L'hebdo 151
Des lumières à foison…
Aujourd’hui, on n’imagine guère les noëls sans illuminations… À peine décembre commence-t-il qu’on enguirlande les arbres des avenues, des places et des placettes, que lanternes et bougies “électriques” sont partout dans les vitrines des commerçants, sur les balcons et dans les jardins citadins.
Vers 1960 apparaissent timidement les premières décorations lumineuses dans les villes. Actuellement, c’est partout une débauche de lumières surtout depuis que sont apparues les ampoules “led–basse consommation”.
On ne peut parler “guirlande” sans citer Edward Hibberd Johnson* à qui l’on doit la première guirlande électrique !
– Et nos lumières à nous, elles sont où ?
Patience… les voici !
Jeanne Monin
* 1846-1917 – Inventeur proche de Thomas Edison, né en Pennsylvanie, créateur de la première guirlande électrique → 1882.
Recherches sur divers sites.
- Les échos de la semaine
Qui s’y frotte, s’y pique.
Le moulin à huile
Bonjour Madame Laugier…
La vie de poulet !
Madame Colvert et Monsieur Mulard - Passadoc
Du côté de Draguignan…
Découvrez votre livre !
Qui s'y frotte, s'y pique.
François Abbe
Voici un mammillaria, ou plutôt un des mamillaires. Cette espèce en compte environ 120 !
Tout ça pour vous dire que cette photo d’archives a 39 ans (à quelque chose près l’âge de Jeanne et le mien réunis… tout au moins dans nos têtes !!!). Le rendu après numérisation et ajustement des couleurs est dingue n’est-il pas ?
Alors, comme on le dit, comme on le répète, vous aussi, numérisez vos photos et faites les connaître grâce à Passadoc par exemple…
Claude Boyer
Dans l’immense mer blanche qu’est le Salar de Uyuni en Bolivie où je suis allé il y a quelques années, se trouvent de nombreuses petites îles. L’une des plus célèbres est l’île d’Incahuasi.
Ses habitants curieux et uniques, des cactus géants appelés cardons, ont survécu avec stoïcisme pendant des milliers d’années dans l’un des écosystèmes les plus arides et les plus rudes de la planète.
Vraiment spectaculaire…
Le moulin à huile
Photo prise vers 1970 au moulin à huile Eugène Mauro à Draguignan (Var).
La Citroën est devant la porte. Les sacs d’olives aussi !
André Abbe
Les fêtes de fin d’année provoquent des multitudes de déplacements qui permettent les retrouvailles familiales. On fait appel à tous les moyens de transport : auto, train, bus, avion et même bateau par les insulaires.
Je me souviens que dans ma petite enfance on s’installait sur le plateau de notre B14 au moment de partir partager le repas de Noël avec des parents. Il n’y avait que deux places dans la cabine dont celle du chauffeur.
Plus personne ne se balade en France sur le plateau des véhicules à moteur, question de sécurité. Mais dans bien des pays, les plateaux de camions accueillent encore les voyageurs. Tant pis pour la sécurité.
Claude Boyer
À l’arrière de sa Juva 4, mon grand-père avait bricolé deux sièges amovibles qu’il installait selon qu’il avait besoin d’une camionnette ou de transporter des passagers ; ensuite il acheta une 403 à plateau où trois personnes pouvaient prendre place dans la cabine mais quand nous étions plus nombreux, comme pour aller aux étangs de Villepey ramasser les clovisses et pique niquer en famille nous étions dans la benne assis sur des sacs de jute.
On a du mal aujourd’hui à imaginer de tels équipages, pas plus que de s’installer à Villepey pour déjeuner et encore moins d’y pêcher. À l’époque on n’avait pas encore inventé la société à risque zéro ni l’écologie… bref, on avait le droit de vivre…
Quant à mener les olives au moulin j’ai connu ça à Cotignac où ma grand-mère avait hérité d’oliviers. C’était début des années 60.
Une fois la cueillette faite, on versait les olives dans les sacs de jute qu’on apportait au moulin sur un charreton ; mon grand-père se mettait aux brancards et mon père – attelé à l’avant par une large courroie de cuir passée sur son épaule – tirait dans les côtes tel un mulet dont il imitait le braiement ce qui ne manquait pas de me faire rire aux éclats.
J’aimais bien aller au moulin, je me souviens encore de l’odeur suave et odoriférante qui y régnait. Entendre les craquements rauques du mécanisme centenaire qui entraînait la grosse roue de pierre qui tournait en écrasant les olives, le gros pressoir et ses scourtins bien empilés contre le mur, tout ça m’impressionnait.
Enfin, j’ai aussi emprunté les transports en commun, toujours sur des 403, 404 ou 504 plateaux.
Au Mali où on les appelle des “bâchées”. À Bamako, on prend le “dùrùni” (dourouni) qui signifie “petit cinq” car 5 frs Cfa (0,0070 €), c’est le prix du billet quelle que soit la destination et dans lequel s’entassent 20 ou 25 personnes….
Bonjour Madame Laugier...
La vie de poulet !
Maryse Laugier
Jeanne Monin
Claude Boyer
Mes grands-parents possédaient un coq baptisé Luis. Mémé l’avait nommé ainsi car elle avait un faible pour le chanteur basque. Je ne sais pas à quel point l’immortel interprète de La Belle de Cadix aurait apprécié, mais c’était sûrement son tonitruant cocorico matinal et son superbe plumage qui l’avaient inspirée.
Ce coq vraiment superbe régnait sans partage sur son harem, défendant farouchement ses dames en n’hésitant pas à attaquer tout être vivant qu’il estimait entrer dans le périmètre dévolu à ses prérogatives. Même les chiens passaient au large quand Luis les regardait d’un œil torve en faisant entendre un “Côôôôôôôt !” qui devait signifier “Passe au large si tu ne veux pas tâter de mes ergots !“
Aussi ma sœur et moi en avions-nous une peur bleue.
Puis un jour, nous vîmes les poules accompagnées de jolies petites boules jaunes sur pattes. Les jours de Luis étaient désormais comptés, il avait rempli son office, la nouvelle génération de pensionnaires à plumes prendrait rapidement la relève et Luis, devenu sans intérêt était promis à la sauce au vin car à la campagne on ne s’embarrasse pas de bouches inutiles.
Hélas, un matin en allant ouvrir aux poules Pépé ne vit pas le coq… Se doutant du sort qui avait été le sien, il se mit en quête d’indices et quand il trouva des plumes dans les vignes il comprit que le renard était passé par là.
Nous n’avons pas mangé de coq au vin mais quelques-unes de ses superbes plumes caudales retrouvées par Pépé ont longtemps orné le bouquet sec qui décorait la hotte de la cuisinière.
Madame Colvert et Monsieur Mulard
Les canards sont les principales victimes des fêtes de fin d’ année.
Jeanne Monin
Si je dois être réincarnée façon palmipède, je demanderai à être une Madame Colvert !
Quoique… C’est en toute tranquillité que Madame Mulard peut marcher en canard : j’ai lu que “seuls les foies gras des canards mulards mâles ont le droit d’être vendus sous la dénomination “foie gras” (législation européenne)“.
La non parité a du bon chez les anatidés !
Claude Boyer
La question fait débat à Bruxelles : oui ou non, peut-on commercialiser les foies femelles ? Ainsi commence-t-on à parler de conflit de canards…
À Draguignan...
À Draguignan aussi, on partage les souvenirs…
Année 80… le bar-tabac Gay Capucin, place Claude Gay – Photo Philippe Limasset – Draguignan.
Dracenois de naissance, Claude Gay (1800-1873) est une naturaliste, historien, explorateur et savant reconnu pour ses études de la flore, de la faune, de la géologie et de la géographie chiliennes.
- Sont cités dans La Gazette :
André Abbe
François Abbe
Marie-Odile Beraud
Maryse Laugier
Jeanne Monin - Rédactrice en chef
Jeanne Monin