La Gazette de Passadoc – N° 67

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  • Les QUIZ !
  • On raconte un peu, beaucoup… passionnément !
    1er mai : du rouge dans le nord, du noir dans le sud… Pierre et Colette Soulages… Le chant des partisans… La corvée de bois… Azalaïs la Trobaritz… La bataille de Camerone… Les 7 lumières de notre littoral… La maison provençale... Le Premier Mai…
  • Vagabondages…
  • La bibliothèque de Passadoc.

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Claude Boyer

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1er mai : du rouge dans le nord, du noir dans le sud

Offrir des fleurs en mai remonte à l’antiquité.

C’est le printemps, dans la Rome antique on offre des fleurs. Chez les Celtes aussi, leur fête s’appelle Beltaine.
Mais offrir du muguet remonte à la Renaissance.
Le roi Charles IX (1550-1574) offre du muguet dès 1561, il n’a que 11 ans mais est monté sur le trône un an plus tôt ! Il en fait profiter les dames de la cour. On est loin du symbole de la Journée Internationale du Travail !
La Révolution Française passe par là, la fête du travail apparaît le… 26 avril ! C’est en fait un “jour républicain”.
Exit la référence à Catherine de Médicis et son fils Charles IX ! L’églantine rouge remplace le muguet.

Clic !… La suite est à cette page.

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Philippe Natalini

Pierre et Colette Soulages

… ils se sont mariés, il y a bientôt 80 ans, à Sète, le 24 octobre 1942 (noces de Chêne).
Ils s’étaient rencontrés quelques mois auparavant à l’école des Beaux-Arts de Montpellier.

Nous aimions les mêmes choses. Nous nous sommes mariés à minuit à l’église Saint-Louis de Sète où nous étions tous deux vêtus de noir.
– Pourquoi à minuit ?
– Je ne me souviens plus très bien. C’était un mariage très simple, en famille.

(extrait d’un article de La Dépêche du 4/12/2018)

Pierre Soulages, est né le 24 décembre 1919, à Rodez, il a 102 ans. Colette Llaurens est née le 14 mars 1921, à Sète, et elle a fêté son centenaire, l’année dernière. Jeunes mariés, ils s’installèrent à Grabels, jusqu’à la fin de la guerre.
Réfractaire au STO, il obtient de faux papiers et devient régisseur dans le vignoble du mas de la Valsière à Grabels. Il fait alors la connaissance de l’écrivain Joseph Delteil, qui croit en lui, dès les premiers instants. Ce dernier lui dira :
Vous peignez avec du noir et du blanc, vous prenez la peinture par les cornes, c’est-à-dire par la magie. (source : Wikipédia).

En mars 1946, ils se sont installés à Paris, puis ils sont revenus à Sète au début des années 60.
Le musée Soulages, inauguré en 2014, est à Rodez. Son œuvre est également visible au Musée Fabre de Montpellier, grâce à une importante donation de leur part.

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Le chant des partisans…

Qui a écrit Le Chant des partisans devenu, durant la Seconde Guerre mondiale, l’hymne et presque “La Marseillaise” des Résistants à l’oppression nazie ?

Ami, entends-tu le vol noir des corbeaux sur nos plaines ?
Ami entends-tu les cris sourds du pays qu’on enchaîne ?..

C’est, après un battement de tambour martial, que ces deux vers démarrent le célébrissime chant. La musique a été écrite par Anna Marly en 1943, une artiste russe réfugiée à Londres. Volontairement sobre, inspirée d’un air populaire russe, elle pouvait être sifflée ; la chose avait son importance puisque en France occupée, les gens pouvaient l’entendre en écoutant la BBC anglaise malgré l’intense brouillage radio mis en place par les Allemands.

C’est d’ailleurs la voix d’Anna Marly qu’on entend sur l’enregistrement original de la chanson.
C’est sur trois feuilles arrachées à un cahier d’écolier, à l’encre bleue, que les écrivains Joseph Kessel et son neveu Maurice Druon ont écrit, dans le bar d’un hôtel anglais, ces paroles d’espoir et de combat, reprises aussi bien dans les maquis que par les malheureux enfermés dans les prisons nazies. Trois feuilles devenues en 2006 un “monument historique” faisant partie du patrimoine national. Une chanson reprise par la suite par de nombreux artistes.

Vidéo Youtube

Clic !… ♫♫♪♪♫♪♫♪♪♪

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Alain Cathala

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La corvée de bois…

Au 19e siècle, quand la seule énergie qui permettait de trouver un peu de chaleur provenait du bois que l’on brûlait dans les cheminées, la question de l’approvisionnement était cruciale. Il faut bien imaginer que dans les rues étroites de Montpellier, la distribution des bois et fagots devenait une source de conflits majeurs entre les voisins.

C’est pour cela que les différentes municipalités se trouvèrent dans l’obligation de prendre des arrêtés pour assurer au mieux cette distribution et permettre une coexistence paisible entre les fournisseurs et les habitants du centre-ville. Voici un extrait du code municipal de Montpellier, édité en 1836 :

Bois de chauffage
1. Tous conducteurs de voitures chargées de bois à brûler et autres combustibles destinés à l’approvisionnement de la ville, seront tenus, à leur arrivée, de stationner sur la place de la Saunerie, jusqu’à la vente, et il leur est expressément défendu de circuler dans l’intérieur de la ville avec leurs charrettes, si ce n’est pour se rendre au domicile de l’acheteur, qu’ils seront tenus de désigner sous la réquisition de tout agent de police ou préposé de l’administration. Il est entendu que si avant d’arriver au marché, le bois était vendu, il pourrait être conduit directement au domicile de l’acheteur, sauf obligation de le désigner

2. Il est expressément défendu aux charretiers, conducteurs de voitures portant du bois à brûler, ainsi qu’aux scieurs, de déposer du bois sur la voie publique, de manière à intercepter la communication : la moitié de la rue seulement pourra être prise pour le dépôt momentané du bois et le sciage.

Fagots
1. À compter du 1er février 1822, les charrettes chargées pour le service des fours de la boulangerie, s’arrêteront aux portes de la ville, sur les places ou vacants qui les précèdent. Les charretiers y déchargeront tous les fagots qui, par la manière dont ils sont ordinairement placés, dépassent les moyeux des charrettes. Ils auront soin d’arranger les fagots qu’ils laisseront sur les places et vacants, de manière que la voie publique ne soit pas embarrassée.

2. Lorsque cette première opération sera faite, ils conduiront avec leur charrette, devant la porte des fourniers et des boulangers, une partie des fagots qui leur sont destinés, en observant que cette quantité ne puisse dépasser les moyeux de la charrette et ne soit point dans le cas d’incommoder les habitants, ni de gêner la voie publique, et de leur côté, les fourniers et les boulangers feront enlever, à l’instant même, lesdits fagots, et les placeront dans leurs maisons, sans qu’il leur soit permis de les déposer sur la voie publique.
3. Immédiatement après que les charretiers auront fait ce premier voyage, ils retourneront aux portes de la ville pour prendre les autres fagots, et les porter à destination, et feront pour cela autant de voyages qu’il sera nécessaire, en se conformant toujours aux conditions prescrites par l’article précédent, et de manière à ce que la libre circulation des rues, même les plus étroites, ne soit point interceptée.
4. Si les fourniers et les boulangers sont logés dans des rues où l’on ne pourrait décharger lesdits fagots sans trop gêner la voie publique, les charretiers s’arrêteront sur les places ou dans les rues voisines les plus larges, et les fourniers et les boulangers seront tenus de faire enlever à leurs frais les fagots qui leur seront destinés.
5. Les personnes qui sont logées dans des rues étroites, et qui par conséquent sont plus exposées que les autres à souffrir des contraventions qui pourraient être faites au présent arrêté, sont invitées à les faire connaître à la Mairie, afin qu’elle puisse faire punir les délinquants.
6. Les propriétaires de charrettes portant des fagots sont civilement responsables des condamnations prononcées contre leurs agents, ainsi que des dommages auxquels ils auront donné lieu.
7. Un exemplaire du présent sera envoyé aux Maires des communes de Fabrègues, Saint-Gély, les Matelles, Montferrier, Vailhauquès, Murles, Combaillaux, Saint-Vincent-de-Barbeyrargues, Montarnaud et Castries, afin qu’ils puissent en donner connaissance aux particuliers qui fournissent les fagots destinés à la consommation de la ville.

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Azalaïs la Trobaritz


Azalaïs de Porcairagues est considérée comme la première troubadouresse dont le nom nous soit connu. Sa vie reste majoritairement un mystère ; le peu d’informations qui nous soit parvenu tient en quelques lignes d’une vida, un texte en prose racontant la vie d’une trobairitz ou d’un troubadour. La vida d’Azalaïs relate :

N’Azalais de Porcarages si fo de l’encontrada de Monpeslher, gentils domna et ensenhada. Et enamorèt se d’En Gui Guerrejat, qu’èra fraire d’En Guilhem de Mopeslher. E la domna si sabia trobar, et fez de lui mantas bonas cansos.

(Azalaïs de Porcairagues, une dame noble et cultivée, venait de la région de Montpellier. Elle était amoureuse de Gui Guerrejat, le frère de Guillaume de Montpellier. Elle savait composer et écrivit pour lui de nombreuses belles chansons).

L’histoire se souvient du nom de vingt-trois Trobairitz, ou troubadouresses, qui écrivent, composent et interprètent. Elles sont considérées comme les premières femmes occidentales à écrire de la musique profane. Issues de la noblesse, elles chantent également sur l’amour, les grandes épopées, parfois des sujets politiques.

Texte de Jean Pascal Girou

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La bataille de Camerone

La Légion avait pour mission d’assurer sur 120 km la circulation et la sécurité des convois. Le colonel Jeanningros, qui commandait, apprend, le 29 avril 1863, qu’un gros convoi, comportant 3 millions en numéraire, du matériel de siège et des munitions était en route pour Puebla. Le capitaine Danjou*, son adjudant-major, le décide à envoyer au-devant du convoi une compagnie. La 3e Compagnie du Régiment Étranger fut désignée, mais elle n’avait pas d’officiers disponibles. Le capitaine Danjou en prend lui-même le commandement et les sous-lieutenants Maudet, porte-drapeau, et Vilain, payeur, se joignent à lui volontairement.

Le 30 avril, à 1 heure du matin, la 3e Compagnie, forte de trois officiers et soixante-deux hommes, se met en route. Elle avait parcouru environ 20 kilomètres, quand, à 7 heures du matin, elle s’arrêta à Palo Verde pour faire le café.

À ce moment, l’ennemi se dévoile et le combat s’engage aussitôt. Le capitaine Danjou fait former le carré et, tout en battant en retraite, repousse victorieusement plusieurs charges de cavalerie, en infligeant à l’ennemi des pertes sévères. Arrivé à hauteur de l’auberge de Camerone, vaste bâtisse comportant une cour entourée d’un mur de 3 mètres de haut, il décide de s’y retrancher pour fixer l’ennemi et retarder ainsi le plus possible le moment où celui-ci pourra attaquer le convoi.

Pendant que ses hommes organisent à la hâte la défense de cette auberge, un officier mexicain, faisant valoir la grosse supériorité du nombre, somme le capitaine Danjou de se rendre. Celui-ci fait répondre : ‘Nous avons des cartouches et nous ne nous rendrons pas.’ Puis, levant la main, il jura de se défendre jusqu’à la mort et fit prêter à ses hommes le même serment. Il était 10 heures. Jusqu’à 6 heures le soir, ces soixante hommes, qui n’avaient pas mangé ni bu depuis la veille, malgré l’extrême chaleur, la faim, la soif, résistent à deux mille Mexicains : huit cent cavaliers, mille deux cents fantassins.

À midi, le capitaine Danjou est tué d’une balle en pleine poitrine. À 2 heures, le sous-lieutenant Vilain tombe, frappé d’une balle au front. À ce moment, le colonel mexicain réussit à mettre le feu à l’auberge. Malgré la chaleur et la fumée qui viennent augmenter leurs souffrances, les légionnaires tiennent bon, mais beaucoup d’entre eux sont frappés. À 5 heures, autour du sous-lieutenant Maudet, il ne reste que douze hommes en état de combattre. Alors le colonel mexicain rassemble ses hommes et leur dit de quelle honte ils vont se couvrir s’ils n’arrivent pas à abattre cette poignée de braves (un légionnaire qui comprend l’espagnol traduit au fur et à mesure ses paroles). Les Mexicains vont donner l’assaut général par les brèches qu’ils ont réussi à ouvrir, mais auparavant, le colonel Milan adresse encore une sommation au sous-lieutenant Maudet : celui-ci la repousse avec mépris. L’assaut final est donné. Bientôt, il ne reste autour de Maudet que cinq hommes : le caporal Maine, les légionnaires Catteau, Wenzel, Constantin, Leonhart. Chacun garde encore une cartouche; ils ont la baïonnette au canon, et, réfugiés dans un coin de la cour, le dos au mur, ils font face ; à un signal, ils déchargent leurs fusils à bout portant sur l’ennemi et se précipitent sur lui à la baïonnette. Le sous-lieutenant Maudet et deux légionnaires tombent, frappés à mort. Maine et ses deux camarades vont être massacrés quand un officier mexicain se précipite sur eux et les sauve ; il leur crie :
Rendez-vous !
– Nous nous rendrons si vous nous promettez de relever et de soigner nos blessés et si vous nous laissez nos armes.

Leurs baïonnettes restent menaçantes.
On ne refuse rien à des hommes comme vous ! répond l’officier.

Les soixante hommes du capitaine Danjou ont tenu jusqu’au bout de leur serment ; pendant onze heures, ils ont résisté à 2 000 ennemis, en ont tué 300 et blessé autant. Ils ont, par leur sacrifice, en sauvant le convoi, rempli la mission qui leur avait été confiée.

L’Empereur Napoléon III décida que le nom de Camerone serait inscrit sur le drapeau du Régiment Étranger et que, de plus, les noms de Danjou, Vilain et Maudet seraient gravés en lettres d’or sur les murs des Invalides à Paris.
En outre, un monument fut élevé en 1882 sur l’emplacement du combat. Depuis, lorsque les troupes mexicaines passent devant le monument, elles présentent les armes.

*Jean Danjou est né le 15 avril 1828 à Chalabre (Aude)

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Le même sujet – La Bataille de Camerone – a également été traité
par Philippe Natalini

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Hervé Grauby

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Les phares de la côte : les sept lumières de notre littoral

Ils sont la lumière qui rassure et guide les marins perdus dans leur nuit noire. Plus que centenaires pour la plupart d’entre eux, esthétiques, bâtis à l’entrée de ports de caractère (Sète, Port-la-Nouvelle, Port-Vendres) ou en des lieux offrant des vues à couper le souffle et propices à de belles balades (cap Cerbère, cap Béar, cap Leucate, L’Espiguette), ils méritaient d’être à leur tour mis en lumière.

Clic ! Le long des golfes clairs…

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Giselle Penat-Laborde

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La maison provençale

Dans le Var, les maisons de campagne ne sont pas désignées comme des mas mais comme des bastides, des ménages, des “oustau”. L’habitation d’un paysan, malgré l’évolution rapide des mœurs après la dernière guerre, s’est peu transformée, extérieurement tout au moins. Le progrès est entré dans la cuisine mais beaucoup de bastides sont restées telles qu’au siècle passé, d’autres sont à l’état de “casau” (masure abandonnée) que l’on trouve dans les vallons et dont ne subsiste souvent qu’une partie des murs recouverts de lierre. Sur le devant pousse un vieux figuier ou d’antiques mûriers, parfois deux ou trois cyprès un peu funèbres mais typiques du paysage provençal (le nombre de trois était signe d’hospitalité).

Source : Blog “Passion-Provence” de Nadine de Trans

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Clic !… L’oustau

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Jeanne Monin

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Le Premier Mai…

Le bonheur du Premier Mai, c’est un peu comme les vœux de bonne année du Premier Janvier : on n’est pas certain que ça “marche”, mais ça ne peut pas nuire !

Glané çà et là :

Originaire du Japon, le muguet arrive en France au Moyen Âge. Ce “lys des vallées” a la réputation de porter bonheur : Plus il y a de clochettes sur le brin de muguet, plus la chance sourit à son bénéficiaire. Les plus superstitieux diront même que seuls les brins de muguet qui possèdent treize fleurs portent véritablement bonheur !

Dans la Drôme, du côté de Saint-Paul-Trois-Châteaux, on raconte que “Catherine de Médicis serait venue en 1560 avec son fils Charles IX” alors âgé de dix ans. Une visite contrainte car “la reine-mère et son fils devaient se rendre à Avignon mais on leur a refusé l’accès à la ville”, sur un fond de tensions entre les catholiques et les protestants. Le propriétaire de l’établissement à l’époque [l’hôtel particulier l’Esplan], le chevalier Louis de Girard de Maison Forte, honoré d’accueillir un personnage royal “offre un brin de muguet à Catherine de Médicis. Elle le ramène à la cour et Charles IX décide d’instaurer cette tradition, d’offrir aux dames un brin de muguet le premier mai”.

Histoire similaire : Selon la tradition “offrir du muguet le 1er mai” remonterait au XVIe siècle. À la Renaissance, Charles IX aurait lancé cette mode après avoir reçu de la part du chevalier Louis de Girard, un brin lors d’un premier mai.

Il faut attendre 1941 pour que le Premier Mai soit férié*. Philippe Pétain déclare ce jour Fête du travail et jour de la concorde sociale avec l’espoir de rallier les ouvriers au gouvernement de Vichy. Pas gagné !

* Le jour devint férié, chômé et payé en 1947.

Cela dit, il ne faut pas oublier que “en 1886, plus précisément dans l’état de New-York, chaque 1er mai avait lieu un bouleversement général de la classe ouvrière du fait du renouvellement des contrats de travail pour une durée d’un an“. Et le 1er mai 1886, des milliers d’ouvriers défilent dans tout le pays pour cette seule revendication. À Chicago, quelque quarante mille ouvriers sont en grève. Le 3 mai, un affrontement entre briseurs de grève et grévistes fait malheureusement 4 morts. Un meeting est organisé le lendemain. À la fin de la manifestation, une bombe éclate.

Trois ans plus tard, il “est déclaré qu’il sera organisé une grande manifestation internationale à date fixe, de manière que, dans tous les pays et dans toutes les villes, le jour convenu, les travailleurs mettent les pouvoirs publics en demeure de réduire légalement à huit heures la journée de travail.”

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Gilles Barattini

La nuit tombe sur Moustiers Sainte-Marie

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Parc de la Camargue

Quiétude du soir sur l’étang de Vaccarès

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Alain Cathala

Clic ! Fort Grimaud – Var

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Prieuré Saint-Michel de Grandmont

Site d’exception en Languedoc.

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Hôtel de Solas.

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… à Montpellier.

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EN VENTE ICI

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