L'hebdo 172
Un festival !
Festival… un mot qu’on croirait vieux comme le monde mais qui n’apparaît qu’après 1830. On le dit venir d’Angleterre alors que l’Albion, ayant emprunté nostre festivel, ne fait que nous le rendre !
Le plus vieux festival de France ? D’après le ministère de la Culture, c’est Les Chorégies d’Orange (Vaucluse) : festival de musique classique, il fut fondé en 1869 par Hector Berlioz.
Mais aujourd’hui, les festivals sont divers et proposent tous les genres : musique classique, folklorique, musique contemporaine… festivals du livre, du cinéma, de la BD, du théâtre, etc.
On dénombre près de 7 300 festivals en France, dont quelque 1 250 dans les cinq régions qui forment l’Occitanie. Vous trouverez certainement celui qui vous convient !
Jeanne Monin
Sources diverses.
- Les échos de la semaine
C’est la fête !
La Statue de la Liberté
Qu’est-ce donc ?
Madame Clary
Les chèvres et la vigne
Les cartes postales
C'est la fête !
André Abbe
C’est une fête occitane atypique car il ne s’agit pas d’une fête religieuse.
La statue de la Liberté
Car d’autres régions sont citées : Damparis, dans le Jura, Ruoms en Ardèche, Brouzet dans le Gard, …
Jean-Philippe Tinois
– Du coup la “fake New York” ne date pas d’hier mais a simplement changé de dénomination. Comme pourrait dire un roi sans être contesté par sa cour : Cela n’est peut-être point la réalité mais il me plaît à le croire.
Dans un article cité par Claude Boyer, on lit :
“Pourquoi les Américains auraient-ils fait acheminer des tonnes de pierres venues d’Europe (le socle mesure quand même 47 mètres de haut, cela en faitdes bateaux !), leur auraient même fait traverser la Méditerranée puis l’Atlantique pour relier Cassis et New-York ? Alors qu’ils avaient des carrières sur place, dont une très célèbre à 130 km de New York, dans le Connecticut, qui alimentait à l’époque la plupart des grands chantiers new-yorkais ?…”
Gil Gianone
Effectivement, ayant habité le Valromey et connaissant bien l’histoire de cette contrée charmante, il a toujours été dit et même écrit dans des revues historiques locales que c’est le calcaire très dense et dur d’Hauteville – Lompnès qui aurait été utilisé pour l’édification du socle de la fameuse statue…
Mais en fait, ce serait du granite rose de la carrière américaine de Stony Creek dans le Connecticut qui a été mis en œuvre pour le dessus du socle, l’ensemble consistant en murs de béton coulé, de 6 mètres d’épaisseur. Comme quoi, il est des légendes tenaces ! Tant pis donc pour Hauteville et tant pis aussi pour Cassis… Il était plus logique et rationnel d’utiliser une pierre américaine que de transporter des blocs par mer.
Qu'est-ce donc ?
Fabriquée artisanalement en peau de mouton ou chèvre, on s’efforçait de choisir l’animal. L’animal était tué en hiver de préférence durant la lune vieille. On choisissait une femelle (les mâles sentaient mauvais) de moins de deux ou trois ans et n’ayant mis bas pas plus d’une ou deux fois.
Philippe Espinasse
– Photo de gauche c’est une bodega (prononcer boudègo ) ou craba (crabo) cornemuses de la Montagne Noire, région de Castres Mazamet. On dirait André Gabriel qui en joue. Sur la photo de droite des cornemuses du centre France (Berry). Donc ce ne sont pas des cornemuses de Provence. Il n’y a pas de cornemuse connue à ce jour qui soit originaire de Provence.
Madame Clary
Jean-Philippe Tinois
Des stations de ski… Ce concept en fait n’est pas très vieux ; les skis étaient un moyen de déplacement avant tout.
J’ai connu le ski où on apprenait à remonter en canard avec une méthode aussi très artistique et physique que nous montraient les locaux ou les militaires dont j’aurais du mal à faire la description mais qui ressemblait à une sorte de moulin à aube humain les skis tournant sur les côtés alternativement et rapidement excellent pour remonter une pente mais éprouvant physiquement. On apprenait la conversion aussi, chose qui a disparu je pense de l’enseignement de ce sport.
Mes premières vacances à la neige, je gagnais mes descentes à la force des bras et des jambes les tire-fesses étaient rares et les grands jours où ma mère trouvait que le budget permettait de prendre une carte de remontées dites mécaniques, le pisteur nous poinçonnait les passages comme à la Porte des Lilas…
On allait chercher le lait à l’étable à pieds avec ce silence, ces pas étouffés par le crissement de la neige gelée, ce parfum de vaches qui fumaient de leur dos en une vapeur condensée par le froid, la paille, l’odeur écœurante du lait chaud, le pot en aluminium avec le petit couvercle , il y avait la place pour l’élevage encore à ce temps là, familiale à taille humaine… Bon… oui je sais les choses changent …
Les chèvres et la vigne
Les cartes postales
Témoignage d’un temps bien révolu…
Une carte postale qu’on a choisie sur le présentoir pour raconter le voyage et deux mots… cela suffit, tout est dit.
Écrit ainsi, tout paraît simple mais il fallait acheter la carte, le timbre et trouver une boîte aux lettres.
– La démarche est la même aujourd’hui !
Pas tout à fait… Joséphine devait aussi trouver une plume et une bouteille d’encre.
Les Joséphine d’aujourd’hui tendent le bras… le clic d’un smartphone… Et quelques secondes plus tard les mille baisers sont arrivés !
- Cités dans La Gazette :
André Abbe
François Abbe
Claude Boyer
Philippe Espinasse
Gil Gianone
Jeanne Monin
Jean-Philippe Tinois - Rédactrice en chef
Jeanne Monin