L'hebdo 154
Il est minuit !
… et dans le monde entier, on n’entend qu’un joyeux cri : Bonne année !
On s’embrasse, on s’étreint, on se souhaite les meilleurs des bonheurs pour tous les jours à venir, on sourit, on chante, on trinque ! Bref, c’est la joie !
Moments de liesse qui hélas n’empêcheront pas les soucis, les chagrins de survenir… on aura bien le temps d’y penser le moment venu. Pour l’instant, on s’amuse !
Cette coutume est fort ancienne, “c’est l’une des traditions les plus vieilles du monde”, affirment des historiens. Selon les pays, les usages sont divers. Ainsi :
- En France, un peu partout, on s’embrasse sous le gui… En Provence, on préfère le houx !
- En Espagne, on mange un grain de raisin à chacun des douze coups de minuit,
- Au Danemark, on grimpe sur un siège pour sauter à pieds joints dans l’année nouvelle et on fracasse des assiettes contre les portes de ses amis : plus il y a de bris, plus on a d’amis !
- Aux Philippines, on porte des vêtements à pois qui assurent la chance pour toute l’année.
Coutume ancienne puisque :
- Des centaines d’années avant Jésus-Christ, les Romains marquaient déjà le Nouvel An d’une manière semblable à la nôtre, mais en mars. […] c’était un jour de fête publique. Les gens passaient la journée à jouer, manger et boire.*
- – 46 avant J.-C. : Jules César fait du 1er janvier le début officiel de l’année,
- Au Moyen Âge, nouvelle année et fêtes religieuses sont parfois mêlées.
- Aujourd’hui, presque tous les pays ont choisi le premier janvier pour célébrer l’an nouveau ; presque tous, car en Chine, tout est fonction de la position de la lune ; en 2024, ce sera le 10 février ; commencera alors l’année du Dragon qui promet prospérité et abondance !
Qu’elles que soient vos croyances, PASSADOC vous souhaite un doux printemps, un riche été, un automne rayonnant et un hiver heureux !
Jeanne Monin
Recherches sur plusieurs sites.
* Jean Scheid – Collège de France
Photos André Abbe
- Les échos de la semaine
Promenade en forêt
31 décembre !
En passant par Ubraye
La pierre d’orgueil
La maison de Roquebrune
Martel… - Passadoc
Et puis voici des fleurs…
Promenade en forêt
Trouver des truffes est exceptionnel. Les cuisiner en omelette dans la forêt est encore plus rare ! C’est pourtant ce que fit André Abbe en 1976 !
Cette photo de mon père est une de mes préférées. Il est ici avec Sabine Malherbe, la fille du peintre provençal Henri Pertus. Elle est entourée de ses deux fils, Eric (à gauche) et Christophe (au centre).
François Abbe
De lointains et bons souvenirs “truffiers” à l’hôtel-restaurant Troin de Jabron, une table du Pays du Verdon (et/ou haut-pays varois), bien connue à une époque, dont les propriétaires, la famille Troin, étaient de vieux amis et parents aussi de la famille.
31 décembre !
En passant par Ubraye
“Depuis plus de 50 ans, je photographie les inscriptions en provençal au hasard de mes déplacements. Alors que la langue perd ses locuteurs “naturels” (ceux qui la parlent en famille), ces inscriptions manifestent l’attachement que lui portent les gens du pays.
En 1985, j’avais photographié “Lou cantoun de Marie” à Ubraye, petit village des Alpes-de-Haute-Provence. Je ne suis plus passé par Ubraye depuis ce jour, j’espère que lou cantoun (le coin) y est encore.
André Abbe
La pierre d'Orgueil !
André Abbe
Les années se terminant par le chiffre 4 ont été riches en événements au cours des siècles passés, avec le plus souvent un lien avec des guerres et des batailles, mais pas que…
En 1864, il y a tout juste 160 ans, une météorite est tombée sur la commune d’Orgueil (Tarn et Garonne), non loin de Montauban.
Lorsque j’étais passé par là, il y a des années, j’avais naïvement pensé que l’imposant bloc du monument était la météorite en question.
Que nenni ! La météorite était de taille bien plus modeste (14 kg) ; en outre, des morceaux avaient été distribués aux plus grands musées du monde !
Bonne Année 2024 ! Avec l’espoir que le ciel ne nous tombe pas sur la tête.
Claude Boyer
On ne sait pas si elle est tombée une année finissant par 4 mais elle est tombée chez nous ! Regardez !
Jeanne Monin
D’après le magazine Géo Histoire*, c’était la seule frayeur des Gaulois !
“Le roi leur demande ce qu’ils craignent le plus, et il s’imagine qu’ils vont répondre : “Toi, Alexandre !“
Mais non, les Gaulois expliquent qu’ils ne craignent personne, qu’ils redoutent seulement que le ciel ne tombe sur eux.“
La maison de Roquebrune
Mon grand-père a perdu son père quand il avait 6 ans. Sa tante a donc choisi de le protéger. Elle a acheté une maison pour la famille.
C’est qu’au début, nous avons numérisé manuellement les images ; puis on s’est rendu compte que pour sauvegarder 100 000 photos d’ici 2030, il fallait accélérer le rythme.
Martel
Et puis voici des fleurs...
- Sont cités dans La Gazette :
André Abbe
François
Claude Boyer
Jeanne Monin
Giselle Penat-Laborde - Rédactrice en chef
Jeanne Monin