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- Les QUIZ !
- On raconte un peu, beaucoup, passionnément… Gaspard-Félix Tournachon… Arnaud Beltrame… Le traité de Turin… La thériaque… Le désolant destin du petit Versailles montpelliérain… L’accent du sud !… L’Occitanie à bicyclette… Les Zouaves de la Garde Impériale… La villa Sainte-Christine… Mirepoix et Castelneau-de-Montmiral… Les papes en Avignon.. Montségur…
- Vagabondages…
- Photos d’hier
- La Bibliothèque de Passadoc
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Philippe Natalini
Gaspard-Félix Tournachon,
Ce pionner de l’art photographique, décédé le 20 mars 1910 – il y a 112 ans – avait élu domicile à Marseille, et y avait créé un atelier.
Né le 6 avril 1820 à Paris, Gaspard-Félix Tournachon, surnommé “Nadar”, était un photographe, caricaturiste et aéronaute français. En 1851, il lance le projet “Panthéon Nadar” et dessine plus de trois cents portraits d’hommes célèbres. Le succès est immédiat.
En 1854, Nadar se tourne vers la photographie et publie une série de clichés des personnalités les plus en vue du moment. En 1858, il est le premier à faire de la photographie aérienne, à bord d’un ballon. De 1894 à 1900, il s’installe à Marseille pour y créer un atelier photographique, puis revient à Paris, où il décédera.
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Jeanne Monin ajoute :
À Champrosay (quartier de Draveil – Essonne), Nadar était voisin de Daudet.
“Tous les membres du clan Daudet vouaient à ce voisin un peu excentrique, mais tellement attachant, une affection pleine de tendresse. Madame Daudet évoque une de ces visites en 1893 : “chez Nadar, cinq heures du soir, devant le chalet, madame Nadar est assise… La conversation de Nadar est délicieuse… La maison reste bizarre et plaisante, coupée en coins et recoins, fenêtres et portes à la diable, petits appentis…”Nadar vient aussi chez Daudet et y rencontre Goncourt [qui écrit] : “Nadar que je trouve ce matin, toujours en vareuse rouge, dans le cabinet de Daudet, parle de souvenirs qu’il veut publier sous le nom de “Cahier de Nadar”. C’est Léon encore qui, préfaçant le livre de Nadar “Quand j’étais photographe”, résume l’homme de son temps : “Il est pour nous le représentant d’une génération admirable où l’on menait sa route sans traîtrise, où l’on n’avait pas honte d’être gai”
Texte et photo extraits de Julia et Alphonse Daudet à Draveil – Un couple d’écrivains à Champrosay – Pages 146 et 147 – Cercle Littéraire et Historique de Draveil – 1997.
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Arnaud Beltrame
Quatre ans déjà… Dans la nuit du 23 au 24 mars 2018, Arnaud Beltrame, lieutenant-colonel de la gendarmerie, mourait des suites des blessures infligées par un terroriste, au Super U de Trèbes (Aude).
Arnaud Beltrame s’était substitué volontairement à une otage, et ce sauvetage héroïque lui aura coûté la vie. Qu’est-ce qui a dicté le choix de cet homme : se substituer à l’otage d’un terroriste déterminé ?
Le général Lizurey, directeur général de la gendarmerie de l’époque l’avait expliqué : Se mettre entre les mains d’un terroriste voulant tuer n’est évidemment dans aucun texte de procédure interne et ne le sera jamais. Mais un gendarme prête serment, celui de servir la population, y compris, parfois, s’il le faut, au péril de sa propre vie. Arnaud Beltrame n’a pas appliqué les procédures ! Il a fait mieux : il a respecté son serment.
Ce choix appartient à son jugement et à sa conscience humaniste, déterminé qu’il était à protéger son prochain, quoi qu’il lui en coûte.
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Le traité de Turin
Il y a 162 ans de cela, Nice était rattachée officiellement à la France, tout comme la Savoie, par le traité signé à Turin le 24 mars 1860 entre la France et la Sardaigne.
La France et la Sardaigne signent d’abord un traité d’alliance (26 janvier 1859) afin de chasser l’Autriche de l’Italie du Nord. Favorisant l’unité italienne, Napoléon III veut récupérer Nice et la Savoie perdues par la France en 1814. La guerre se termine par la paix de Zurich (10 novembre 1859) : l’Autriche cède la Lombardie à la France, qui la cède à l’Italie, laquelle pour quelques années encore, conserve la Vénétie. Dès le 24 mars 1860, le roi Victor-Emmanuel II accepte de céder Nice et la Savoie à la France. Ce traité de Turin précise les modalités de cette cession qui doit être acceptée par les populations concernées. Ainsi un simulacre de vote est organisé (pas de liste électorale, pas de bulletin “non”) et débouche sur un plébiscite pour le rattachement.
Un an plus tard, le 17 mars 1861, le royaume d’Italie est proclamé.
Toutefois la convention de délimitation du 7 mars 1861 laisse les têtes des vallées de la Roya, de la Tinée et de la Vésubie à l’Italie et surtout Tende et La Brigue, malgré le vote de la population lors du plébiscite d’annexion, le roi Victor-Emmanuel II ayant l’habitude de venir chasser dans cette région.
La déclaration de guerre de l’Italie à la France le 10 juin 1940 a permis au gouvernement français de faire occuper à la fin de la guerre plusieurs secteurs convoités (ordre au général Doyen, commandant le détachement d’armée des Alpes, daté du 29 avril 1945), et d’obtenir une rectification de la frontière lors du traité de paix du 10 février 1947.
La frontière fut modifiée sur cinq points, en particulier la haute vallée de la Roya avec Tende et La Brigue qui furent rattachées à la France, avec l’accord de la population. Par la suite, le secteur de la station de ski de Clavières fut restitué à l’Italie par un simple échange de lettres en date du 28 septembre 1967.
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Alain Cathala
La Thériaque
C’était un médicament utilisé depuis l’antiquité, efficace contre les douleurs et les poisons. Ce mélange savant aux nombreux composants et à la préparation compliquée, avait beaucoup de succès. Ce qui est compréhensible quand on observe la grande quantité d’opium nécessaire pour sa préparation… une préparation qui faisait l’objet de séances magistrales publiques à la faculté de médecine fréquentée par les étudiants mais aussi par les bourgeois et bourgeoises cultivés de la ville.
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Le destin désolant du Petit Versailles montpelliérain
Depuis la route, on l’aperçoit à peine. Tout au plus arrive-t-on à deviner la présence d’une ruine qui aurait échappé à l’appétit des bétonneurs. Une ruine qui ne doit son salut qu’au classement en “zone inondable” du domaine où elle subsiste.
Mais ce fut pourtant, pendant quelques années, le plus grand et le plus somptueux des châteaux de Montpellier : plus petit que Versailles ou que Vaux-le-Vicomte, mais plus vaste et plus richement orné que la plupart des autres “folies montpelliéraines” : Alco, La Piscine, Bionne, La Mogère, …
Texte emprunté à Jean Louis Jabale – Photo Wikipédia.
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L’accent du sud !
Clic !… Odette raconte…
L’Accent, un poème de Miguel Zamacoïs (1866-1955).
Se piquer de n’avoir point d’accent, c’est se piquer d’ôter aux phrases leur grâce et leur énergie.
L’accent est l’âme du discours, il lui donne le sentiment et la vérité.
Émile ou De l’éducation – Jean-Jacques Rousseau
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L’Occitanie à bicyclette !
Promenade du Viaduc, entre Arre et Le Vigan, voie verte aménagée sur l’ancienne voie ferrée Tournemire – Le Vigan, dans les Cévennes. Ce court tronçon est un élément d’une future véloroute qui reliera à terme Nîmes à Albi par Sommières, Le Vigan, Alzon et le Larzac.
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Les Zouaves de la Garde Impériale
Par ordonnance royale du 21 mars 1831, le corps des zouaves [nom d’une tribu kabyle au sein de laquelle étaient recrutés des soldats] est officiellement approuvé. Formées lors de la conquête de l’Algérie en 1830, les unités de zouaves sont composées dans un premier temps par des indigènes puis par des Français d’Algérie. La Garde impériale intègre un régiment de zouaves en 1854.
Ce régiment participe notamment à la guerre de Crimée qui oppose, en 1855, la France et l’Angleterre à la Russie. Lors du siège de Sébastopol et de la prise de Malakoff, les zouaves de la Garde s’illustrent par leur conduite exemplaire. La campagne d’Italie de 1859 leur fournit une autre occasion de se distinguer, notamment le 4 juin, à la bataille de Magenta.
La tenue “à l’orientale” distingue très clairement les zouaves du reste de l’infanterie française. Elle est dessinée par le capitaine de Lamoricière qui s’inspire des traditions vestimentaires locales déjà introduites dans les armées françaises par les mamelouks de Bonaparte. Les zouaves portent une tenue traditionnelle composée d’une chéchia comme coiffe, d’une bedaïa en veste, d’une sédria en dessous (gilet, boléro) et d’un sarouel en pantalon. Dans l’armée, ils représentent une troupe d’élite, unie par un fort esprit de corps, réputée pour son intrépidité et sa débrouillardise. Leur popularité est internationale puisqu’on voit par la suite se multiplier les formations de zouaves aux États-Unis, en Pologne ou encore au service du pape… Les succès de l’armée d’Afrique dans la conquête et la pacification de l’Algérie et la présence de trois des fils de Louis-Philippe dans ses rangs, la rendent très populaire.
Le théâtre et l’opérette s’emparent d’ailleurs rapidement de ce personnage haut en couleurs et volontiers provocateur.
[Ce corps d’armée était réputé pour être exagérément discipliné, ce qui – prétendait-on – rendait les hommes idiots. C’est de cette tribu berbère que vient l’expression “faire le zouave” signifiant “faire le pitre, l’idiot” en adoptant des comportements extravagants censés amuser un public.]
Texte : Antoinette Prieto
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La villa Sainte-Christine
Elle est aujourd’hui propriété de l’institut du Christ-Roi, autrefois connue sous le nom de Villa de Baichis et auparavant Dupré-Nevet, au temps où elle accueillait dans son cadre verdoyant la société la plus huppée des touristes à Montpellier qui résidaient à l’hôtel Nevet, ouvrant sur la place de la Comédie.
C’est une des plus belles demeures de plaisance au nord de Montpellier, rue du Pioch de Boutonnet… C’est ici que vécut le célèbre botaniste Braun-Blanquet (1884-1980), fondateur de l’école de sociologie végétale…
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Giselle Prenot-Laborde
Mirepoix et Castelnau-de-Montmiral
Deux communes du Tarn et de l’Ariège viennent d’être classées au titre des sites patrimoniaux remarquables.
En Ariège, c’est Mirepoix. Certaines sources parlent d’un rassemblement hérétique à Mirepoix en 1206 peut-être en confondant cette rencontre (ou pour s’y préparer) avec celle de Montréal et Fanjeaux devant les Légats du Pape et le futur Saint-Dominique. La ville devint ensuite un bastion de la croisade avec l’appropriation de Guy de Lévis (un des lieutenants de Simon de Montfort).
Siège d’un évêché catholique (ils se multiplient alors dans la région), la ville joue un rôle conservateur (puis ligueur) au moment de l’apparition du protestantisme (à la différence de Limoux plus à l’est !)
Dans le Tarn, Castelnau-de-Montmiral : la bastide de Raymond de Toulouse fut moins cathare que les cités voisines de Penne ou de Gaillac. Pendant la guerre de Cent Ans, Castelnau appartient aux Armagnacs (donc dans le camp adverse à celui de la plupart des Occitans toulousains et pyrénéens).
Castelnau-de-Montmiral n’adhère jamais au protestantisme et accueille les catholiques de Gaillac, qui ont été chassés de la ville par les protestants majoritaires. En janvier 1587, une attaque du capitaine protestant Bruniquel est repoussée. Selon la légende, une femme revenant de puiser l’eau à la fontaine du Théron aurait donné l’alerte, contraignant les assaillants à une retraite précipitée. Louis XIII revenant du siège de Saint-Antonin (bastion protestant) est passé à Castelnau-de-Montmiral le 24 juin 1622, logé dans la maison de Tonnac
Wikip
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Les Papes en Avignon
L’installation des papes en Avignon, originaires le plus souvent du sud-ouest de la France, en fait des Provençaux d’adoption, ont donné à la ville un caractère cosmopolite et une exceptionnelle vitalité de la Renaissance italienne (construction de monuments, résidence d’artistes, etc…).
Clic !… Texte complet à cette page ! .
Juste un instant pour se souvenir de ce “prince” d’Avignon, né à Cannes…
Il était un prince en Avignon
Sans royaume sans château ni donjon
Mais ses mots nous chantaient les campagnes
Des grands rois d’Espagne
Quand le soir descendait on devenait spectateurs
Et la ville avec lui n’était plus qu’un cœur
Clic ! ♪♫♪♪♫♪♫♪♪♪
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Montségur
Le 16 mars, commémoration : la fin de la liberté religieuse et celle du pays occitan, disparues dans les flammes du bûcher de Montségur.
Clic !… Et pour les amoureux de la langue occitane, le bonheur est à cette page !
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Philippe Levieux
Saignon… Promenade dans le Vaucluse.
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Maryse Laugier
Seillans… un des plus beaux villages de France
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Alain Cathala
Aigues Mortes
Clic !… Magnifique arrivée dans les remparts !
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Dom Puig
Agréable promenade dans un très joli village de notre arrière pays des Alpes-Maritimes : Castellar
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Mo Lalario
Une exposition photographique”En Provence sur les pas de Bosco”
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Alain Cathala
Le pont du diable
… enjambe la grande rivière Hérault, sur la commune de Saint-Jean-de-Fos,
entre Aniane et Saint-Guilhem-le-Désert.
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La citadelle de Montpellier…
… avant qu’elle devienne le lycée Joffre.
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Maryse Laugier
Photo d’aujourd’hui… mais outils d’hier.
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Clic !… EN VENTE ICI !
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