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- Les QUIZ !
- On raconte un peu… beaucoup… passionnément… Passadoc fête son anniversaire… Les Provençaux… Les œillets de Régine… L’évêché de Maguelonne... Chez nos Catalans… Le Conquérant et le Moine… À la fin de la Seconde Guerre mondiale… Le Saviez-vous ? … Coquin de sort !…
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André Abbe
Les Provençaux…
… vus par Gaspard Proust et Henri Pertus…. Gaspard Proust, c’est comme Marcel Proust, ou on aime beaucoup ou on n’ aime pas du tout.
Dans son spectacle “Gaspard Proust tapine”, que je regardais récemment à la télé, il se moque des Provençaux “primitifs absolus” dont l’accent fait penser à celui de “Québécois atteints de mongolisme” et de Marcel Pagnol aux intrigues ringardes de source bouchée. Tout ça au second ou troisième degré, heureusement.
Je n’en veux pas à Gaspard dont l’humour vachard est la marque de fabrique pour nous ridiculiser mais j’ai coupé la télé ce soir-là. Pour me désintoxiquer, j’ai ouvert “Henri Pertus- le Bonheur de Peindre” le précieux livre de Gaston Malherbe, son gendre. Page après page, Pertus est le peintre de paysans provençaux humbles et dignes qui avaient su transmettre à leur descendance une Provence préservée et harmonieuse.
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Les œillets de Régine
Les œillets que produisait Régine, au cours des années 70 et 80, étaient vendus à Nice.
La visite de ses serres en période de production était un plaisir des yeux.
La culture florale a périclité à cause de la concurrence de pays où il fait plus chaud et où la main-d’œuvre est peu chère. Ce n’est pas très écologique de transporter des fleurs entre le Sénégal ou la Colombie et la France. Il aurait mieux valu continuer à les produire sur place.
ABBE.PHOTO a un beau projet : la grande récolte d’archives photos avec Passadoc ! 𝗢𝗻 𝗮 𝗯𝗲𝘀𝗼𝗶𝗻 𝗱𝗲 𝘃𝗼𝘂𝘀. Faites connaître vos photos, vos souvenirs, les femmes qui vous entourent, les femmes qui ont marqué… Envoyez vos photos avec la petite histoire… l’anecdote qui l’accompagne.
Comment envoyer ? En message privé – info@passadoc.fr – ou directement dans le Groupe Passadoc.
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Alain Cathala
L’évêché de Maguelone
En 1204, […] l’évêché est en pleine puissance. Il gère les pèches et les salins de l’étang et de la côte et abrite un port bien fortifié. Il est en contact permanent avec le Pape, à Rome.
À de rares exceptions près, le puissant Chapitre de Maguelone choisit ses évêques parmi ses chanoines ou parmi le clergé régional.
– Ni la réforme grégorienne ni la croisade contre les Albigeois n’ont altéré profondément le caractère de l’épiscopat local. Ni le Saint-Siège, ni les Croisés n’ont imposé ici des évêques de leur choix… (Louise Guiraud).
Aux époques florissantes, les chanoines sont plus de 80 auxquels il faut ajouter des “frères convers” et des “oblats”. Les “chanoines claustraux” résidaient à Maguelone et parmi eux figuraient des “chanoines enfants”. À la tête du chapitre quelques dignitaires : le “prévôt” , trois “archidiacres”, le “sacriste” et le “vestiaire”. Le “prévôt” est le chef de la communauté au temporel et par délégation de l’évêque, au spirituel.
En 1208, l’Archidiacre de Maguelone, Pierre de Castelneau est assassiné à Saint-Gilles par un écuyer de Raymond VI d’Aquitaine. Cet assassinat va provoquer la déclaration par le Pape de la croisade contre les Albigeois ; pendant la croisade, Maguelone reste inféodée à la papauté. Le comté de Melgueil alors propriété de Raymond VI d’Aquitaine lui est confisqué lors de son ex-communication et est confié à l’évêque de Maguelone.
Depuis 1163, l’évêque de Maguelone s’est installé dans un palais à Montpellier. Les chanoines de Maguelone restent très puissants et très indépendants.
Source : Les Ouvriers de la Commune Clôture de Montpellier.
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Chez nos Catalans
Les Castellers (château en Catalan) est une manifestation unique en Europe reconnue patrimoine culturel et immatériel par l’Unesco.
Les castellers se pratiquent en Espagne (Catalogne) et dans les Pyrénées Orientales. Une “colla castellera” est un regroupement de personnes réalisant des pyramides humaines de 6 à 10 étages.
Son origine : milieu du XIXe et début XXe siècle. Chaque équipe est reconnaissable par la couleur de la chemise. Pour valider une tour, l’enfant le moins lourd doit terminer la pyramide en levant le bras.
Clic !… Regardez !
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Le Conquérant et le Moine
Witiza, dit Saint-Benoît
Witiza était le fils du comte wisigoth de Maguelone. Né vers 750, il est élevé à la cour de Pépin le Bref (fils de Charles Martel et père de Charlemagne). Il était voué à une vie au service de l’empereur. Mais après une expérience traumatisante lors d’une bataille contre les Lombards, il décide de se retirer du monde. Il est admis au monastère de Saint Scène où il prend le nom de Benoît. Mais il trouve que le mode de vie de ce monastère est trop éloigné de la “ferveur bénédictine”.
Il décide alors de rentrer chez lui et de fonder l’abbaye d’Anian – à l’entrée des gorges de l’Hérault – son propre monastère dont il organiserait la vie monastique autour de la règle de Saint-Benoît. Après quelques années le monastère a un énorme succès et accueille jusqu’à 300 moines .
Les archevêques et évêques du reste de l’empire lui demandent de leur envoyer ses moines pour instruire et propager cette réforme spirituelle. Dès 787, Charlemagne prend Aniane sous sa protection et lui accorde l’immunité.
Louis le Pieu étendra sa reforme à l’empire entier.
L’histoire de Gui de Gélone, dit Saint-Guilhem
Gui était issu de la haute aristocratie franque, lui aussi était né autour de 750. Il est le neveu de Pépin le Bref et le cousin du jeune Charlemagne. Il a donc partagé son éducation à la cour de Pépin III avec le jeune Witiza où ils ont lié une amitié qui dura toute leur vie…
Gui était destiné à être comte de Toulouse, duc d’Aquitaine et marquis de Septimanie. Il le sera pour la postérité sous le pseudonyme de Guilhaume le Conquérant.
En 814, il meurt dans le monastère qu’il avait fondé pour sa retraite à côté de celui de son vieil ami Witiza, l’abbaye de Saint-Guilhem-le-Désert, un peu plus haut qu’Aniane, en amont sur les gorges de l’Hérault.
Il fait partie de la lignée de Guillhemides, qui allaient fonder Montpeslier en 985, un siècle et demi plus tard…
Avec de tels personnages fondateurs, l’évêché de Maguelone et les monastères de la vallée de l’Hérault deviennent des lieux mythiques de pèlerinage de la tradition médiévale pendant les IXe et Xe siècles, puis des étapes incontournables du chemin de Compostelle…
Texte : Jean Pascal Girou
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Philippe Natalini
À la fin de la Seconde Guerre mondiale,
… au printemps 1945, le massif est défendu par la 34e D.I et des troupes de montagne allemandes retranchées dans un réseau de fortifications sur une série de buttes :
– Le Fort de la Forca (2078 m), la Redoute des Trois communes (2080 m), le Fort du Plan Caval (1932 m) et le Fort de Mille Fourches (2042 m).
Le 10 avril 1945, les unités françaises de la 1re division française libre (DFL), du bataillon d’infanterie de marine du Pacifique (BIMP), des éléments mécanisés du 1er régiment de fusiliers-marins, soutenus par l’artillerie et l’aviation, lancent l’assaut sur les positions allemandes par le sud.
Après des combats difficiles, le Fort de Mille Fourches tombe le 11 avril 1945, suivi du Fort de la Forca et du Fort du Plan Caval.
Le 12 avril, le Fort de la Redoute des Trois Communes est pris d’assaut par un char soutenu par cinq soldats volontaires. Au terme d’une ascension périlleuse, le caporal Césaire Le Mercier, un breton appartenant au 1er BIMP, pénètre seul dans l’ouvrage et en ressort avec 38 prisonniers. L’ensemble de ce front allemand s’effondre le 24 avril 1945.
Plusieurs centaines de soldats des deux camps (273 tués, 644 blessés) ont laissé leur vie dans cette bataille, l’une des dernières sur le territoire français. Celle-ci a permis d’ouvrir le chemin des crêtes italiennes, et aux troupes françaises de poursuivre vers le Piémont conformément aux ordres du général de Gaulle. Celui-ci désirait absolument occuper ces territoires afin d’être en position de force pour obtenir des modifications frontalières lors des futures négociations de paix. Ce positionnement français a d’ailleurs conduit à des tensions et des accrochages avec les alliés américains désireux d’empêcher le dépeçage des territoires italiens par des vainqueurs revanchards.
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Le saviez-vous ?
…. il y a 77 ans, le général de Gaulle effectue un déplacement officiel à Nice.
Afin d’annoncer l’offensive imminente sur les Alpes, le général décide de se rendre à Nice où il prononce devant 50 000 auditeurs la célèbre phrase : “Le vent de la victoire souffle sur les Alpes et va les dépasser“.
La veille au soir, le chef du GPRF avait rencontré à Beaulieu les officiers de la 1re DFL (division française libre) dont certains affichaient un mécontentement d’avoir été privés de l’invasion de l’Allemagne pour être envoyés sur un front considéré comme secondaire, leur faisant miroiter l’invasion de la plaine du Pô. De Gaulle est reçu à la Préfecture puis à l’Hôtel de Ville et il fleurit les plaques des pendus de l’avenue de la Victoire (Torrin et Grassi). Il déclarera au préfet que la réception de la population niçoise avait été la plus enthousiaste à laquelle il ait assisté depuis la libération de Paris.
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Christian Belonne
Coquin de sort !
– Mon père disait un texte mentionnant coquin de sort plusieurs fois ! Je n’arrive pas à trouver ce texte. Est-ce que dans le groupe, quelqu’un connaît ?
Et 21 Passadociens ont cherché !
Magali Bizot, Dominique Tron, Jeanne Monin le voient chez Brassens, le Sétois :
♫♪♪♫♪
Oui, mais jamais, au grand jamais
Son trou dans l’eau n’se refermait
Cent ans après, coquin de sort
Il manquait encore
♪♪♪♫♪
Clic !… alors tous ensemble, on a fredonné “Les Copains d’abord” !
Giselle Penat-Laborde trouve un “coquin” chez Philippe Blanchet dans Expressions familières de Marseille
et de Provence (Éd. Bonneton) :
Couquin de ~ [P] Coquin de ~ [FRP]
Sens : Entre dans la composition de nombreuses exclamations exprimant la surprise, la colère, l’urgence, la désolation. La forme provençale est prononcée “couquinn dé…”.
Compléments fréquents : couquin de sort, couquin de noum, couquin de pas Diéu, couquin d’aquéu, coquin de sort, coquin de pas Dieu.
Origine : En provençal comme en français, un coquin, c’est (ou plutôt c’était) un brigand. Donc un mot négatif avec lequel on peut jurer. D’où en provençal couquin ! tout seul, ou composé de multiples façons.
Jean-Pierre Serra croit avoir aperçu un “coquin” chez Daudet… dans Tartarin de Tarascon… et il y est !
Du dehors, la maison n’avait l’air de rien.
Jamais on ne se serait cru devant la demeure d’un héros.
Mais, quand on entrait, coquin de sort !…
De la cave au grenier, tout le bâtiment avait l’air héroïque, même le jardin !…
Et plusieurs se souviennent des expressions des grands-parents. Ainsi Sabine Avois :
– Moi, ma grand mère disait…” Couquin de la paleche”… Ce qui dans son intonation se rapprochait de coquin de sort…
Marie Dominique Germain s’interroge :
– Ne l’entend-on pas dans la chanson d’Alibert “Notre Canebière” ?
Une chanson qu’on reprend tous en chœur !
Clic !… ♫♪♪♪♫♫♪♫
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Jean-Pierre Serra
… l’une des traditions les plus typiques et les plus marquantes, qui était l’un des temps forts de la vie de notre village, puis de notre commune de Roquebrune-sur-Argens …
Clic !... À suivre tout au long de la semaine !
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Philippe Levieux
Joucas
… un beau village étagé sur une butte située face aux ocres de Roussillon.
Véritable havre de paix, le village vous permettra d’apprécier ses somptueux paysages
tout en restant à l’écart de l’agitation touristique dont souffrent d’autres villages du Luberon.
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Le jardin de l’île verte à Saint-Raphaël
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Gilles Barattini
Cormoran
Je pose pour mon photographe !
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Alain Cathala
Sète
Le Pascal Florès et le Mircea
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Montpellier
L’orgue de la cathédrale Saint-Pierre.
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L’ancêtre des P.T.T.
Cette fourgonnette Renault assurait l’acheminement du courrier à Montpellier en 1927. Elle a bien évidemment été restaurée depuis. Je craignais que les lettres PTT ne soient anachroniques, mais il s’avère que non : les Postes Télégraphes et Téléphones ont pris ce nom en 1921.
Texte Jean Louis Jabale.
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Croix de Saint-Véran
... sur commune de La Roque-Sainte-Marguerite (Aveyron, Gorges de la Dourbie)
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Maryse Laugier
Brianconnet
Le col du Buis, 1196 mètres… la pierre romaine, le village et ses vestiges romains
et la vue sur les clues de Saint-Auban.
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Patricia Triapat Gueirard
Brillane
Un bonheur que celui de pouvoir admirer ces beaux champs de tulipes.
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Giselle Peinat-Laborde
Clic ! … Simiane-la-Rotonde
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Jean Paul Dubroca
Saint-Tropez
Août 1912 : la plage de la Ponche (Photographie de Léon Prat – 1851-1934).
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Clic !… EN VENTE ICI !