heure tardive, beaucoup de passagers trouvent une mort horrible, piégés dans leur cabine. La déflagration ayant mis hors d’usage son installation télégraphique, le Chaouia ne peut envoyer de SOS et les naufragés ne peuvent compter que sur eux-mêmes, surnageant dans les eaux froides de cette nuit hivernale.

Des actes de bravoure vont cependant permettre d’épargner de nombreuses vies, notamment les actions du matelot Victor Heuzé qui sauve, à lui seul, 52 personnes, et du matelot Antoine Bévérini qui, aidé du premier lieutenant Gall, va arracher le commandant du navire à une mort certaine, avant d’aider plusieurs personnes à grimper sur un radeau et plonger à nouveau pour porter secours à une femme. Son geste lui vaudra de recevoir la Médaille d’honneur pour acte de courage et de dévouement.

Par chance, la lueur de l’explosion a été aperçue par la vigie du vapeur anglais “Dagestan” qui fonce sur les lieux du drame. Il recueillera la totalité des rescapés, soit 184 personnes.

Comme le raconte l’académicien marseillais et ancien commissaire de la marine Jean-Noël Bévérini, dont le matelot Antoine était le grand-oncle, longtemps après le drame, le commandant Calviès continuait de rendre visite à celui auquel il devait la vie. Les deux hommes se retrouvaient dans sa maison située chemin d’Endoume, au pied de Notre-Dame-de-la-Garde à Marseille. Chaque fois, l’officier tentait de payer sa dette : – Antoine, demande-moi ce que tu veux.
Et son hôte, aussi discret que serviable, lui répondait invariablement :
– Je n’ai besoin de rien, commandant…

Sources : La Provence

.

.

 

.

Henri Étoile

Clic !… L’hymne des Cathares … Magnifique !

.

 

Jean Paul Dubroca

La belle et simple histoire d’un Pyrénéen… Il raconte sa passion pour ses montagnes,
son amour pour la langue de son pays, un “patois” interdit quand sa grand-mère était écolière.

Clic !… Écoutez !

.

Alain Cathala

Clic !… ♫♪♪♫♪ Se Canta que cante ♪♪♫♫♪♫

.

Clic !…1973… sur le plateau du Larzac…

.

 

 

.

Philippe Levieux

Campé sur un promontoire offrant une vue plongeante sur les vallées de la Bave et de la Dordogne, Loubressac incarne une inspiration très médiévale. Le village est construit sur une proue rocheuse qui se repère de loin.

Construit dès le 13ème siècle, cet ancien castrum a été le siège d’une seigneurie des barons de Castelnau-Gramat. En y flânant quelques instants, on comprend pourquoi Doisneau en était tombé amoureux. On se régale à la belle saison en découvrant les rues, balcons, escaliers et cours fleuries du village.
Loubressac est classé “Plus beau Village de France”.

Pour la petite histoire, le célèbre film Quelques messieurs trop tranquilles de Georges Lautner y fut tourné en 1972.

 

.

Alain Cathala

Dès 1938, Puyloubier est reconnu pour sa modernité et il est sans doute aujourd’hui le village le mieux préservé de Provence. Arthur Carlier, guide conférencier à Secrets d’Ici, a surmonté un mistral décoiffant est parti à la découverte de ce patrimoine exceptionnel !

Clic !… Regardez !

 

 

.

.

.

.

André Abbe

Des fleurs séchées… des miels… deux produits locaux, produits Roquebrune-sur-Argens.
Martine Biessy à gauche, Jean-Jacques Perrin.
Le Rocher trône d’ailleurs en arrière plan. J’aime ce souvenir de 1984 !


.

À Roquebrune, la boulangerie de la Grand rue, c’était Cauvière.
On s’arrêtait devant en voiture, même quand il neigeait !

.

 

Maryse Laugier

La Bastide (Var)… Le lavoir...

.

Patricia Tritiapat Gueirard

Madame Martin Pêcheur en intense surveillance !… [Vieux Salins d’Hyères]

.

Henri Étoile

Depuis le Quercy… Lacapelle-Livron – Notre-Dame-des Grâces [Tarn et Garonne] –
Puylagarde – Notre-Dame-de-Lugnan…

.

.

.

.

 

.

Alain Cathala

Lorsque le train (intérêt local) passait en centre ville de Montpellier.

Si la photo est récente, le poêle, lui, date du siècle dernier !

.

Guy Bouyer

Roquebrune-sur-Argens… dans les années 50.

.

 

.

 

.

EN VENTE ICI

.

 

 

.

.