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- Les QUIZ !
- Les articles de la semaine… Les géants de Saint-Martin-Vésubie… Le géant aveyronnais…
- On raconte un peu beaucoup, passionnément… Passadoc… Le Château d’Estoublon…
La Tour des Pins… Héréplan, le musée de la cloche… Gignac, la fête de l’âne… Marcel Barbary…
À bientôt Cabrierettes !… La cascade du “Saut du Capélan”… La Varneige…
L’hippodrome de Cagnes-sur-Mer… Le jour où les Provençaux furent privés du feu… - Vagabondages…
- Photos d’hier…
- La bibliothèque de Passadoc
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Claude Boyer
Les géants de Saint-Martin-Vésubie
Clic !… Mais qui sont ces géants ? Ici avec leur père.
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Autre histoire : Le géant aveyronnais
Clic !… Henri Joseph Cot
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Passadoc
– Qu’est-ce qui fait que, par-dessus tout, vous aimez votre région (Provence – Occitanie – Auvergne – Aquitaine – Corse..) ? demandait François Abbe mardi dernier. Avez-vous une tradition à rappeler ? Une anecdote, souvenir, une histoire à raconter ?
Et Claude Boyer raconta !
Une anecdote ? En voici une…
L’histoire remonte à une quarantaine d’années, au début de ma carrière de conducteur de train.
Je suis basé au dépôt de Nice Saint-Roch et je conduis alors les omnibus entre Vintimille et les Arcs… vous savez, ces tortillards qui s’arrêtent à toutes les gares du parcours… Dans le jargon du métier, on dit “qu’on fait toutes les pissotières”.
C’est l’été et j’attends l’heure de départ en gare de Saint-Raphaël quand un voyageur vient se présenter à la locomotive. Il s’agit d’un collègue, conducteur au dépôt de Longwy. Il est en vacances et me demande s’il peut venir avec moi en cabine de conduite pour voir la côte car bien sûr depuis l’avant du train on a une meilleure vue d’ensemble.
Il monte donc avec moi et nous partons en direction de Vintimille… L’Estérel l’a subjugué !… Une fois arrivé à Cannes il me dit :
– Mais en roulant dans un paysage pareil, vous êtes en vacances toute l’année !
– Ah non ! L’hiver il fait froid… on met un gilet !
Voilà pourquoi j’aime mon pays : il fait rêver.
“L’Estérel l’a subjugué !“
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7 février : une date à retenir !
… car Passadoc vous invite à “L’Apéro” ! Soyez présents aux alentours de 18h30 [sur Zoom] et vous aurez une grande minute pour raconter une anecdote, un souvenir, une histoire, une tradition qui vous fait aimer votre région !
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Un très bel article
concernant la projection du film de Ph. Natalini “Été 44, Mémoires d’un Commando d’Afrique“.
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Coucher de soleil au Grau du Roi (Gard)
Au fond les Pyrénées et à droite Sète en tout petit… (Texte et photo François Abbe).
Pour moi, la Provence commence dans nos cœurs ! Où commence la Provence pour vous ?
Et les réponses fusent !
Claude Boyer
Mon père disait que le Nord commençait à Toulon mais il exagérait un tout petit peu…
Quand je lui ai appris que j’avais demandé ma mutation pour Avignon, il m’a demandé “ce que j’allais foutre là haut” ! Il avait juste oublié que c’était le pays de Mistral… Quand je le lui ai fait remarquer, il est resté tout couillon… !
Lional Slz
Dans mon jardin !
Jean-Pierre Violino
Du Rhône au Var et au nord, la Durance, mais ne pas confondre le comté et le marquisat.
Le comté est l’actuelle Provence et le marquisat correspond au comté de Toulouse. Ce n’est pas pour rien que les comtes de Toulouse se faisaient aussi appelé comte de Saint Gilles face au comté car ils en revendiquaient certains droits.
Maryse Laugier
La Provence côté cœur, c est le Var romantique !
Élise Savine
J’ai toujours entendu dire que Montélimar était le début de la Provence.
Giselle Peinat-Laborde
Mounte coumenço e s’acabo la Prouvènço ?
Mistral disait “pays de France borné à l’Orient par les Alpes, au Midi par la Méditerranée, à l’occident par le Rhône et au Nord par une ligne qui peut aller d’Embrun à Saint-Paul-Trois-Châteaux. Nice et Monaco en font partie, Aix en est la capitale” (Lou Tresor dou Felibrige, 1878).
Mais surtout oui, dans le cour, car frontières mouvantes et désaccord, selon aussi les époques, entre les spécialistes du sujet (géographes, historiens,…).
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Dom Puig
Le château d’Estoublon à Fontvieille
L’histoire débute au Moyen Âge :
- En 1426, l’héritage Baussenc est annexé au Comté de Provence. La propriété est achetée en 1489 par Simon de Grille, Consul arlésien.
- En 1561, les bâtiments sont brûlés par les protestants et le château devient le repaire de Saint-Roman, aventurier redoutable.
- Délogés en 1595, les habitants des Baux détruisent la forteresse.
- La reconstruction du Grand Mas est achevée à la fin du XVIIe siècle. Le château du Mont Paon prend alors le nom de château d’Estoublon.
- En 1932, la famille Lombrage s’attache à restructurer les oliveraies laminées par le gel de 1956.
- En 1998, le domaine se tourne vers la culture viticole et oléicole biologiques.
Un “lieu d’exception” où a été tourné le feuilleton “Les Gens de Mogador“.
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Alain Cathala
La Tour des Pins et les archives municipales…
Autres temps autres mœurs…
Tous les historiens de Montpellier, et tous ceux qui, à un moment ou à un autre, se sont intéressés à leur famille, ont pénétré dans la Tour des Pins, dans cette tour médiévale qui – du 13e siècle jusqu’au 18e siècle – avait pour vocation de protéger la ville et ses habitants et qui depuis la première moitié des années 1880 jusqu’au début des années 2000, devint le lieu de “conservation” – permettez que j’utilise des guillemets – des trésors les plus précieux de son histoire.
L’endroit était surprenant, il ne laissait personne indifférent.
Il fallait d’abord passer au pied du micocoulier qui, à la fin du 19e siècle, avait été planté au pied de l’escalier et qui avait poussé ses ramures bien loin, à la recherche de la lumière. Roland Jolivet, l’historien passionné de Montpellier, sa ville de naissance, disait de lui que c’était :
– … l’arbre généalogique des Montpelliérains, l’arbre devant lequel les Montpelliérains, avides de retrouver les détails de leur famille devaient un jour ou l’autre passer.
Il fallait ensuite sonner, attendre – parfois longtemps – que l’on vienne vous ouvrir. Et enfin, après avoir franchi cette lourde porte de chêne, fait attention à la marche qui conduisait à la salle de lecture, on pouvait pénétrer au saint des saints. On accédait alors à cette fameuse salle, plus couloir réellement que salle, remplie jusqu’à 4 mètres de hauteur de vieux registres et notamment de tous ces registres d’état civil sur lesquels avaient été minutieusement transcrits l’existence de nos prédécesseurs.
Dans la salle, deux bureaux sur des pupitres où trônaient le responsable de salle et un assistant, trois tables, une dizaine de chaises et bien souvent les mêmes têtes qui inlassablement tentaient de faire gagner des générations à leurs mythiques arbres généalogiques qui faisaient d’eux de hauts et puissants barons de Caravettes. En effet, autour de cette table se trouvaient les nobles héritiers de l’histoire locale. Certains préféraient à leur titre de baron de Caravettes, celui non moins digne de chevalier du Bois Roulant.
Je me rappelle de l’un des usagers, issu d’une ancienne républicaine montpelliéraine qui avait donné un maire à notre ville qui me disait préférer le second au premier, rajoutant :
– On n’est pas du même bois Monsieur Bertrand…
En disant cela, il nous replongeait dans un autre temps, celui de l’opposition entre républicains et royalistes.
C’était un monde bien curieux que celui des archives de la Tour des Pins, avec des agents tout autant curieux, qui parfois faisaient la sieste à leur pupitre l’après-midi… Et nous autres chercheurs devions répertorier nos trouvailles au son de leurs ronflements. Il nous y est même arrivé de partager un royaume, accompagné d’une cartagène. C’était la grande famille des Archives… Et quelle famille ! Ceux qui y venaient doivent s’en rappeler.
Moi en tant que baron de Caravettes, non intronisé officiellement – je le précise – mais pouvant présenter un lignage suffisamment montpelliérain, j’étais accueilli avec la plus grande bienveillance. Et bien que comptant parmi les plus jeunes, j’affichais dès l’âge de 19 ans, la volonté de faire revivre l’histoire de Montpellier durant le 19e, j’avais droit à tous les honneurs...
Une vraie amitié était née avec de nombreux usagers mais surtout avec M. Boussaguet, qui faisait tous les efforts pour rechercher dans ces immenses fonds qui s’étendaient sur plusieurs étages les documents qui auraient pu m’être utiles. À force d’amitié, il me permettait d’accéder par moi-même aux registres civils et de remplir à la fin de la journée la liste de tous les documents que je consultais. Je l’accompagnais également assez fréquemment dans la première réserve qui en fait n’était qu’un salle mitoyenne à la salle de consultation, sans porte de communication, remplie de rayonnages de 4 mètres de hauteur avec des liasses bien poussiéreuses dans lesquelles avaient été stockés tous les matériaux nécessaires à la réalisation de mes travaux universitaires, notamment cette fameuse série 2 O qui concernait les travaux d’urbanisme du 19e siècle…
C’était un autre temps, un tout autre qui heureusement n’a plus cours… La légende voulait même que ses prédécesseurs, moins attentifs que lui à la sauvegarde de nos richesses archivistiques avaient permis à quelques personnes, des notables locaux, de pratiquer l’emprunt à domicile de liasses pour les travailler à la lumière de la lampe bouillotte qui ornait leurs bureaux. On ne pouvait en effet rien refuser à ces illustres barons, d’autant qu’ils avaient pour la plupart un fauteuil autour de la table du Conseil Municipal.
Il m’est arrivé de devoir aller chez des particuliers pour consulter des documents qui n’avaient pas été restitués, notamment un plan de 1795 de l’actuelle place Jean Jaurès, dûment estampillé des archives municipales.
Autres temps, autres mœurs…
Au début des années 2000, ce monde a pris fin… et heureusement.
Aujourd’hui, le service des archives municipales, logé au dernier étage de la médiathèque Émile Zola est devenu particulièrement efficace, avec un personnel de grande compétence, animé d’une envie de s’ouvrir aux Montpelliérains…
Texte de Fabrice Bertrand. Source du document d’illustration : Projet d’installation des archives municipales dans la Tour des Pins dressé par Goutès, architecte de la ville de Montpellier, en 1883 – Archives départementales de l’Hérault, cote : 2/O/172/29.
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Hérépian, le musée de la cloche
La cloche de la chapelle des Pénitents, une vieille dame née en 1401.
En 2015, Guilhem Vandenhaute le prieur des Pénitents blancs de Montpellier, partageait avec nous des photos de la restauration de la cloche de l’église Sainte-Foy, rue Jacques Cœur, une des plus anciennes de Montpellier. Cette restauration de qualité a permis d’apprécier au plus près les décors qui l’ornent et qui témoignent de la qualité du travail, dans une période où la fonte du bronze n’était pas toujours parfaitement maîtrisée.
Texte Fabrice Bertrand – Photos : Guilhem Vandenhaute.
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Gignac… La Fête de l’âne…
Au cours de la fête, on se souvient de l’attaque des Sarrasins contre la ville …
An 719… À 3 h du matin, un âne passe en brayant dans toutes les rues de la cité, réveillant tous les habitants et les avertissant ainsi de l’arrivée des Sarrazins.
Clic !… Regardez…
Les Gignacois se défendent en frappant les envahisseurs avec une racine de buis.
Clic !… Pan !
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Claude Boyer
Marcel Barbary
Joyeux anniversaire à Marcel Barbary ! 108 ans aujourd’hui (22 janvier 1914). Ancien combattant de 1940 et soldat de la France libre, il combat en France mais aussi en Tunisie et en Italie.
Clic ! Voici son portrait
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Pascale Fernandez
À bientôt Cabrierettes !
Allongée devant le mas, au soleil, je regarde le ciel, pensive… Quelques nuages au loin font vagabonder mon imagination : un visage, un mouton, un ange… Un aigle tournoie au-dessus du hameau, en quête d’une petite souris ou d’un loir.
Alain s’active au jardin, tondeuse en main ou taillant les arbres et fleurs. Chaque minute est précieuse pour embellir cet havre de paix. Le laurier rose, les rosiers grimpants, les géraniums et les belles de nuit, quel beau contraste avec la couleur de la pierre ! La douceur et la fragilité de la végétation près de la résistance du bâtiment centenaire… La pelouse est verdoyante, le petit bois reposant.
Le chat allongé sur le perron s’étire avec bonheur. Un petit vent se lève, l’air est doux. Les éoliennes sur la colline proche tournoient rapidement. Un bruit se fait entendre, comme un tapis qu’on secoue ! La modernité rompt la plénitude du lieu.
Qu’est devenu Cabrierettes ? À l’époque du Seigneur de Peyre, seul le bruit des sabots des chevaux ou de la meule raisonnaient dans le petit hameau. Seuls les chants des paysannes allant aux champs et les troupeaux traversant sur la petite place, se faisaient entendre. Un hameau vivant !
Aujourd’hui quelques bâtiments subsistent encore mais pour combien de temps ? Notre passion du patrimoine et de l’histoire nous pousse à vouloir laisser des traces pour les générations à venir. Nous pouvons surtout dire merci à Alain [Cathala] qui est le sauveur et gardien de ce hameau ! Il a tout fait bénévolement avec son cœur ! juste pour l’amour des vieilles pierres !
Aujourd’hui je me sens heureuse à Cabrierettes. Avec Alain, nous prenons le temps de respirer chaque fleur, de contempler la nature, d’apprécier la vue d’une biche, d’un sanglier, d’un lièvre, de ramasser des mûres sauvages… Dès demain je retourne près de mes montagnes avec le cœur serré mais de belles images dans ma tête. Dans l’attente de retrouver ce lieu à une autre saison. Je repars aussi abreuvée de souvenirs, sources d’inspiration. Ma plume prometteuse pour achever mon roman…
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Philippe Natalini
La cascade du “Saut du Capélan”
Promenade…
Depuis un parking situé au bas du village, prenez à pieds quelques rues aboutissant à une piste fermée aux véhicules. Après quelques minutes de marche au milieu des vignes, vous arrivez à cet incroyable site où la rivière “Nartuby” plonge de près de 30 mètres dans un cirque encombré de rochers, duquel l’eau s’évacue vers un ravin étroit.
“Capélan” en provençal désigne un prêtre, un curé. Selon la légende, le “Capélan”, qui donne le nom à ce site, était un curé aux mœurs particulières, plutôt légères… Il avait un penchant affirmé pour la gente féminine locale qui succombait souvent à son charme et finissait dans ses bras… Mais ce succès lui attira les foudres et courroux des maris “cocus”. Si bien qu’un beau jour, le Capélan se vit poursuivi par un groupe de nombreux maris jaloux bien décidés à lui faire payer ses excès affectifs.
Fuyant le groupe déterminé, le curé courut jusqu’à la cascade du haut de laquelle il se jeta et où il disparut. Plus personne ne le revit jamais.
Une autre histoire rattachée à ce site.
Vers l’an 1400, quand les villageois fuyaient une menace, ils se réfugiaient dans les bois et grottes alentours. Leurs richesses étaient entreposées à cet endroit car les pillages étaient fréquents. Un groupe d’hommes de garde était toujours proche de La Motte, sans doute parce qu’un peu d’or du Duchet y était entreposé.
Lors de la bataille d’Ysore le village fut entièrement brûlé et détruit et les 68 habitants furent tués.
Il fut établi que les gardes du Duc Henri-Émile étaient à l’origine de cette atroce tuerie. En fait, ces derniers avaient gagné la confiance des habitants et savaient où était caché tout ou partie de la richesse du village. Les assassins furent donc recherchés pour être pendus et ils le furent bien avant d’avoir pu bouger tout le trésor. Seule une petite partie avait été déplacée la nuit pour ne pas être repérée. Et d’après la légende, cette partie de trésor jamais retrouvée serait enfouie au “Saut du Capelan”, sous la cascade, dans un coffre en pierre.
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La Varneige
Retour sur cette originalité varoise : La Varneige, station de ski aujourd’hui disparue.
Au début des années 1960, plusieurs hommes d’affaires de la cité de Saint-Raphaël jalousent le succès de l’Audibergue et décident d’équiper la montagne de Lachens, culminant à 1714 m (toit du Var) à la frontière avec les Alpes-Maritimes. Deux téléskis à pinces fixes qui desservent trois courtes pistes sont inaugurés en 1965 ; suivra la construction d’un hôtel-restaurant de trois étages, au pied des pistes.
Les premiers hivers, la station tient ses promesses : neige et soleil sont au rendez-vous. Mais les difficultés se font rapidement sentir. L’accès par une route raide et étroite de montagne n’était pas aisé. Les voitures chargées à bloc côtoient les grands cars scolaires de la vallée mais aussi les camions-citernes qui approvisionnent régulièrement le chalet-hôtel (le site était dépourvu de réserves d’eau).
Quelques années plus tard, un drame bouleverse le destin de Varneige. L’entrepreneur chargé de veiller au fonctionnement de la station décède lors un accident de plongée. Un malheur n’arrivant jamais seul, la station va subir également les conséquences du dérèglement climatique : les flocons ne tombent plus sur le mal nommé “Varneige”. Les pistes ouvrent encore quelques hivers puis les infrastructures se dégradent. La station ferme définitivement ses portes en 1970. L’hôtel, laissé à l’abandon, sera racheté par le Conseil Général pour être finalement démoli en 2012.
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L’hippodrome de Cagnes-sur-Mer
L’hippodrome, qui s’étend sur 60 hectares, peut accueillir un public de 12 000 personnes, dont 6 000 dans les tribunes.
Il offre 14 hectares de pistes en herbe pour le plat et l’obstacle, une piste en sable fibré de 4 hectares pour le plat et une piste de trot en terre rouge de 3 hectares.
Par ailleurs, ce site propose 2 000 places de parking, un restaurant panoramique de 350 couverts et un restaurant gastronomique de 60 couverts.
Cet hippodrome de la Côte d’Azur a ouvert ses portes en 1952 et a accueilli les premières courses au trot dès septembre 1952. La fusion des Sociétés de Courses de Nice et de Cannes donne alors naissance à la Société des Courses de la Côte d’Azur.
Le site de Cagnes-sur-Mer a été choisi car l’hippodrome de Nice devait laisser place à l’actuel aéroport et celui de Cannes avait subi d’importants dommages pendant la Seconde Guerre mondiale. Il est aujourd’hui l’un des plus importants de France, tandis que la Société des Courses de la Côte d’Azur s’est hissée au rang de troisième société de courses en France.
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Le jour où les Provençaux furent privés du feu et de sa chaleur bienfaisante…
Cette légende raconte qu’un beau matin, Dieu excédé par les agapes et festivités exubérantes et répétitives des Provençaux, notamment au moment du Carême, décida de leur confisquer le feu. Les provençaux furent ainsi privés de grillades, rôtis et autres fritures, qu’ils étaient de fait, obligés à manger cru. Cette situation les plongea tous dans une profonde tristesse. Les provençaux avaient perdu leur joie de vivre, leur sourire et leur enthousiasme.
Attristé de les voir ainsi, Dieu eut pitié, et envoya l’ange Gabriel en émissaire avec des charbons ardents. Celui-ci leur proposa de leur rendre le feu à condition qu’à l’avenir ils se conduisent mieux. Mais à sa grande surprise, les fiers Provençaux, entêtés comme des mules, refusèrent tout net !
Seule une vieille femme vint à la rencontre de l’ange Gabriel. S’appuyant sur son grand bâton avec lequel elle toucha les tisons, elle lui en demanda le prix, discuta un moment, puis s’en alla à son tour. Gabriel repartit au Ciel dépité de l’attitude de ces entêtés, mais bientôt, il sentit les fumets d’une bonne cuisine lui parvenir de la Terre… La vieille maligne l’avait en fait floué en allumant son bâton dans les charbons ardents sans que l’ange ne se rende compte de rien. Elle avait ensuite partagé le feu qui réapparu dans tous les foyers.
Dieu, plutôt amusé par cette entourloupe de la vieille dame, décida alors de rendre le feu aux Provençaux qui retrouvèrent instantanément leur joie de vivre exubérante … même s’ils s’adonnent encore de temps en temps, et un peu plus qu’ailleurs, à la paillardise.
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Hervé Grauby
Clic ! Sainte-Lucie… l’île lumière
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Maryse Laugier
Trouvée dans le massif de Tanneron …
… par un agriculteur. Les Romains sont sans doute passés par là…
Alain Cathala
Je pense qu’il s’agit d’une pierre de meule de moulin, striée… et la deuxième, superposée, pour mieux écraser les grains de blé.
Claude Boyer
Difficile à dire… Elle pourrait tout aussi bien dater d’une période plus récente tant la technique n’a pas évolué au fil des siècles… Mais romaine, pourquoi pas ?…
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Trigance
Musée du Patrimoine
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Patricia Tritiapart Gueirard
Les Salins – Hyères
Les pierres parlent…
Viviers – Ardèche
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Pérouges…
Magnifique cité médiévale
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Le prieuré de Salagon
… près de Forcalquier
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Gilles Barattini
Balade au Chiran… Parc du Verdon en hiver (24 janvier)
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Philippe Levieux
Vilars – Var
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Alain Cathala
Montpellier
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Yves Massa
Pour économiser l’eau du robinet, ma grand-mère rinçait son linge à l’une des dernières fontaines
de Roquebrune… si ce n’est la dernière ; elle se trouvait rue des Vergers.
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Alain Cathala
Les 4 canaux à Palavas-les-Flots.
Pourquoi les 4 canaux ? Du côté versant est, c’est le canal du Rhône, qui continue vers le canal, vers Sète, et le canal transversal qui est la rivière du Lez. Comme vous pourrez le voir sur une photo, il y avait un système de fermeture ; lorsque de grosses péniches passaient, cela faisait un gros remous d’eau, qui avait tendance à inonder les berges en aval.
Réf. Jean Pascal Girou
Montpellier
Les halles “d’en haut” : les Halles aux colonnes et les Halles Castellane. Point central de l’Écusson, l’actuelle place Jean Jaurès, a longtemps été le centre de la vie montpelliéraine
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Montpellier encore…
Certains disent que cet édifice est un ancien lavoir… En fait, c’est le bureau de l’octroi d’entrée de ville. L’octroi était l’impôt ou la dîme qu’il fallait acquitter – en fonction de la marchandise – pour entrer dans la cité.
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Montpellier toujours !
La ligne qui relie la mer à Palavas-les-Flots
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Les bandits de Montpellier
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Château d’eau à Saint-Georges-d’orques
Au XVIIIe, la commune était célèbre pour la fabrication de tonneaux : le baril, le fût, le foudre, l’orque.
L’orque fait partie des anciennes mesures de tonneaux, au-dessus du fût. J’avais appris cela lorsque j’étais apprenti et travaillais dans une cave de Saint-Georges-d’Orques. L’orque – qui n’a rien à voir avec le cétacé ! – est un tonneau de grande capacité, utilisé autrefois pour le transport maritime du vin. En Occitan = orcqua.
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