La Gazette de Passadoc – N° 57: La Couvertoirade, cité templière (Aveyron)

Les Quiz !
On raconte un peu, beaucoup, passionnément… Lou mes de febrié… L’industrie de la céramique varoise… Les remparts de La Couvertoirade… Quand un palindrome rencontre un ambigramme… La destruction d’un quartier du vieux port de Marseille…
Vagabondages.
Quelques images d’ici, de là, d’un peu plus loin…
Photos d’hier.
La bibliothèque de Passadoc

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Clic !… Tout est là…

Clic !… Courte et très originale, une autre interprétation proposée par Marie-Odile Beraud ! .

Pierre Hatton complète :

Clic !… Le projet Roudaire en Afrique du Nord

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Giselle Penat-Laborde

Lou mes de febrié … Le mois de février

Clic !… la suite !

L’industrie de la céramique varoise

Clic !… Voici l’histoire…

Alain Cathala

Paroles de Cévenol !

Les remparts de la Couvertoirade

Ils datent du XV^e siècle. Ce siècle est passionnant pour peu qu’on s’intéresse à l’architecture militaire car il est le siècle charnière entre l’utilisation des armes à jeter traditionnelles (arbalètes, arcs) et l’utilisation des premières armes à poudre (couleuvrines, bombardières).

Construits à la demande des habitants, les remparts étaient essentiellement défensifs. Si vous êtes attentifs, vous remarquerez à la base des remparts ou dans les tours plusieurs formes d’ouverture : archère simple, archère à niche, archère à seuil plongeant, archère à allège, archère à canonnière.

Ces fentes verticales sont d’une grande diversité et permettent de défendre le village en évitant les angles morts. La poudre commence à se faire entendre, il faut donc aménager un orifice rond pour pointer le canon. Remarquez ces meurtrières en forme de point d’exclamation. Elles sont typiques du XVe siècle. Lorsque vous viendrez (ou reviendrez) à La Couvertoirade, ne manquez pas la visite des remparts, observez les ouvertures de tir et essayez de deviner les armes utilisées. Trébuchet, masse, baliste, triple dague, espadon sans oublier l’inimitable couillard, … Vous verrez que l’imagination des hommes est sans limite quand il s’agit de tuer son prochain.

Claude Boyer

Quand un palindrome rencontre un ambigramme !

Clic !… Explication à cette page

Des opérations ordonnées et exécutées par les troupes hitlériennes. Ce dynamitage d’un quartier historique marseillais venait en conclusion d’une vague d’arrestations et de déportations sans précédent des habitants de ce quartier.

Dans la semaine du 22 au 28 janvier 1943, une rafle a lieu à Marseille :

– 400 000 contrôles d’identité,

– 5 956 personnes arrêtées

– 3 977 personnes libérées presque immédiatement

– 1 642 personnes envoyées à la prison des Baumettes, parmi lesquelles 782 Juifs acheminés dès le matin du 24 janvier 1943 au camp de Compiègne puis déportés vers le camp d’extermination de Sobibor (Pologne). Aucun n’est revenu.

Le 23 janvier 1943, le Vieux-Port est encerclé par la Wehrmacht : c’est l’Opération Vieux-Port. Au total, 25 000 personnes évacuées dont :

– 20 000 envoyées au camp d’internement de Fréjus (83)

– 5 000 autorisées à sortir des barrages.

– 800 personnes retenues par la commission de criblage de Fréjus : des Juifs habitant les rues commerçantes proches de la rue de la République, mais aussi 600 « soi-disant suspects » déportés au camp d’Oranienburg-Sachsenhausen.

À partir du 1er février 1943 :

– 1 494 immeubles sont détruits à la dynamite les uns après les autres.

– 14 hectares de ruines s’entassent du quartier Saint-Jean à la rue de la République. Seuls quelques monuments sont épargnés : l’Hôtel de Ville, l’église Saint-Laurent, les bâtiments de la douane et de la Consigne Sanitaire, l’Hôtel de Cabre, la Maison Diamantée.