La Gazette de Passadoc – N° 74

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  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu… beaucoup… passionnément !
    L’enfant sauvage… Mon premier film au cinéma… Voyage au centre de la Buèges… Montpellier assiégé… Le régiment des Maures… La clairière de Rethondes… Petite leçon de vocabulaire !
  • Vagabondages
  • Photos d’hier
  • La bibliothèque de Passadoc.

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Claude Boyer

L’enfant sauvage…

C’est dans le Tarn qu’on en entend parler pour la première fois dans la région de Castres. Durant l’hiver 1797, une rumeur se met à parcourir tout le village se répandant comme une trainée de poudre dans tout le canton, on a vu un enfant d’une dizaine d’années, hirsute, marchant à quatre pattes, qui vit au milieu des bêtes et a une balafre en travers de la gorge, il mange des glands, des châtaignes, des racines, et grimpe aux arbres comme un écureuil.

Clic ! La suite est à cette page

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André et François Abbe

Mon premier film au cinéma…

Et quel cinéma ? Était-ce en Provence ? Ailleurs ?

André se souvient : Roquebrune comptait deux cinés: Vox, le plus chic, et le Star le plus miteux.

Clic ! Souvenir d’un journaliste – André Abbe ! – fan de cinéma

Nadine Durandeu
J’étais très jeune 3-4 ans donc entre les 10 commandements ou Autant en emporte le vent, à cet âge c’était des Disney.
Il y avait trois cinémas à La Ciotat dont le plus ancien cinéma français l’Eden, le Kursal et le Théâtre. La Ciotat… la ville où les frères Lumière filmèrent leur premier film L’entrée du train en gare.

Jeanne Monin
En Provence ? Ailleurs ?
C’est ailleurs… Et mes souvenirs m’emmènent au Rex, cinéma parisien “dont la particularité est de posséder un vrai décor méditerranéen ainsi qu’un plafond représentant un ciel étoilé”.
Quand les lumières de la salle se sont éteintes, Maman m’a dit :
– Regarde là-haut …
J’ai levé la tête… et j’ai vu le bleu profond d’une nuit étoilée… Magique !
Quant au premier film… “Blanche-Neige et les Sept Nains” (Disney). Est-ce vraiment le premier ? Peut-être… mais pas certain.

Marie-Odile Beraud
C était à Puget-sur-Argens… un “Joselito”

Claude Boyer
Je suis ce qu’on appelle un cinéphile, j’ai vu des dizaines de films et mon plus ancien souvenir remonte en juin 1966, à l’ancien Palais des Festivals de Cannes où j’ai vu “Le chien jaune”.
Car oui, j’ai monté les marches (sans le tapis rouge) pour la remise des prix ! Cette année là, j’ai reçu mon premier prix de français des mains de M. Bernard Cornut-Gentille alors député-maire de la ville. Avec le recul, je me suis demandé pourquoi on avait passé ce film, plutôt noir, datant de 1932 et adapté d’un roman de Simenon à des gamins sensés participer à un après-midi récréatif.

Jean Yves Dumay
À Salon de Provence… en 67 ou 68… un film qui se termine par un violon qui part en flottant dans un ruisseau…

Giselle Penat-Laborde
“Monte-Cristo” – film franco-italien de 1954, réalisé par Robert Vernay, adapté du roman éponyme (come si dice !) diffusé en 2 époques : La trahison et la vengeance – à une semaine d’intervalle un jeudi au Vox, sauf erreur, au fond de la place Agricola de Fréjus – ce pour me récompenser de mes excellents résultats scolaires durant les vacances de Noël ou de Pâques – je devais avoir une dizaine d’années.
Quelques films aussi quand j’étais encore en primaire au cinéma à Roquebrune, mais là j’ai un “blanc” quant aux films diffusés. (Deux salles à l’époque, rue Notre-Dame et Av. Gabriel Péri). Je pense que j’ai du y voir “la Guerre des boutons”, réalisé par Yves Robert en 1962, à moins que je ne l’aie vu ou revu lors des séances de ciné-club à l’internat du Lycée de Jeunes Filles de Draguignan – l’actuel Lycée Jean Moulin. Tout cela rajeunit !
Suis restée très cinéphile même si je ne fréquente plus trop les salles de cinéma …

Source : Primevido.com

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Alain Cathala

Voyage au centre de la Buèges

La source de la Buèges), […] un “supplice de Tantale pour le spéléonaute”, ne pouvant pénétrer le réseau souterrain de la rivière. Aussi, parler d’un énorme privilège d’avoir pu explorer la Buèges souterraine est un doux euphémisme !

Ce fut un honneur et une vraie chance d’avoir participé à cette belle aventure (de longue haleine), qui aura permis l’ouverture de la source, son exploration, et sa “refermeture” .Tout cela grâce aux multiples autorisations obtenues de longue lutte par Frank Vasseur (moniteur de plongée) qui n’aura pas ménagé son abnégation pour concrétiser ce vieux rêve.

Heureux aussi, évidemment, d’avoir partagé tous ces moments précieux avec une équipe d’ultra-passionnés, depuis les premiers blocs dégagés au fond de la vasque, jusqu’aux derniers goujons d’ancrage vissés sur la grille qui ferme désormais l’entrée du réseau souterrain.

Photos Mathieu Foulquié

La rivière souterraine retrouve la lumière et rejoint l’air libre…

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Montpellier assiégé !

En 1622, il y a exactement 400 ans, Louis XIII le roi de France se trouve avec son armée à la porte de la place forte protestante de Montpellier. Le roi espérait une conquête éclair mais celle ci se transforma en un siège sanglant de plusieurs mois.

Si les Montpellierains comptèrent 500 morts parmi les leurs, les troupes du roi en perdirent plus de 5000 !
Dans l’attente de l’attaque du roi de France, les Montpellierains avaient détruit tous les faubourgs autour de la Commune Clôture pour les remplacer par une immense fortification construite pour résister à l’artillerie moderne. La ville était imprenable par la force.
Une ouverture diplomatique du roi de France permit aux citadins de se rendre avec suffisamment de garanties d’impunité pour une fin de siège honorable.

L’architecte D’Argencourt entra au service du roi après le siège pour bâtir ce genre de fortifications nouvelles. Un siècle plus tard Vauban mènera ce style architectural à sa perfection. D’Argencourt était un précurseur…

Texte Jean Pascal Girou

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L’enseignement pharmaceutique à Montpellier.

[…] il était très difficile de le distinguer de l’enseignement médical. Il ne faut pas oublier que jusqu’à la Révolution, en vertu des accords signés en 1572, les professeurs de la faculté de médecine étaient en charge de l’enseignement théorique de la pharmacie, alors que les maîtres apothicaires devaient assurer la formation théorique des étudiants qui bénéficiaient du qualificatif de “compagnons”.

Ce n’est réellement qu’en 1803 qu’une école spéciale de pharmacie a été fondée. Parmi ses premiers professeurs figuraient les pharmaciens qui disposaient d’une officine dans la ville. Ils avaient pour nom Pouzin, Reboul, Figuier, Rey et Blanc et étaient dirigés par le professeur de chimie de la faculté de médecine, Joseph-Guillaume Virenque.

Par la suite, d’autres pharmaciens lui donnèrent un immense renom, à l’exemple de Jacques Etienne Bérard, un éminent scientifique dont les travaux lui permirent de devenir membre correspondant de l’institut ou encore Simon-Jude Duportal et surtout Jules Emile Planchon, dont on connaît tous le nom pour avoir participé au sauvetage du vignoble français et à la destruction du phylloxera. Ce dernier était à tel point réputé qu’il donnait ses cours aux universités de sciences, de pharmacie et de médecine. Le professeur Jaulmes s’illustra lui aussi dans l’œnologie….

Texte Fabrice Bertrand.


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Philippe Natalini

Le Régiment des Maures.

Au lendemain de la libération de la Provence en août 1944, ce régiment a été mis sur pied et constitué en intégrant tous les volontaires issus des résistants FTP du maquis des Maures, du bataillon des Maures, mais également de résistants FFI varois.

D’abord stationné à Hyères (83), ce Régiment participera aux combats jusqu’à la capitulation allemande.

L’insigne en illustration est celui de Noël Mathieu, un résistant de Lorgues (83). Le drapeau est celui du régiment des Maures de Jean Boudoube, résistant de Flassans (83), ce drapeau est exposé dans le bureau de son fils Paul.

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La clairière de Rethondes

Il y a 82 ans de cela, une ligne de démarcation était instaurée et coupait la France en deux : au nord la zone occupée par l’armée allemande, au sud une zone dite “libre”. Retour sur les circonstances de la mise en œuvre de cette ligne de démarcation…

La signature de l’armistice franco-allemand du 22 juin 1940, dans le wagon où celui du 11 novembre 1918 avait été signé, manifeste non seulement la défaite militaire des armées françaises dans les combats de mai-juin 1940, mais également la victoire du camp des officiers et dirigeants français qui œuvrent depuis plusieurs semaines à cette fin, et à une entente avec l’Allemagne.

Après la démission du chef du gouvernement Paul Reynaud, le 16 juin, le président de la République le remplace par le maréchal Pétain qui aussitôt, prend contact avec l’ennemi dans le but de parvenir à un armistice.
Adolphe Hitler tient à ce que celui-ci soit signé dans le même wagon de l’armistice de 14/18, de la clairière de Rethondes en forêt de Compiègne afin de montrer clairement la revanche de l’Allemagne.

Le wagon est sorti de son hangar, tandis que le monument des Alsaciens-Lorrains, qui datait de 1922, est caché sous un ample drapeau nazi. Seule la statue du maréchal Foch est respectée. Le 21 juin, Hitler en personne et la délégation allemande montent dans le wagon et y attendent la délégation des plénipotentiaires français, qui découvrent alors les conditions exigées par l’Allemagne. Le 22 juin, avec l’accord du maréchal Pétain et du gouvernement français, l’armistice, qui en fait n’est pas négociable, est signé.

La clairière de Rethondes est alors pillée, la dalle sacrée qui rappelle la défaite allemande de 1918 martelée, et le wagon emporté à Berlin où il est ensuite exposé avant d’être détruit.

L’armistice est extrêmement dur et certaines de ses conditions sont même honteuses, comme celles qui obligent à livrer au vainqueur les réfugiés politiques qui étaient venus chercher asile en France dès 1933. La France est démantelée en deux zones, dont la plus étendue au Nord est occupée par l’armée allemande et séparée de l’autre par une ligne dite de démarcation. La France est privée de toute armée et doit livrer son matériel de guerre. Seule la Marine échappe aux Allemands. Étranglée, la France est placée, dans les faits, sous la dépendance de l’ennemi et accepte une politique de collaboration, inscrite dans l’article 2 de l’armistice.

Celui-ci entre en application le 25 juin, tout comme celui qui a été signé avec l’Italie le 24 juin. Dans l’atmosphère d’effondrement de mai-juin 1940, la très grande majorité des Français fait confiance au maréchal Pétain pour assurer le redressement de la France.
Seule une minorité refusant la défaite, rejoint le général de Gaulle à Londres ou cherche à “faire quelque chose”, réactions qui portent en elles les premiers germes de la Résistance.

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Giselle Penat-Laborde

Petite leçon de vocabulaire !

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Patricia Jouve

L’Harmas

Clic ! … Jean-Henri Fabre

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Maryse Laugier

Le miel des montagnes

Clic ! À peine récolté, aussitôt mis en pot.

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Pascale Fernandez

Quelque part dans l’Hérault…

Le hameau de Cabrierettes

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Giselle Penat-Laborde

La cigale qui marchait un peu de travers…

Clic ! Elle file un peu en biais tout en chantant !

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Alain Cathala

Palavas

Clic ! Premier tournoi de la saison 2022.

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Guy Bouyer

Sainte-Maxime, inondations de 1932

Cet épisode qui a ravagé en cette fin septembre la côte varoise de Saint-Tropez à Saint-Raphaël, a aussi été d’une violence extrême sur les Bouches-du-Rhône et les Alpes-Maritimes. La station de Fréjus enregistra 225 mm en 2 jours les 28 et 29 septembre (dont 139 mm le 28 et 86 mm le 25). L’épisode y fut accompagné d’une violente grêle qui fit d’énormes dégâts sur les vignes en pleine période de vendanges. Sur cette ville la grêle n’avait pas été aussi violente depuis l’orage du 22 août 1874 (Source : M. Foucou – Var Matin du 4 octobre 1992). Les grêlons ont atteint une taille de 5 cm de diamètre”.

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Saint-Raphaël

“le lavoir du village”, vers 1880.

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