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  • Les Quiz !
  • On raconte un peu, beaucoup, passionnément… Moi, je suis d’Auriol… L’église dévalisée…
    Coupo Santo… Jean Moulin… La ligne Maginot… La galette des Rois…
  • L’Apéro du 3 janvier !
  • Quelques images d’ici, de là, d’un peu plus loin…
  • Photos d’hier
  • La bibliothèque de Passadoc
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Claude Boyer

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Moi je suis d’Auriol !

Si un Provençal vous dit : “Ieù sieù d’Aurioù !” (Moi je suis d’Auriol !) en haussant les épaules, c’est qu’il se fiche complètement de la chose dont vous vous entretenez avec lui.

Mais comment et pourquoi donc Auriol, cette commune des Bouches du Rhône limitrophe du Var se trouve t-elle impliquée dans cette expression que j’ignorais totalement ? C’est Mestre Adrieù Abbe qui me l’a expliquée au coin du feu qui crépitait dans la cheminée de sa bastide… Écoutez plutôt : voici l’histoire que n’aurait pas désavouée Alphonse Daudet pour la confier à son curé de Cucugnan.

À quelques kilomètres au sud d’Auriol, en prenant la route d’Aubagne, vous passerez par le village de Roquevaire. Un dimanche de printemps, l’abbé de Roquevaire profitant que son église est pleine de pécheurs se lance dans un prêche dithyrambique. Il promet aux mécréants de rôtir dans les flammes éternelles de l’Enfer s’il leur prenait l’idée saugrenue de s’éloigner de la protection du Seigneur en ne fréquentant plus assidument la Sainte Église.

Très en verve ce jour-là, le curé harangue tant et si bien ses ouailles que toutes sont décomposées par la peur… Sauf un homme au fond de l’église ; un sourire béat fend son visage d’une oreille à l’autre.

À la fin de l’office, tout le monde vient le voir pour lui demander pourquoi il n’avait pas ressenti la peur du châtiment divin, ce à quoi il répondit en haussant les épaules :
Ieù sieù d’Aurioù !
… sous-entendu : Je suis venu à la messe car j’étais de passage mais vu que je suis d’Auriol, je ne suis pas concerné.

Merci André Abbe d’avoir parfait mon éducation provençale !

Image : L’acteur Fernand Sardou dans Le Curé de Cucugnan, un film de Marcel Pagnol.

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Jean Paul Dubroca

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L’église dévalisée

Dans la nuit du dimanche 6 au lundi 7 janvier 1895, des malfaiteurs brisent les portes de l’église du village d’Ampus (Var). Au petit matin, on constate la disparition du ciboire, du calice et de l’ostensoir, c’est-à-dire tous les vases sacrés de quelque valeur.

Dans Le Petit Var du 9 janvier 1895, on lira : Dans la sacristie, tout a été fouillé et chamboulé, mais les malfaiteurs n’ont découvert et emporté que 4 ou 5 francs de monnaie de billon. La nuit précédente, c’est un cabanon d’Ampus qui avait été visité nuitamment et des poules avaient disparu dans la volière. L’enquête est en tout cas confiée à l’autorité judiciaire de Draguignan, sans résultat apparent, d’après nos recherches.

Photo : GénéProvence

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Alain Cathala

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Coupo Santo

Voici un texte qui va faire grand plaisir à ceux qui connaissent la langue provençale… Les autres joueront avec les mots !

RAÇO LATINO
Dissate, lou 25 de Mai 1878, au bèu mitan de la plaço dóu Peirou, à Mount-Pelié, davans uno foulo estrambourdado, ounte tóuti li nacioun de raço latino èron represèntado, lou Grand Felibre Prouvençau, F Mistral, mandavo per lou proumié cop dins l’èr de la Prouvènço, lou Sirventès abrasa à la Raço Latino. N’en vaqui quauqui estra. Quant sarian, vuei, pèr declama ansin que lou Mestre ?

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Philippe Natalini

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Jean Moulin… janvier 1942

Le 2 janvier 1942, c’est nuit de pleine lune. Vers 3 h 30 du matin, au-dessus des Alpilles, quatre parachutes s’ouvrent pour se poser quelque part dans les marais des Baux, entre Fontvieille, Mouriès et Eygalières. Trois hommes et un poste de radio viennent de quitter la trappe d’un bombardier Whitley de la Royal Air Force.

La nuit est glaciale, le mistral puissant, la lune illumine le maquis provençal. Parti des environs de Londres au soir du 1er janvier, le préfet Jean Moulin, rallié à la France libre après avoir été révoqué par Vichy, vient de retrouver clandestinement le sol de Provence, alors encore en zone libre.

Il est accompagné de deux hommes très tôt ralliés à la France libre, Raymond Fassin, son officier d’opérations et Hervé Monjaret, son “radio” – flanqué de son poste émetteur (le 4e parachute).

Personne au sol pour les accueillir, l’opération doit rester secrète. Les 3 hommes se regroupent non sans mal dans le froid de cette nuit provençale, puis dissimulent leurs équipements de saut et enterrent leur précieuse radio, avant que se mettre en route à travers la garrigue. Ils marcheront une vingtaine de kilomètres jusqu’à la Bergerie de Jean Moulin où ils s’y abriteront deux jours.

Quelques semaines plus tard va débuter la mission Rex, et s’enchaîneront les heures sombres, dangereuses et harassantes pour convaincre les mouvements de résistance d’unir leurs forces (les “M.U.R.” verront le jour en janvier 1943) et de se rallier au général de Gaulle. Ensuite, non sans heurts et difficultés, ce seront les anciens partis politiques et syndicats que Moulin réussira à amener à la même table que les résistants : ainsi sera créé, toujours clandestinement, le Conseil national de la Résistance, qui siègera pour la première fois à Paris le 27 mai 1943, et consacrera de Gaulle comme seul chef de la France en guerre.

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La ligne Maginot

Le 04 janvier 1930, une loi était votée, présentée en décembre 1929 par le ministre de la Guerre André Maginot. Cette loi décidait de la construction d’une ligne de fortifications allant des bords de la Méditerranée jusqu’à la frontière belge.

Après qu’un crédit de 3,3 milliards de francs ait été débloqué, la “ligne Maginot” sera achevée 5 ans plus tard. Cette ligne fortifiée s’étendra sur les frontières orientales de la France, sauf sur le massif des Ardennes jugé infranchissable par les autorités militaires de l’époque.

En Provence, certains des ouvrages de cette ligne de défense hors normes ont été restaurés par des bénévoles et sont ouverts au public, visitables, entre autre le fort Saint-Roch ou l’ouvrage de l’Agaisen à Sospel (06).

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La galette des rois

Voici l’histoire la plus connue concernant l’origine de la galette des rois ! La plus connue… peut-être… elle est en tout cas différente de l’histoire racontée dans “La Gazette de Passadoc”.

Clic ! 49

Tout le monde connaît l’histoire des rois mages qui, guidés par une étoile, se rendirent à Bethléem rendre hommage à l’enfant Jésus. Le premier s’appelait Gaspard. Il avait le teint clair des Européens, et apportait de l’or. Le second, Melchior, avait la peau brune des gens de Palestine et d’Arabie. Celui-là était porteur d’encens. Le troisième, Balthazar, était couleur de nuit sans lune et ses dents brillaient comme brillent les dents des Africains. Ce dernier offrit à l’enfant Jésus de la myrrhe.

On sait moins ce qui leur advint sur le chemin du retour. Ils étaient savants en beaucoup de choses, certes, mais cela n’empêcha point qu’ils se perdirent bel et bien, n’ayant plus le secours de l’étoile pour les aider. Après avoir erré plusieurs jours dans le désert, à bout de nourriture et sans eau, ils aperçurent enfin une misérable cahute devant laquelle se tenaient un couple et deux enfants. Les joues décharnées, les yeux brillants de faim, ils firent pourtant bon accueil aux mages, les invitèrent à entrer, et leur offrirent un peu du peu qu’ils avaient : de l’eau pour se rafraîchir.
C’est que nous avons faim aussi, dit Melchior. Un peu de pain, même rassis, ferait l’affaire.
– Hélas, soupira la femme, nous n’avons plus qu’un peu de farine, de lait, d’huile d’olive, une noisette de beurre ; juste de quoi faire une galette que nous partagerons entre les enfants. Ensuite, il ne nous restera plus qu’à nous jeter dans le puits ou à mourir de faim.

Les mages se regardèrent.
Faites la galette ma brave femme, dit Gaspard.
La femme obéit. La galette était tout juste suffisante pour une personne. Gaspard, qui avait le teint clair des Européens, plia la pâte en deux, et la galette doubla en volume. Melchior, le mage à la peau brune des gens de Palestine et d’Arabie, plia de nouveau la pâte en deux, et il y en eu pour quatre. Balthazar, le roi couleur de nuit sans lune, plia encore la pâte en deux, et il y en eut pour huit.

Le couple remercia chaleureusement les mages. La femme étala la pâte et mit la galette à cuire. Elle était dorée à point. L’homme se gratta la tête, le couteau à la main.
C’est que cette galette est une galette pour huit, et nous sommes sept. Le partage sera difficile.
– La huitième part est celle du mendiant, dit Balthazar.
– Quel mendiant, dit homme ?
– Celui qui vient et que vous ne voyez pas encore.

À ce moment-là le plus jeune des enfants, un garçon, recracha quelque chose. C’était une bague que Melchior avait glissée volontairement ou non, l’histoire ne le dit pas, dans la pâte. L’enfant voulut rendre le bijou. Le mage sourit, ôta la couronne de sa tête et en coiffa l’enfant.
– Tout enfant est roi, dit-il. Tel est le message que délivrera un autre enfant, né il y a peu non loin d’ici. Pour commémorer ce jour, je veux que chaque année on fasse une galette, qu’on n’oublie pas la part du pauvre, qu’on y glisse une fève pour désigner un roi ou une reine, ne serait-ce que pour une journée.

Les pauvres gens promirent de respecter la volonté des mages. C’est ainsi que naquit la tradition de la galette des rois, qu’elle se répandit, et qu’on se la transmit jusqu’à nos jours.

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Sympathique rencontre mensuelle !
Au sommaire de janvier : une poésie des siècles passés contée par Monia et André…
un p’tit tour à Collioure en compagnie de Claude… une jolie vidéo de Valérian … 
la bonne humeur d’Alain, de François et de Jeanne… 
Bref tout ce qui fait un apéro agréable ! Le prochain : 6 février à 18 h 30.
[En temps voulu, un lien serait indiqué sur “Groupe Passadoc”]

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Maryse Laugier

Valderoure (Alpes Maritimes)… Original non !

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Système de troc !

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Gilles Baratini

Lever de soleil à Cogolin.

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Patricia Tritiapat Gueirard

Soleil couchant à Carqueiranne (Var) – Timide soleil… mais une jolie lumière.

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Alain Cathala

La cathédrale d’Albi.

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Paul Martin

Nîmes – 1905

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Alain Cathala

Lorsque Montpellier quartier Celleneuve avait sa gare
en direction La Boissiére, Aniane, Gignac, Clermont l’Hérault
et une voie à Gignac qui partait sur Lodeve…

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Au début du 20e siècle, Montpellier possédait ses arènes (rue de la Méditerranée).

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La Tour de la Babote, une des anciennes portes de la ville de Montpellier, dont le vrai nom est Tour de l’Observatoire. En 1800 et quelques, un homme voulant créer le parachute s’est élancé du haut de la tour et je vous laisse imaginer comment il est arrivé en bas…. Mort, écrasé

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Il y a 100 ans…

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Le laitier à domicile !

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Guy Bouyer

Roquebrune-sur-Argens dans les années 30

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EN VENTE ICI

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