La Gazette de Passadoc – N° 81

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À VOS AGENDAS !
ASSEMBLÉE GÉNÉRALE DE PASSADOC → SAMEDI 17 SEPTEMBRE À 18 h.

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4 boulevard de la Liberté – 83520 Roquebrune-sur-Argens

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  • L’Apéro du 1er août !
  • On raconte, un peu, beaucoup… passionnément !
    À l’oubradou de la fouantJeannot… Des recettes en provençalDes mots pour le dire… 7 août 1944 : Roland Bensoussan… Les Maquisards du Ventoux…
  • Vagabondages
  • La bibliothèque de Passadoc.

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Pour les habitués des apéritifs mensuels, André Abbe raconta :

Clic ! On écoute André…

Victor Gelu avait une façon d’écrire le provençal qui lui était très personnelle. N’allez pas comparer avec celle du Félibrige qu’évoque Gisèle. Je regrette d’avoir choisi ce texte qui complique le sujet de l’écriture de la langue d’Oc, déjà pas simple. J’avais oublié qu’il serait publié dans notre précieuse Gazette.
André.

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François Abbe

À l’oubradou de la fouant…

… on prépare l’expo. de septembre “FEMMES DE PROVENCE“.
Voici un projet d’affiche d’Erick d’Istoria ; qu’en pensez-vous ?

Et les “pensées” n’ont pas manqué ! Il y a eu 39 commentaires !
Il faudrait de la couleur…
– J’aime cette photo en noir et blanc… L’affiche est bien réussie. Bravo !
– Il manque le lieu de l’expo et les heures d’ouverture de l’oubradou…
– La femme de Provence, c’est plutôt la femme au lavoir, dans les champs, la femme dans toutes ses actions de la vie. Le costume que porte cette dame est celui d une “riche Provençale” : belle dentelle, jupon en boutis, etc., ce qui n’était pas le cas de la majorité des Provençales….
– Très belle image et mise en valeur de l’art vestimentaire des femmes de Provence. Je ne suis donc pas choqué par votre choix de mettre en avant le beau…
– Quels visiteurs veut-on attirer? Un cliché va “parler” à un public plus large, et va “contrarier” les initiés…
– Et pourquoi pas une version en provençal ?
– Bon courage Ericka !

Et voici la version définitive de l’affiche :

Rendez-vous aux Journées du Patrimoine 2022 pour l’expo photo !

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Jeannot

Ce fut un des derniers à récolter le liège dans mon village Roquebrune-sur-Argens (Var).
Ce matin-là, on s’était levés tôt pour partir dans la forêt des Maures. Nous avions démarré à l’aube, peu fréquent pour un pré-ado en vacances ! Mais à en croire mon sourire, j’étais ravi ! Être à l’arrière du 4×4 avec les chiens… le bonheur !

La spécialité de Jeannot ? La forêt et le liège. Jeannot était un passionné. Il a continué à récolter le liège jusqu’à l’âge de 80 ans…

Jean-Philippe Tinois
– Jeannot… Tu parles de Jeannot Avois ?
– Oui !
Claude Boyer
J’ai connu Léon Avois à Puget. Il venait souvent chez mon grand père, ils étaient amis. Il était garde-champêtre. C’était l’époque où le garde déambulait débonnairement d’un pas de sénateur dans les rues du village tranquille.

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Giselle Penat-Laborde

Des recettes en provençal

Ci-dessus : Gilles Désécot

Clic !… C’est ici

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Des mots pour le dire…

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Philippe Natalini

07 août 1944… Roland Bensoussan

Âgé de 21 ans, Roland Bensoussan est un étudiant juif pied-noir originaire d’Oran, installé en métropole sous la fausse identité de Roland Levernay. Il est un membre actif des résistants FTP-MOI du secteur, et a participé à plusieurs attentats, notamment contre la Gare du Sud et une centrale électrique, tout en sabotant de nombreux véhicules allemands.

Poursuivi par des policiers français après sa dernière action terroriste, il était parvenu à se dégager à coups de revolver et de grenade, blessant deux d’entre eux le 29 juillet 1944. Mais il fut rattrapé et capturé place Franklin par des GAPPF, et remis à la police allemande de Nice, et condamné à mort le 07 août 1944 par une cour martiale allemande qui a justifié son verdict par ce communiqué repris par le journal L’Éclaireur de Nice :
L’individu qui vient d’être exécuté appartenait à la pire espèce des terroristes : ceux qui affament la population. En plus de sa participation à des attentats à main armée, il avait fait sauter à la Gare du sud des locomotives qui permettaient notre ravitaillement. Il avait en outre blessé des représentants français du service d’ordre. Il s’était donc exposé délibérément au châtiment le plus sévère.

Conduit au vallon de La Faïssa à Nice, il est fusillé par un peloton du 8e Régiment de Grenadiers aux ordres d’un officier blond au faciès inquiétant dénommé Jeep Sisowski.

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Les Maquisards du Ventoux.

Dans cette région de Provence, environ 1 000 maquisards étaient placés sous la direction du lieutenant-colonel Philippe Beyne, ancien percepteur de Sault (84) et officier de réserve du célèbre régiment des Diables Rouges, le 152e RI de Colmar. Avec son adjoint Max Fischer, cet officier avait organisé le Maquis Ventoux en groupes, lesquels étaient les mieux équipés et les mieux entraînés du département du Vaucluse. Cet effectif était largement suffisant pour contrôler les accès du massif au cours du mois de juillet 1944. Dans les premiers jours d’août, des attaques furent même lancées contre de redoutables unités allemandes qui stationnait dans la vallée du Rhône.

Une première escarmouche menée par la 4e compagnie du capitaine Robert Bourcart eut lieu le 5 août 1944 sur la route de Sault. Elle permit de décapiter une partie du commandement nazi qui y laissa cinq morts dont quatre officiers.

Les plus grandes attaques de la Résistance dans ce secteur furent menées le 8 août 1944.
– La première eut lieu à Montbrun-les-Bains, sous la conduite de Lucien Grangeon et se solda par des dizaines de tués allemands.
– La seconde se déroula à nouveau près du château de Javon, sous la conduite de Félix Aubert, grand-père du député Julien Aubert. Depuis la veille, les services de renseignements des FFI savaient qu’une colonne allemande stationnée à Apt devait rejoindre Sault par la RN 543, une première escarmouche ayant eu lieu le 4 août 1944 avec une patrouille allemande. Sur ordre du colonel Beyne, des groupes de résistants furent placés en embuscade à deux kilomètres au sud du château, sur une colline dominant un profond ravin. Outre des grenades, ils avaient à leur disposition 4 mitrailleuses et 16 fusils mitrailleurs.

Dès que la colonne arriva à portée, l’attaque fut déclenchée, et cloua sur place la tête du convoi. La seule réaction aux tirs et aux grenades fut celle d’un camion masqué par un virage dont les occupants réussirent à mettre leur mitrailleuse en batterie. Cette ultime tentative avorta sous un jet de grenades. Ordre fut alors donné de décrocher.
En 12 minutes, ces dizaines de soldats allemands avaient été mis hors de combat, un matériel considérable détruit, tandis que les maquisards pouvaient se retirer avec tout leur équipement et seulement six blessés.

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Alain Cathala

Sainte-Eulalie-de-Cernon

… au cœur de l’Occitanie

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Narbonne

Via Narbo, musée archéologie antique romain. À voir absolument, c’est un émerveillement.
Une visite qui se fait dans un silence quasi religieux.

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Canal Paul Riquet

Ici à Poilhes, (se prononce Poye), dans l’Hérault.

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Christophe Kilou

Une belle balade !

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Sylvie Leleu

Mais… c’est notre Valérian !

Eh oui, c’est bien moi ! L’article est paru il y a quelques mois mais visiblement il est ressorti récemment ! La vidéo du voyage est disponible sur YouTube (chercher France-Jordanie en stop).

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Giselle Penat-Laborde

Avignon

Le Pont Benezet… Été 1964, on ne parlait pas encore du réchauffement climatique.

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EN VENTE ICI !

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