L'hebdo 192
Silence…
Tout est calme, tranquille… Parfois un souffle d’air agite mollement les feuilles du cerisier… De temps en temps, le bruissement d’ailes d’une mouche pressée trouble le silence… C’est l’heure de la sieste.
Et pour ce temps de repos, quoi de mieux qu’une chaise longue ?
Elle apparaît dans les jardins modestes en même temps que les congés payés de 1936. Auparavant, le luxueux “lit de jour” n’a de place que dans les salons bourgeois.
En fait, ce lit est un fauteuil profond, confortable, capitonné, recouvert de tissu plus ou moins luxueux ; l’assise est étirée afin qu’on puisse allonger les jambes. Selon les époques, on l’appelle “duchesse”, “veilleuse”, “méridienne”, “récamière”.
Avec les premières traversées transatlantiques, le “lit de repos” va prendre l’air… et se retrouver sur les ponts. Il va aussi changer de nom : le voici “transat” et il accompagne la mode des bains de soleil. Les “designers” vont travailler les formes, utiliser divers matériaux (bois, métal, bambou, osier, résine) ; peu à peu, ce mobilier d’été va se démocratiser ; aujourd’hui, il est partout dans les campings, sur les plages et bien sûr dans les jardins !
Jeanne Monin
Recherches sur divers sites.
Noelie Rebuffel Huys
– Très belle photo. Le repos des anciens était rare… et la chaise longue plus encore.
Kristel Schwartz Lions
– Un petit pénéquet !
[En provençal : une courte sieste]
Marie-Dominique Germain
– Qui ne sait pas coincé le doigt dans ces chaises longues…
– Yvan Audouard affirmait que “en Provence, le soleil se lève deux fois, le matin et après la sieste”.
– ♫♪♫♪ Aujourd’hui peut-être, ou alors demain.
Ce sacré soleil me donne la flemme ♪♪♫♪♪
- Les échos de la semaine
L’automne
Au centre du village
Reflets
Venise
La favouille - Passadoc
Le pèis et lo predicator
L'automne
Maryse Laugier
Ah ! les châtaignes grillées dans la poêle trouée sur les braises de la cheminée ! Quel souvenir…
Et tous les dérivés : crème de marrons, marrons glacés…
Les castaniers qui longent l’autoroute où il y a maintenant LIDL, et surtout les cosmétiques Thalgo qui avaient acheté en viager … alors qu’elles ont vécu très longtemps aux sœurs Savines, chapelières de leur état à Roquebrune.
Ont-ils un rapport avec le châtaigner ? J’ai un mal fou à en trouver un sur internet ; on y parle de bagarre, de castagne, mais rien sur le châtaigner.
Au centre du village
Échanges pour sourire entre Claude Boyer et Jeanne Monin
Claude
Savez-vous que la chèvre de M. Seguin a brouté l’herbe des champs entourant Draveil où Alphonse Daudet possédait une maison ?
Jeanne
Il paraît qu’elle était jolie… On raconte qu’elle avait une barbiche de sous-officier ! Étonnant pour une chèvre n’est-ce pas !
Claude
À l’époque, même en Essonne, il y avait de grands méchants loups…
Des loups féroces… tu n’as pas idée !
Et merci à Albert Vidalie, Georges Brassens, Jean de La Fontaine… et Alphonse Daudet bien sûr !
Reflets...
Photos André Abbe… Magnifiques !
Venise
André Abbe
En 2024, l’accès à Venise est devenu payant. Pas cher, 5 euros, et pas payant pour tout le monde, seulement pour ceux qui viennent pour la journée.
Jean-Philippe Tinois
Dans les hôtels on paye une taxe de séjour… Pour se garer à Saint-Raphaël, on paye les parkings…
Il y a peu pour aller en Guinée-Bissau, il fallait avoir un visa payé en espèces !! En passant par un organisme qui fait les démarches à Paris car une seule ambassade en France – même pour ce genre de transaction qui paraît être officielle – il était imposé un paiement intraçable ; ça me semblait improbable mais c’était pourtant là, sous mes yeux, le racket est partout…
L’autre jour, parti pour Regusse manger chez un ami qui tient un restaurant, j’ai poussé jusqu’à la cascade de Sillans. Surprise ! il faut payer pour aller la voir ! j’ai passé mon chemin de rage… L’argument toujours donné officiellement est qu’il faut limiter les temps de stationnement, qu’il faut entretenir les chemins, etc. Je pense que le seul argument, c’est que l’on tond le mouton à loisir exploitant ses besoins ou ses faiblesses.
Oui, je me calme, c’est promis !
La favouille
Claude Boyer
Souvenir… Une fois le matériel chargé dans la Juvaquatre, mon grand-père m’emmenait pêcher la soupe à Saint-Aygulf
Lo pèis e lo predicator
Cités dans La Gazette :
André Abbe – François Abbe – Claude Boyer – Marie-Dominique Germain – Maryse Laugier – Jeanne Monin – Noelie Rebuffel Huys – Kristel Schwartz – Jean-Philippe Tinois.
Rédactrice en chef :
Jeanne Monin