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- Les QUIZ ! Cette semaine : huit quiz !
- On raconte un peu… beaucoup… passionnément !
1973, dernière charrette tractée par un mulet… Sainte-Croix-du-Verdon, village abandonné… Raymond Maufrais ou Les Aventures d’un Varois en Amazonie… 1909, la terre tremble en Provence… L’histoire du kermès et de la garance… La pétanque !… Les cigales !… Le 12 juin 1944… La sinistre et terrifiante compagnie de Brandbourg… - Vagabondages…
- Photos d’hier
- On chante aussi sur Passadoc !
- La bibliothèque de Passadoc.
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André et François Abbe
1973. Dernière charrette tractée par un mulet à Roquebrune.
Un siècle plus tôt, un ancêtre traversait l’Estérel pour aller vendre son vin à… Cannes ! Le trajet durait 12 heures, avec 400 mètres de dénivelé pour traverser l’Estérel depuis le Var. Sa charrette ressemblait certainement à celle de Monsieur Fabre. Il a été le dernier à l’utiliser au village de Roquebrune-sur-Argens (Var).
Photo André Abbe
– C’était Monsieur Fabre… ou bien Francis Lambert ? se demandent Sébastien Perrin et Giselle Penat-Laborde.
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Claude Boyer
J’ai connu ça, dans les années 60. Ma mère et ma mémé faisaient les vendanges chez Yvonne et Charles Giraud, peut-être y a-t-il des lecteurs de Passadoc qui les ont connus ? Ils habitaient rue Saint-Jean à Puget.
On partait dans le tombereau bleu tiré par Papillon (tous les chevaux s’appelaient Papillon !) mais lui c’était mon copain ; quand ma maman faisait cuire des artichauts, je voulais garder le foin pour Papillon. Charles tenait Papillon par la bride et nous allions au pas de cet équipage jusqu’à Canevère… Rex le chien (tous les chiens s’appelaient Rex !) trottinait derrière et il me faisait de la peine.
Le cheval et Charles, c’était normal qu’ils marchent mais le chien… je trouvais ça injuste.
Je ne me souviens plus mais le voyage durait un certain temps. À l’arrivée, les cueilleuses se mettaient à l’ouvrage ; Charles, le canesteu sur l’épaule, portait le raisin jusqu’au tombereau et moi je ramassais de l’herbe que je donnais à Papillon qui attendait placidement attelé au milieu des vignes.
Charles Giraud fait ferrer son cheval chez Lucien Regis, à Puget-sur-Argens.
(Je ne garantis pas que le cheval soit Papillon)
Giselle Penat-Laborde
J’ai bien connu ces “véhicules” et/ou “moyens de locomotion” (charrettes, jardinières, tombereaux) dans les années 50 et début 60, la joie des jeudis et vacances scolaires. Mille et un souvenirs. Tous les travaux aux champs de saison en saison, dont les vendanges.
Plusieurs chemins pour les Vergers/Roquebrune, et j’adorais qu’on rentre par “le haut”, comme je disais – il me fallait être bien sage et le cheval pas trop fatigué – car ça grimpait et il y avait des rochers ce qui donnait avec la végétation de la garrigue un petit air de far west ! Dans mon imaginaire enfantin, je devais certainement attendre de tomber nez à nez avec quelques Sioux ou autres indiens égarés !
En évoquant “ce chemin d’en haut”, c’était oui une draille en fait, une carraire, carraïre, carrerade, ou encore cairade = ces chemins de passage de circulation animale, parfois encaissé, dont en théorie le droit de passage est immuable. Droit qui fut et qui est ô combien bafoué, ignoré, piétiné joyeusement.
Robert Chauvier
Le jeudi, mon grand-père Chauvier attelait son cheval et mon frère et moi nous partions dans la charrette, direction le cabanon de L’Iscle.
On passait par Les Prés Chevaux, où il a maintenant le collège Cabasse, les terres des Martin des Jaume et le voisin Victor Chauvier qui venait parfois manger avec nous.
Mon grand-père et Victor parlaient en provençal. On ne comprenait pas mais on écoutait quand même.
Après le repas, mon grand-père sortait un journal tendance communiste qui s’appelait “La Terre” et nous faisait faire une dictée sur un article, je ne compte pas les fautes que nous faisions !
Ensuite on pouvait aller jouer le long du Bual ou de l’Argens.
D’autres souvenirs…
Peinture de Louis-Edouard Garrido (1893-1982)
Patricia Jouve
Retour des champs dans les années 60 dans les Baronnies Provençales … Nous étions 2 ou 3 enfants juchés au sommet du chargement de foin du paysan voisin, fiers comme Artaban, les rois du monde !
Giselle Penat-Laborde
Le temps des moissons et de la fenaison, un bonheur pour justement être juchée tout en haut et avoir une vue imprenable, dominer le monde sur son petit trône de foin ou de balles de paille … “Et tu ne gigotes pas, faut pas tomber” … J’entends encore la voix de mon grand-père s’exprimant le plus souvent en patois bien entendu … Heureux enfants que nous fûmes, à se vautrer dans le foin mais pas dans le canapé devant la TV et/ou encore tablette and co !
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Jean Paul Dubroca
Sainte-Croix-du-Verdon, village abandonné
1957… Le petit village provençal, s’est vidé de ses habitants. Les artisans ont fermé boutique les uns après les autres, les fidèles se font plus rares dans la petite paroisse et les quelques enfants sont désormais réunis dans une seule et même classe. Exode rural, disparition de l’artisanat, cette charmante bourgade semble s’être assoupie.
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Claude Boyer
Raymond Maufrais ou Les aventures d’un Varois en Amazonie
Raymond Maufrais naît à Toulon, le 1er octobre 1926. Il est fils unique, et choyé par ses parents. C’est un enfant turbulent et bagarreur à tel point que ses parents l’envoient en pension alors qu’il n’a pas neuf ans. Loin d’être calmé il fait le mur avec deux camarades et tous trois disparaissent dans les collines boisées du Haut Var.
Les trois fugueurs trouvent refuge dans une grotte où les gendarmes guidés par leurs chiens ne les retrouvent qu’au bout de quatre jours de recherches. Ils sont en bonne santé, l’aventurier en herbe avait prévu du ravitaillement ; il déclare aux gendarmes qu’il comptait “rejoindre une colonie dans les montagnes“.
Afin de lui donner l’illusion de la vie d’aventurier dont il rêve, ses parents l’inscrivent au scoutisme, il deviendra totem “Otarie Téméraire” tant les autres scouts sont impressionnés par ses capacités de nageur et de plongeur, aptitudes grâce auxquelles il obtiendra son brevet de nageur-sauveteur scolaire.
Cependant il n’est pas à proprement parler un brillant élève hormis en littérature. Son professeur de français qui détecte en lui des dons d’écrivain le baptisera “le futur journaliste” et il ne cache ses ambitions de devenir un grand reporter.
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1909… La terre tremble en Provence
Le plus violent tremblement de terre que la France ait connu au XXe siècle.
Le 11 juin 1909 à 21 h, la terre se met à trembler à une cinquantaine de kilomètres au nord de Marseille ravageant Lambesc, épicentre du séisme, suivi une vingtaine de minutes plus tard par une seconde secousse.
D’une magnitude évaluée à 6, le tremblement de terre provoque la mort de 46 personnes, fait 250 blessés graves, de très nombreux sans abris et ravage plusieurs villages alentours.
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Giselle Penat-Laborde
L’histoire du kermès et de la garance
Les œufs d’un petit insecte parasite, le kermès, et les racines broyées d’une plante marécageuse, la garance, furent les substances qui pendant des siècles permirent de teindre les étoffes en rouge, c’est-à-dire : vermillon, écarlate, cramoisi ou rouge turc.
Le vermillon et l’écarlate étaient obtenus en cueillant sur un chêne les œufs minuscules d’un insecte, le kermès. Les kermès femelles accrochés aux rameaux du chêne, se couvraient au moment de la ponte d’une sorte de carapace afin de protéger leurs œufs remplis de couleur rouge. La cueillette du kermès était comme le glanage, un droit des pauvres consacré par l’usage. Elle se faisait vers le mois de mai, par les femmes et les enfants, qui s’étaient laisser pousser les ongles pour mieux détacher les petites capsules de l’écorce. On étendait ces “graines” sur de larges toiles que l’on arrosait de vinaigre pour tuer les bêtes. On laissait sécher au soleil, puis on tamisait.
Texte Passion Provence.
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La pétanque !
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Alain Cathala et Giselle Penat-Laborde
Les cigales !
La légende des cigales
L’histoire se déroule au temps béni, il y a très, très, très longtemps, où les anges venaient passer leurs vacances sur Terre, envoyés par le bon Dieu pour venir se reposer d’une année bien remplie…
Un beau jour, deux anges arrivèrent par un après-midi bien ensoleillé comme le sont les après-midis de chez nous (45° à l’ombre !), sur le coup de 15 heures, en plein milieu de notre belle Provence. Ils s’attendaient à trouver vergers et potagers prospères, champs bien entretenus, chemins et fossés nettoyés. Aussi furent-ils grandement étonnés de ne rencontrer personne entre les calanques et les restanques, d’apercevoir de nombreux champs en friche, de voir des clôtures délabrées et de chemins envahis par les ronces.
Ils se dirent alors :
– Mais où avons-nous atterri ? Quel est ce pays où personne ne travaille ? Allons au village pour nous renseigner…
Arrivés au village, dégoulinants de transpiration, un peu assoiffés quand même, ils ne trouvèrent que portes et volets fermés : personne dans les rues ! Pas âme qui vive, rien, le désert ! En dernière solution, ils se dirigèrent vers le presbytère dans l’espoir de rencontrer le curé et d’avoir l’explication de ce grand mystère qui les inquiétait beaucoup ! Ils frappent à la porte et, au lieu de trouver le curé occupé à exercer son ministère, ils le trouvèrent en train de faire la sieste.
– Monsieur le curé, que se passe-t-il donc ici ? Personne ne travaille ? Où sont donc passés les habitants ? dirent-ils. Le curé leur répondit alors :
– On voit bien que vous venez de très loin. Le bon Dieu nous a donné le soleil et sa chaleur. Aussi, chez nous en Provence, en été, on ne peut travailler qu’un peu le matin et un peu le soir, quand il ne fait pas trop chaud. Le reste de la journée, on fait la sieste, à l’ombre et au frais ! Voilà pourquoi vous n’avez rencontré personne ! Tout le monde dort !
Les anges s’empressèrent alors de retourner au Paradis et racontèrent au bon Dieu leur séjour en Provence.
– Il faut faire quelque chose pour empêcher les provençaux de dormir afin qu’ils puissent travailler leurs champs ! dirent-ils en chœur ! Le bon Dieu fâché, réfléchit un instant en se grattant la barbe. Il décida alors de créer une nouvelle espèce d’insectes qui empêcherait les gens de dormir. Lorsque le soleil se montrerait trop chaud, durant toute la durée de l’été, ces insectes se cacheraient dans les pins et exécuteraient, tels une fanfare militaire, des notes stridentes et entêtantes, avec le secret dessein d’empêcher les Provençaux de dormir trop longtemps.
C’est ainsi que naquirent les cigales, symbolisant la Provence mais aussi l’art de faire une petite sieste, car les Provençaux, loin d’être agacés par les cigales, utilisèrent leur “mélodie” pour entrer encore plus vite dans un bon penequet (sieste)
Texte : Made in Humanity
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Philippe Natalini
Le 12 juin 1944…
À la mémoire de deux résistants morts pour la France : François Duchâtel et Émille Millet.
Né le 15 octobre 1916 à Nantes , François Duchâtel était gendarme à la brigade d’Aups dans le Haut-Var.
Dans le courant de l’été 1941, il verbalisait le maire d’Aiguines, que Vichy venait de limoger et qui écoutait ostensiblement la radio britannique. Mais il était signalé le 3 février 1944 dans un rapport d’un agent du Sipo-SD de Draguignan comme avertissant les résistants menacés, notamment par son chef de brigade. François Duchâtel était alors pleinement dans la Résistance. Il fournissait des informations au sous-réseau Burin (SR des MUR) et prit le maquis le 7 juin 1944 avec deux autres gendarmes, dont le gendarme Bouet. Ces trois gendarmes de la brigade d’Aups entraient ainsi en clandestinité en emportant avec eux machine à écrire et mousquetons. Ils rejoignaient le maquis AS Vallier que François Duchâtel aidait déjà alors qu’il se déplaçait dans le secteur du Plan de Canjuers au nord d’Aups.
Le 12 juin 1944, effectuant une mission de ravitaillement, la camionnette dans laquelle Duchâtel se trouvait avec Ernest Millet, le gendarme Bouet et Roger Donadin, est arrêtée à un barrage établi par des miliciens de Marseille à l’une des entrées du village d’Aups alors que la milice investissait cette localité.
Une arme est trouvée dans le véhicule. Le gendarme Bouet situé à l’arrière du véhicule eut à peine le temps de sauter pour échapper au contrôle, tandis que Donadini essaye de fuir mais est arrêté avec une grenade dans la main.
Dans la cabine du camion, Duchâtel et Ernest Millet ne peuvent s’enfuir. Ernest est tué d’une balle en pleine figure tandis que François Duchâtel, après avoir épuisé les munitions de son revolver, est fusillé sur le champ, au garde à vous, par la milice.
Les miliciens ont laissé son corps et celui du conducteur du véhicule Ernest Millet “dehors au soleil toute la journée avec un écriteau portant la mention “C’est ainsi que meurent les traîtres de la France“.
Une stèle a été érigée à leur mémoire sur les lieux de l’exécution devant la “Villa Rose” le 14 juillet 1945 par la commune et la Résistance. Le nom Duchâtel a été donné à une place du village. Il fut honoré aussi à La Valette-du-Var, près de Toulon, où il avait des attaches. Il figure, parmi les autres morts de la résistance locale, sur la plaque apposée sur la mairie par le Secours Populaire le 23 août 1945 ; son nom a été donné à un chemin de la commune par décision du conseil municipal du 12 juillet 1945.
La nouvelle caserne de Gendarmerie du Groupement du Var, à La Valette, porte également son nom.
Il obtint le titre de Mort pour la France. Une manifestation commémorative en hommage à Duchâtel et Millet est effectuée le 12 juin de chaque année à Aups, sur les lieux de leurs martyrs. C’est le cas encore cette année.
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La sinistre et terrifiante compagnie allemande Brandbourg
L’histoire, d’après Jean-Marie Guillon …
Les éléments d’une colonne allemande, composée aussi d’un détachement de la 8e compagnie Brandebourg (détachement Schorn) arrêtent le 16 juin 1944, vers 6 h30, aux environs d’Allemagne-en-Provence (Alpes-de-Haute-Provence), un groupe de jeunes gens venant du Var et cherchant à rejoindre le maquis FTP.
Cette colonne était envoyée pour faire la chasse aux résistants regroupés dans le secteur depuis le 7 juin. Elle arrivait de Vinon-sur-Verdon (Var) où, le 14 juin, elle avait abattu un résistant, l’ancien maire du village André Arbaud, et un autre habitant, puis s’était livré à diverses exactions.
Les jeunes gens arrêtés assistèrent à l’exécution de neuf personnes sur la place d’Allemagne, puis furent conduits sur le territoire de Saint-Martin-de-Bromes, au lieu dit le Ravin des Bayles, où ils furent tous massacrés vers 11 h 30. Le curé était parvenu à faire relâcher un jeune bûcheron membre du groupe. Les Allemands leur avaient préalablement dit qu’ils seraient envoyés travailler en Allemagne. Mais il n’en a rien été car quinze corps furent découverts le 19 juin.
Quatorze de ces jeunes gens furent identifiés, ils provenaient tous de Brignoles (trois) et de villages environnants (trois du Val, trois de Montfort, trois de Carcès). S’étaient joints à eux, deux ou trois anciens soldats de l’armée italienne employés, comme certains d’entre eux, dans les mines de bauxite du secteur. Ils formaient un groupe d’amis âgés de 17 à 24 ans, tous décidés à “monter” au maquis.
L’un d’eux, Gabriel Unia, de Carcès, avait accompagné à Montagnac chez les FTP son camarade Floréal Fuentès qui sera tué le 11 août 1944, non loin de là à Sainte-Croix-du-Verdon, et serait redescendu ensuite pour y conduire ses autres camarades. Le groupe s’était regroupé à Cotignac pour prendre le car de Riez vers 22 h, le 15 au soir. Leur projet était connu dans leurs villages. D’autres amis devaient partir avec eux. Ils étaient sans armes.
Plusieurs versions ont circulé sur ce groupe et sur les circonstances de son arrestation. Inconnus dans la région de Saint-Martin-de-Bromes, ils ont été considérés comme des bûcherons se rendant sur leur chantier, alors que, dans le Var, on évoquait, soit une trahison par un ex-soldat italien, soit une infiltration par un membre du détachement Brandebourg alors installé à Brignoles.
Une stèle fut érigée à leur mémoire sur les lieux du drame, à Saint-Martin-de-Bromes avec des erreurs de prénoms et un inconnu. Une autre stèle se trouve dans le cimetière de Montfort.
Liste des exécutés : Bagarre Louis – Bertolucci Orlando – Botto Eugène – Cabasse André – Cantoni Ezio – Fabiono Raphaël – Fagginolo Jean – Heraud Camille – Magakian Jean – Mares Max – Prestia Guiseppe – Sappa Marius – Simondi Gabriel – Unia Gabriel.
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Maryse Laugier
Le lac de Saint-Cassien
Juin… Le lac d’émeraude à son plus haut niveau.
Il alimente la Siagne qui ne tarit jamais… Je vous envoie un peu de fraîcheur !
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Philippe Levieux
Revoici les marmottes des Alpes du Sud !
Les marmottes (Marmota) forment un genre de mammifères fouisseurs de l’ordre des rongeurs. C’est le deuxième plus gros rongeur de France après le castor. Son corps allongé est recouvert d’une fourrure beige sur le ventre, grise au niveau des oreilles et de la tête et marron sur le reste du corps. Elle se nourrit de racines, de feuilles et de tiges de fleurs.
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Guy Bouyer
1930… De Sainte-Maxime à Nice
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Alain Cathala
Clic ! Qui a connu le livreur de charbon ? Le chocolat Banania ?
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Photo d’hier… et même d’avant-hier !
Source Montpellier Passé
Montpellier : l’apparence de nos boutiques médiévales [d’après Viollet-le-Duc].
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Marie-Odile Beraud
Clic ! Musique !…
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