La Gazette de Passadoc – N° 194

L'hebdo 194

Le chant des sirènes

Le chant des sirènes… Bien sûr, on pense à Ulysse qui veut entendre les voix envoûtantes de ces créatures, mi-femme mi-oiseau. Elles n’ont pas bonne réputation car par leurs chants, elles attirent les marins vers les récifs où se briseront les bateaux, après quoi elles les dévorent. C’est du moins ce qu’Homère raconte !

Andersen est plus romantique…  À 15 ans, sa petite sirène qui vit au fond de la mer est autorisée à découvrir le monde extérieur… une tempête se déclenche… un navire chavire… un prince tombe à l’eau et suffoque…  Va-t-il se noyer ? Que nenni !  La petite sirène le sauve d’une mort certaine et découvre le monde des humains dont elle voudrait faire partie pour retrouver le beau jeune homme et, pourquoi pas, l’épouser ! Après le récit se complique… il est question de sorcière, de philtre puissant qui débarrasserait la petite de sa queue de poisson.

– Mais que viennent faire ces histoires de sirènes dans La Gazette ?

C’est à cause de la photo d’un lamantin qu’a proposé André Abbe !

Jeanne Monin

Aquarium

Claude Boyer
Lamantin…
Son nom vient de son chant comparable à une lamentation. De plus, lorsque les femelles allaitent, leurs mamelles s’hypertrophient ce qui n’a pas manqué d’exacerber les fantasmes des marins – compagnons de Christophe Colomb par exemple – privés de dames depuis de long mois.

Chant, mamelles, queue de poisson, un peu d’imagination… et voilà une sirène !

 

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    L’ostau Abbe

Un quiz !

Recherches → Claude Boyer

Giselle Penat-Laborde
Auguste Escoffier, le grand chef cuisinier et ambassadeur de la cuisine moderne française à travers le monde.

Souvenirs d’une émission TV → Secrets d’histoire (Stéphane Bern) assez récente sur les grands cuisiniers français : Vatel, Carême, Escoffier. Trois grandes figures de la gastronomie française qui mirent leur talent au service des plus grands…
Visages encore bien imprégnés dans ma mémoire à trous, dont celui du grand chef Escoffier.
 

Jean-Jacques Murat
Dins aquest temps(1905-1935) de ripalhas, de palacis per quauquei cataus, lei vinhairons dau miegjorn se revoutèron mai d’un còp ; Clemenceau, senator dau Var, lo 25 aoust de 1914, n’en apond ai saloperiás de Joffre, Messimy, Gervais, sorgents de l’afair dau 15enc Còrs, e mai d’un “fusilhat per l’exemple” … per una endròna Escoffier, carrierau Clemenceau, quant de plaças, d’avengadas, de baloards dau 15 enc Còrs o Odde fan fauta … / 

Dans cette période de bombance(1905-1935), de palaces pour quelques riches, les vignerons du Midi se sont révoltés plus d’un fois. Clemenceau, alors sénateur du Var, le 25 aout 1904, en rajoute aux mensonges de Joffre, Messimy, Gervais, les coupables de l’affaire du 15e Corps (*) et donc de plus d’un “fusillé pour l’exemple” … 
Pour une impasse Escoffier, une ruelle Clémenceau combien manque-t-il de places, d’avenues, de boulevard du 15e Corps, Auguste Odde …
(*) nb : les corps d’armée française se notent en chiffres arabes, les chiffres romains étant réservés à l’armée allemande (Claude Chanteloube).

La douane

Le retour des policiers et des douaniers à nos frontières nationales est envisagé. Il y a au moins 30 ans que je n’ai plus vu d’hommes en uniforme sur les sommets des cols des Alpes, côtés français et italien !

En 1999, c’est l’âne d’un berger qui nous avait accueillis au col de Larche. La présence d’une cabine téléphonique prouve que la photo ne date pas d’hier.

Je me sens aussi à l’aise dans la vallée de la Stura que dans celle de l’Ubaye et en l’absence des policiers et des douaniers, je ne me rends pas compte que je change de pays en franchissant le col.

[Texte et photo A. Abbe]

Sortir samedi !

Samedi 12 octobre – Salle Pierre Taxil au Muy (Var)

À 15 h :  l’association Acò m’agrado vous invite à assister à une représentation de « L’Homme-semence », une lecture illustrée du roman de Violette Ailhaud.

Il s’agit de l’histoire des femmes du village du Poil (Alpes de Haute Provence) en l’absence de leurs hommes partis à la guerre de 14.

Miquèla Bramerie, Violane Demange, Sylvie Martino et Véronique Moelle interprètent des chants en provençal, en alternance avec le texte en français.


André Abbe :
Je ne peux pas dire grand chose du spectacle, je ne l’ai pas encore vu, mais j’y assisterai le 12 !

Photo André Abbe - Miquèla Bramerie et son fils Thomas

L'ostau Abbe

Pour Ispahan ou Pondichéry : suivez les flèches !

Cités dans La Gazette : André Abbe – Claude Boyer – Jeanne Monin – Jean-Jacques Murat – Giselle Penat-Laborde

Rédactrice en Chef : Jeanne Monin