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- Du nouveau chez Passadoc !
Les administrateurs communiquent… - On raconte un peu, beaucoup, passionnément.
Jacques Verdollin… La chasse !… Larressingle… Franck Arnal… - Un quiz !
- Quelques images d’ici, d’ailleurs, d’un peu plus loin…
- Du côté de Abbe.Photo !
La placette Mayol… Maltraitance animale… Corso fleuri ou Halloween ?… Le “Pass Muy Provence”, vous connaissez ? - Post-it Infos
- La bibliothèque de Passadoc
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Les Administrateurs communiquent !
Amies Passadociennes, Amis Passadociens, bonjour !
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Les photos devront être des clichés personnels, non copiés sur le net ; les textes seront écrits par vous.
Nous comptons sur votre participation. Merci et à très bientôt !
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Passadoc
Jacques Verdollin
Il naît à Annot, aujourd’hui dans les Alpes-de-Haute-Provence, le 29 novembre 1738.
Il fut tout à la fois notaire, juge de paix, avocat et plusieurs fois maire de la ville dès l’âge de 25 ans.
Procureur général du département des Basses Alpes et député à la Constituante et à la Convention de Paris (future Assemblée Nationale) dès 1792.
Il est élu à la sénéchaussée d’Aix-en-Provence, dont il refuse la députation comme suppléant pour lui préférer son élection comme député de la sénéchaussée de Draguignan. Il est président adjoint de l’assemblée du Tiers État en mai 1789 et prête le serment du Jeu de paume. Avec les autres députés, il a juré de ne pas se séparer avant d’avoir donné à la France une Constitution. Il reste député du 27 avril 1789 au 30 septembre 1791.
Après l’élection de l’Assemblée législative, il est procureur général syndic des Basses-Alpes.
Malgré sa position sociale – il est issu d’une famille fortunée – il adhère immédiatement à la cause du peuple à la Révolution, prenant sans cesse la défense des opprimés.
C’est aussi un ardent défenseur de la langue provençale qu’il utilise pour clamer ses discours à ses pairs régionaux. Sa grande culture font de lui l’un des principaux rédacteurs de la Constitution et de la Déclaration des droits de l’homme.
Dès le 15 avril 1789, avec une mule chargée de ses malles, il part à pied d’Annot pour Versailles sous les acclamations de ses administrés admiratifs. Il met deux semaines pour atteindre Lyon où il prend la diligence.
Il meurt le 16 avril 1793 à l’âge de 54 ans, malade et épuisé par sa tâche et son angoisse d’être accusé de “modérantisme” car il a refusé de voter la mort de Louis XVI, votant pour son bannissement hors du pays.
Texte et photo : Claude Boyer.
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La chasse !
C’est une institution pour certains.
Mais une fois la bête tuée, non seulement il faut la dépecer mais il faut aussi faire le partage entre les différents participants à la battue.
Sur ces photos d’André Abbe, les morceaux sont numérotés et seront attribués par tirage au sort.
– Connaissez-vous d’autres moyens utilisés pour satisfaire tous les Nemrods ? demande Claude Boyer.
Question à laquelle répond Marie-Odile Beraud :
– Parfois celui qui l’a tué, a droit au meilleur morceau.
Sans doute un cuissot !
Texte : Claude Boyer.
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Larressingle
C’est un petit village fortifié situé à quelques kilomètres de Condom, sur le territoire du Grand Site Occitanie “Armagnac Abbaye et Cités”, il fait partie des “Plus Beaux Villages de France”.
Village du XIIIe siècle, souvent appelé la petite Carcassonne du Gers, c’est le témoin vivant et pittoresque de l’architecture médiévale.
D’après la légende, il tirerait son nom de l’époque gallo-romaine. Une unité de la légion romaine se heurtant à la résistance de la population locale aurait reçu de son commandant l’ordre de manœuvrer :
– Retro singuli !
soit : En arrière un par un.
Une autre étymologie serait liée au latin “cingulum », enceinte de donjon féodal et à la syllabe “re“, réfection, reconstruction, pour devenir aujourd’hui Larressingle.
Il se situe sur le GR 65, sur le chemin de Compostelle. De nombreux pèlerins y font une halte pour la nuit.
Texte : Claude Boyer – Photos : Marie-Odile Beraud.
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Philippe Natalini
Frank Arnal
Récit publié dans “Groupe Passadoc” le lundi 31 octobre.
Né le 30 octobre 1898 à Vialas (Lozère), Frank Arnal est décédé le 23 juin 1985 à Carqueiranne (Var). Il était docteur en pharmacie et a été, lors de la seconde guerre mondiale, le chef régional du réseau “Bar”.
De 1938 à 1940, Frank Arnal préside le syndicat des pharmaciens du Var.
Mobilisé d’avril à juillet 1940, il reprend le combat dans la Résistance dès l’armistice, au sein des réseaux F2, Etoile, Ritz Crocus. Il est arrêté le 31 octobre 1941 et détenu jusqu’au 1er mai 1942 au Fort Saint-Nicolas, mais il n’est pas inculpé.
Après le sabordage de la flotte à Toulon en novembre 1942, Frank Arnal rassemble, organise et dirige les premiers éléments de la Résistance dans la marine. Il devient le chef régional du service de renseignements du Mouvement de libération nationale pour la région R2 qui deviendra réseau Gallia RPA-BAR.
Il reçoit des équipes antisabotages venues d’Alger et établit avec leurs chefs la mise en place du plan d’insurrection. Il participe aux combats pour la libération de Toulon, combats au cours desquels il est blessé le 21 août 1944.
Ses services de guerre sont récompensés par la cravate de commandeur de la Légion d’honneur, la médaille de la Résistance avec rosette, la croix de guerre (1939-1945) et la croix d’officier de l’Empire britannique.
À la Libération, il est nommé :
– Président du Comité départemental de la Libération (1943-1944) de Toulon.
– Président de la délégation spéciale pour remplir les fonctions de maire du 4 septembre 1944 au 18 mai 1945. Il est chargé de gérer les intérêts de la ville jusqu’aux élections suivantes.
– Député du Var de 1946 à 1958.
– Secrétaire d’État de la Marine du 17 juin 1957 au 6 novembre 1957.
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Philippe Levieux
Réserve des Monts d’Azur [photo parue sur Groupe Passadoc le vendredi 28 octobre]
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Gilles Barattini
Parc du Queyras [photo parue sur Groupe Passadoc le lundi 31 octobre]
Parc du Queyras [photo parue sur Groupe Passadoc le samedi 29 octobre]
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La placette Mayol…
Dimanche 30 octobre – Giselle Penat-Laborde se souvient…
Quartier qui me reste familier, même si je fus plus souvent aux Douanes, au bas du village, où se trouvait la maison familiale des Penat.
Mes grands-parents maternels, Joseph Heraud et Charlotte Heraud, née Veillan, habitaient au n° 6 de l’impasse Barbacane. Ils en occupaient le 1er étage.
Au 2e étage habitait notre tante “Abbe”, dont je garde un vif souvenir : elle était la sœur de mon arrière grand-mère, Thérèse Fabre, épouse Veillan, mère de ma grand-mère Marie-Charlotte Veillan, épouse Heraud.
Marie-Louise FABRE, épouse ABBE
Louise et Louiset … Ils étaient les heureux propriétaires des terrains de Sainte-Anne/Jas de Callian, qu’ils léguèrent à maman (en fait à mon grand-père HERAUD, maman étant encore mineure à l’époque).
Après son décès, en 1958, mes grands-parents louèrent son appartement à Colette et Claude Salvetti qui y restèrent avec leur famille pas loin de 40 ans. Ensuite je l’ai occupé moi-même, avant de retourner rue des Douanes, durant quelques années le 2e étage et le 3e mansardé et transformé en bureau.
Nous avions du 2e et du 3e une vue superbe sur tout le quartier !
Le quartier de l’Église évoque aussi pour moi les souvenirs du catéchisme, de l’Abbé Deschamps, des familles Corgnolo et Taïeb… et d’autres personnes qui habitaient dans tout ce secteur du vieux village…
Texte du 30 octobre.
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Maltraitance animale…
Polémique en vue !
André Abbe :
Je viens de lire que 400 philosophes ont signé une pétition pour qu’on cesse de maltraiter les animaux et de manger de la viande animale.
Le mammifère omnivore que je suis se révolte à l’idée de devoir devenir un jour végétarien ou végétalien.
Les dits philosophes devraient d’abord demander aux animaux carnivores de cesser de manger les herbivores.
Si on cessait d’élever des animaux domestiques, nos paysages changeraient irrémédiablement. Nos philosophes ne reconnaîtraient plus rien en se promenant dans le Mercantour après la disparition des alpages…
La photo d’André Abbe est un souvenir de son ami berger Julien Raynaud.
La cabane se trouve sur le Mont Mounier, dans le Mercantour (Alpes Maritimes).
Et la conversation continue !
Claude Boyer
– Sujet glissant en effet…Tout comme André je n’ai pas l’intention de devenir végétarien. Une daube de sanglier, un côte de bœuf ou une bavette à l’échalote – accompagnés d’un Côtes de Provence évidemment ! – ne me font pas peur…
Au Carrefour des Mondes
– Le régime de la diversité mais aussi une démarche naturelle selon ses propres besoins.
Le patrimoine se perd et l’homme dans un souci de contrôle s’égare. Le loup loin des troupeaux, quelle bonne idée.
Tout n’est plus que spectacle et le parfum de serpolet s’éloigne au profit des clubs de jet-ski tambourinant de leurs bruyants moteurs faisant trembler l’horizon.
Le monde change, alors continuons de le photographier, cher André.
Angèle Bertrand
– Nous ne sommes pas obligés de maltraiter les animaux en les élevant dans des conditions déplorables, en leur infligeant de lourdes souffrances physiques et psychologiques, sans respecter leurs besoins naturels pour consommer de la viande. Élever et respecter l’animal, le tuer avec dignité, c’est faire moins de profit.
Sandrine Maréchal
– Comme dit Claude Boyer, c’est un sujet glissant. Moi je crois que dans tous les cas il faut éviter les excès, la surconsommation n’est pas bonne mais l’absence de consommation ne l’est pas forcément non plus.
Par contre, il est vrai que la vie des bêtes est parfois difficile selon dans quelle exploitation elles se situent et c’est là que nous avons des améliorations à faire.
De plus question survie, nous sommes tous issus de cueilleurs chasseurs donc nous restons des omnivores dont je fais ardemment partie !
Et paradoxalement je n’aime pas la chasse… à outrance comme elle se pratique depuis plusieurs années. Les animaux n’ont aucune chance de s’en sortir face aux fusils. Le temps des arcs, des flèches et des lances, ce serait bien que ça revienne un petit peu pour que la chasse soit plus équitable. Pardon mais il faut quand même que je le dise : avant les chasseurs étaient en treillis pour ne pas être vus dans la forêt ; maintenant les chasseurs sont en orange fluo dans les forêts… Des fois qu’ils se chassent entre eux. !
Sujet glissant également.
Et à tous ces bonnes têtes pensantes qui prônent le végétalisme et le végétarisme se sont-elles posées la question de ce que ressent une carotte quand on la croque à pleines dents ? Souffre-t-elle? A-t-elle peur ? J’aurais envie de leur poser la question !
Quand est-ce que l’homme arrêtera de hiérarchiser le vivant ?
Jean Philippe Tinois
– Je suis pour un élevage respectueux, il y a un point fondamental qui devrait sauter aux yeux de ces abrutis, c’est que sans consommation il n’y a pas élevage et sans élevage (respectueux j’insiste) il n’y a pas existence de ces animaux ; autrement dit, eux les tuent avant qu’ils existent.
On mourra tous un jour, les animaux d’élevage aussi.
Bien sûr, élever 200 poulets au mètre carré, on a envie de tuer l’éleveur ; une truie qui ne voit pas le jour et allaite de force coincée sous des barres de fer, je dis non.
Par contre un mouton qui est né, a été allaité, a couru dans l’herbe en faisant le con, est devenu adulte et avant de sombrer dans une vieillesse de toute façon dégradante, a nourri d’autres êtres qui vont faire revivre d’autres de ses congénères, qu’est-ce que ces philosophes viennent nous casser les noix ?
Je repense à une phrase de Coluche peut-être un peu dure ou vexante pour les mecs de gauche mais c’était une de ses façons de voir : “Un mec de droite il veut pas manger de viande il en achète pas, un écolo gaucho il veut pas manger de viande, il le crie à tout le monde et puis après il fait des manifestations pour dénoncer l’affreuse condition animale ; pour finir il te traite d’assassin”.
Pour le reste, je suis d’accord : les troupeaux ont sur notre paysage montagneux un impact que peu de gens connaissent, qu’ils se promènent dans les endroits où il n’y a plus de troupeaux et ils ne seront pas déçus du voyage ; c’est eux et les animaux sauvages qui sont les mieux à même de créer les sentiers les plus logiques. Bon je m’arrête je sens que je vais m’énerver !
Dessine-moi un mouton ! (Saint-Exupéry)
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Corso ou Halloween ?
35 ans séparent ces deux photos d’André Abbe.
29 commentaires ! Et résultat des votes : une large majorité pour le corso !
Jackie Durand
Ce n’est pas comparable, le corso fleuri est sans contexte une très belle fête à renouveler mais la journée d’Halloween à Roquebrune a été très réussie ; c’était un réel plaisir de voir l’animation qui régnait au village grâce à tous ces enfants superbement bien déguisés.
Jean-Pierre Violino
Surtout pas Halloween… cette absurdité venue d’outre-Atlantique pour nous faire acheter et dépenser !
Jeanne Monin
“Absurdité”, je veux bien !
Mais “venue d’outre-Atlantique”, pas vraiment.
[Je ne joue pas les bas-bleus ; c’est jusque que mon alliance est bretonne et que je ne peux laisser passer ça !]
Car à l’origine, c’est une fête irlandaise venue du fin fond des temps : 2 500 ans ; et bien avant la citrouille, c’est un gros navet blanc ou une belle betterave qu’on creuse en tête hideuse à faire peur.
Certains historiens ne sont pas d’accord affirmant qu’il s’agit d’une célébration bien de chez nous apparue au Moyen Âge.
Quoi qu’il en soit, quand ils partent aux Amériques, les Irlandais embarquent armes, bagages, coutumes, et donc “All Hallows’ Day”. Ça plaît beaucoup là-bas ! Et dans les années 2000, ça nous revient…
“Côté mercantile”… sans doute. Mais acheter quelques bonbons ne ruinent point et ça fait briller de plaisir les yeux des petits enfants. Il me semble que cette “habitude” s’essouffle : je n’eus que deux coups de sonnette cette année et comme j’avais oublié d’acheter les petites friandises, lâchement”, je n’ai pas répondu !
Photo J. M.
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André Abbe
Le “Pass My Provence”… vous connaissez ?
Ce “Pass My Provence” ne s’adresse pas aux anglophones en visite mais aux habitants des Bouches du Rhône ! Il leur propose, à l’occasion de la visite d’un monument, d’un site, d’un musée du département, d’offrir un billet gratuit à la personne qui accompagne quelqu’un qui aura payé son billet.
Cent cinquante ans après avoir voulu abandonner le provençal au profit du français, des renégats provençaux sont prêts à abandonner le français au profit de l’anglais, au nom d’une modernité de façade.
En plus, “Pass My Provence” n’évoque rien. Il faut lire l’explication qui suit pour comprendre.
Je suis varois, je ne devrais pas me mettre en colère, ce “Pass My Provence” ne me concerne pas.
“The Baux of Provence in the Marvoulous Alpilles, with Olive Trees in the Foreground… by André Abbe”, précise François, taquin !
Car il aurait pu écrire quelque chose comme : “Les Baux de Provence dans les Alpilles Merveilleuses, avec des oliviers en premier plan“ !
Jean-Pierre Violino
Nos élites ont abandonné le français … la langue officielle de l’Europe est l’anglais alors que le Royaume-Uni n’en fait plus parti. Dans les musées en Italie tout est écrit en anglais plus rien en français… alors…
Jeanne Monin
Belle colère d’André Abbe !
Bien sûr qu’il faut s’insurger contre cet anglais trop envahissant ! même s’il est entré par ruse dans notre vocabulaire avec “week-end” et “tramway” par exemple.
Saine révolte, bien que l’anglais ait déjà gagné ; il est partout : dans le scientifique, dans le commerce et ne parlons pas de l’informatique ! Je lutte à ma façon – microscopiquement, nanoscopiquement ! – en utilisant “courriel” de préférence à “email”.
Mais comme tout le monde, je mange des sandwichs, des steack-frites, ou un hot-dog… Me vois mal demander un “chien-chaud”…
À côté de “Sauvons le français !”, il nous faut aussi sauver les langues régionales. Quel boulot !
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Post-it Infos !
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