L'hebdo 130
La Gazette de Passadoc !
– Et si on publiait un résumé des écrits et photos de la semaine ?
C’est ainsi qu’un beau jour de janvier 2021 est née “La Gazette de Passadoc”… et c’est à Claude Boyer qu’on doit le slogan Passadoc… mieux que les médocs !
Les 49 premiers numéros sont à cette page ; les suivants – depuis janvier 2022 jusqu’à aujourd’hui – sont ici.
Le premier journal imprimé connu paraît en 1605.
C’est Johan Carolus – un imprimeur-éditeur alsacien – qui lance la première gazette hebdomadaire : Relation aller Fürnemmen und gedenckwürdigen Historien → Communication de toutes histoires importantes et mémorables. La publication continue jusqu’en 1681 ; à cette date, Strasbourg devient ville française, l’entreprise de M. Carolus ferme.
Est-ce à dire que les informations ne circulent pas avant cette date ? Non bien sûr… Dès l’Antiquité, à Rome, à Athènes, les nouvelles sont propagées de rue en rue, de village en village, presque toujours par la parole. “…presque toujours” car dans les grandes villes, les gouvernants affichent leurs décisions concernant la fiscalité, la justice, etc. La majorité des citoyens ne sait pas lire mais ils ne pourront pas prétendre qu’ils n’ont pas été informés !
Laissons s’écouler le temps et voyons ce qui se passe en France.
– 1610. Contemporains de J. Carolus, Jean et Étienne Richer publient Le Mercure François, un annuel de plus de mille pages qui contient des nouvelles du monde entier ; il est considéré comme l’ancêtre de la presse française.
– 1631. Par autorisation spéciale de Louis XIII, Théophraste Renaudot publie le premier périodique français qui a pour titre… La Gazette ! C’est un hebdomadaire.
– 1777. Parution du premier quotidien (en France) : sur quatre pages, Le Journal de Paris rapporte les principaux événements culturels mêlés à quelques faits divers.
Toutes ces publications sont achetées par les notables car elles sont onéreuses pour le petit peuple qui est généralement illettré ; aussi celui-là reçoit-il l’information par les colporteurs, marchands ambulants qui racontent les bonheurs et les malheurs des villages qu’ils ont traversés ; parfois, ils enjolivent un peu, c’est ainsi que naissent les légendes !
– Plus le temps passe, plus les titres de journaux sont nombreux et accessibles à tous. En 1900, le prix d’un quotidien est de quelques centimes de francs. Après les nouvelles politiques, les récits des grandes affaires (Dreyfus… ou Landru), on se passionne pour les feuilletons signés par des écrivains confirmés – Balzac, Féval, E. Sue, J. Verne, … – ou par de jeunes auteurs, tel Daudet qui débute en littérature ; il a 19 ans quand Le Figaro (fondé en 1826) lui ouvre ses colonnes.
– 2019. On compte 3 700 titres de presse, dangereusement menacés par la télévision (la “grand messe du 20 h”) et Internet.
– Et notre gazette à nous, elle arrive quand ?
Mais elle est là… sous vos yeux… et elle porte le n° 130 !
Jeanne Monin
Gazette : mot emprunté à l’italien gazzette → feuille volante d’information (av. 1580) qui coûtait une gazeta, nom d’une pièce de monnaie vénitienne.
[Dictionnaire Historique de la Langue Française – Alain Rey.]
Recherches sur divers sites.
- Les échos de la semaine
Les trésors des régions
Du bon usage de la télévision !
L’occitan à la télévision
Petite histoire dans un troupeau
En Ardèche - Quelques info. encore…
Les trésors des régions
on se régale de miel, de confitures de figues, de nougats…
d’huile d’olive et de vins !
Du bon usage de la télévision !
Jeanne Monin
“La Maison des Abeilles”… Il y en a un peu partout en France : dans le Loiret, dans la Drôme, dans le Morbihan, à Rocamadour, etc. On ne va pas dérouler la liste !
Dans l’une d’elles, l’apiculteur a utilisé un vieux téléviseur pour y installer une ruche : la boîte est à l’extérieur bien sûr, les abeilles entrent et sortent à leur guise ; l’écran, lui, est à l’intérieur et les visiteurs découvrent à travers la vitre un peu de la vie des abeilles…
Un vallon adjacent à la rivière Ubaia ne recevait pas la télévision, et ses habitants vivaient encore sans cela, et chantaient encore à la veillée. Mais malgré le petit nombre, quelque propagandiste a trouvé des sous pour leur mettre un émetteur, ils ont donc acheté un poste.
– Viens voir ma télé !
ce qui ne voulait pas dire “regarder ma télé”, elle n’était pas branchée, mais en soulevant un coin de la housse, on pouvait voir la marque : ce n’était pas encore chinois, c’était souvent Philips, ou autre… Alors, on les félicitait :
L'occitan à la télévision...
Il y a 18 ans, venus de toutes les régions d’Occitanie, nous étions 10 000 pour demander plus d’occitan à la télévision.
Depuis la création de la Région Occitanie, “toutes les régions d’Occitanie” n’a plus le même sens. En 2005, ça voulait dire “de toutes les régions où est parlée la langue d’Oc“, y compris en Italie et en Espagne.
Quant à l’occitan à la télévision, il n’y en a pas moins mais il n’y en a pas plus.
Seules les stations de Marseille et Toulouse produisent des émissions, en provençal chez l’une, en languedocien chez l’autre, dialectes de la langue d’Oc.
André Abbe
France 3 Aquitaine diffuse aussi, en Basque et Gascon-bearnais.
Petite histoire dans un troupeau...
Pourtant souvent le troupeau offre de la protection aux plus faibles qu’il place en son centre ; mais quelques rêveurs pensent qu’ils seront plus forts tous seuls. Font les Kéké ! ils n’ont connu que la protection et croient qu ils se sont faits tous seuls.
Il est entrain de lui dire :
– Tu rentres dans le rang ou tu vas savoir ce qu’il va t’en cuire…
En Ardèche
Passadoc.
- Rédaction Passadoc – Ont participé :
André Abbe
François Abbe
Christophe A-Don Pariente
Patrick Erard
Jacqueline Marvier
Jeanne Monin - Mise en page
Jeanne Monin