
L'hebdo 195
Allo !
Les cabines téléphoniques… Elles étaient hautes de 2,40 m, profondes et larges de plus d’1 m. Aujourd’hui, un petit boîtier de 14 x 7 x 1 cm nous relie à la terre entière !
Leur belle aventure commence dès 1885 : des cabines téléphoniques sont ouvertes sur les réseaux de l’État et à partir de 1889 sur l’ensemble des réseaux français ; elles vont être installées un peu partout dans les lieux publics, les bureaux de postes, les cafés.
On raconte que les premiers téléphones de cabines étaient horizontaux, posés sur une tablette, ce qui causait problème aux hommes chapeautés de haut-de-forme : ils devaient se pencher, écrasant leurs couvre-chefs sur la paroi. Insupportable ! On modifia la position en fixant l’appareil verticalement.
Octobre 1955. La première cabine téléphonique installée sur la voie publique* est inaugurée par Édouard Bonnefous, alors ministre des PTT. Petit à petit, tout le territoire en est équipé. Quarante ans plus tard, quand apparaissent les téléphones mobiles, elles sont de moins en moins utilisées et vont disparaître des paysages urbains et ruraux. Certaines sont conservées et transformées en « boîtes à livres ».
Reste qu’elles occupent une place importante dans certains films : La Mort aux trousses (A. Hitchcock, 1959), Les Oiseaux (A. Hitchcock, 1962). Et ces images de Michel Blanc dans Viens chez moi, j’habite chez une copine (P. Leconte,1981) :
– Comment ? Allo ? J’entends rien ! Parle plus fort !… Il va falloir que je raccroche, j’ai plus de pièces !
Eh oui… pour obtenir la tonalité, il fallait d’abord glisser un jeton ou une pièce de monnaie dans l’appareil !
Jeanne Monin
Recherches sur plusieurs sites.
* Paris – Saint-Germain-des-Près.
Allô, allô, tu m’entends?
Est-ce qu’il fait beau temps
Vers Saint-Raphaël ?
Ici, même sous la pluie
L’odeur me poursuit
D’un peu d’Estérel…

- Les échos de la semaine
Menton
Venise
La vallée Pellis
Un quiz !
Oh ! mon bateau !
- Passadoc
Promenade-Conférence
Menton

Venise

La vallée Pellis

Quand j’étais gamin, nous allions assez souvent dans le Piémont ; mes parents ne parlant pas l’italien s’exprimaient en Provençal et ça passait très bien… Bien évidemment il n’était pas question de discussion à bâtons rompus, mais si les interlocuteurs parlaient lentement en articulant bien, tout le monde se comprenait.
Chantal Bain Taxil
Aucun souci dans le Piémont, vallée de Comboscure : ils parlent le même provençal que nous.
Un quiz !


« La maison du fada » ou encore « la maison des cent regards »…
La maison du fada : c’est ainsi que les Marseillais ont également surnommé la « Cité radieuse de Marseille« , construite (1946-1952) par Le Corbusier. Une architecture moderne, « un village en hauteur », des appartements duplex, des rues intérieures. Aujourd’hui, classée au patrimoine mondial de l’Unesco.
Oh ! mon bateau !


Promenade-Conférence dans Roquebrune-sur-Argens

Cités dans La Gazette : André Abbe – Chantal Bain Taxil – Claude Boyer – Géraldine Lombard-Violino – Jeanne Monin – Giselle Penat-Laborde – Jean-Pierre Violino.
Rédactrice en chef : Jeanne Monin

