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- Les Quiz !
- On raconte un peu, beaucoup, passionnément…
La route du bois… L’aqueduc du château de Castries… Histoire de Gignac… Le saviez-vous ?… Ainsi va le temps… Les pigeonniers de Provence… Histoire navale… - Vagabondages.
- Quelques images d’ici, de là, d’un peu plus loin…
- Photos d’hier.
- La bibliothèque de Passadoc
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Clic !… Écoutez…
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Alain Cathala
La route du bois entre Murles et Montpellier
Avant le XXe siècle, le chauffage et la cuisson se faisaient au bois.
Au début du XIIIe, les Consuls de Montpellier ont acheté des biens nobles sur Murles, à savoir le château des Barons de Caravettes et le Bois de Valène.
L’exploitation de ce bois a fortement contribué à la richesse de la ville de Montpellier. On estime ainsi qu’aux XIVe et XVe siècles entre 20 et 25% de la richesse de la ville provenait des ventes du bois, charbon de bois, ramilles et sous-produits extraits du Bois de Valène.
Jusqu’au début des années soixante, on produisait encore du charbon de bois sur la commune de Murles et les coupes de bois pour le bois de chauffage y sont encore pratiquées…
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L’aqueduc du château de Castries
En 1670, il est procédé au captage de la source de Fontgrand, destinée à l’alimentation du château de Castries (Hérault). Située à 7 kilomètres, l’eau de la source est amenée par un aqueduc pour l’irrigation du jardin.
La conduite portée sur des arceaux est l’ouvrage d’Antoine et de Jean Arman, réalisant le projet d’un frère Joachim, hydraulicien appartenant à l’ordre des Carmes.
Après une première partie souterraine, l’aqueduc s’élève rapidement sur des arches pouvant atteindre vingt mètres de hauteur. Le dénivelé entre la source et les jardins du château est de trois mètres. L’aqueduc est classé au titre des Monuments Historiques en 1949.
Source : Philippe Pécout – PHF
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Histoire de Gignac.
Les Cordeliers s’installèrent à Gignac en 1210, édifiant un couvent près de la maladrerie de la ville. Saint-Antoine de Padoue y séjourna.
Ce couvent fut entièrement pillé pendant les guerres de Religion, mais les moines furent rétablis dans la totalité de leurs biens par le duc de Montmorency en 1622. Cette maison fut finalement unie à celle d’Alès par arrêt du 4 mars 1774, ce qui explique la minceur de ce fonds.
Les archives des Cordeliers de Gignac présentent l’intérêt de conserver un registre des délibérations du couvent couvrant la période 1692-1730 : réceptions des professions, visites, fondations, acquisitions patrimoniales y figurent. Bien que limité dans le temps, ce document donne une vision complète de la vie du couvent après les guerres de Religion. Les autres textes sont des procédures relatives à des biens ou des pensions.
(Texte Henri Oltra)
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Philippe Natalini
Le saviez vous ?…
Durant la Seconde Guerre mondiale, des résistants marseillais réalisèrent l’impression de faux timbres à l’effigie de de Gaulle !
Dès 1942, un réseau de la résistance marseillaise décida de frapper un grand coup et d’émettre un timbre à l’effigie du général de Gaulle pour expédier des lettres d’intimidation et de menaces aux “collaborateurs” de la région.
Le dessinateur de l’équipe réalisa d’abord une maquette très réussie. Un employé d’un grand quotidien réalisa ensuite un cliché et l’impression put débuter. Pour l’impression, ces astucieux résistants décidèrent d’utiliser la bande blanche centrale des vraies feuilles de 100 timbres, qui avait la même dimension que les timbres. Cela permit d’utiliser le même papier que les vrais, le papier étant par ailleurs déjà gommé…
Pour l’entraînement du papier sur la machine d’impression rudimentaire, il fallait laisser les deux bandes de 10 timbres entourant la bande centrale. C’est pourquoi le faux timbre de Gaulle de Marseille fut toujours imprimé entre deux vrais timbres Pétain. Ces timbres, tirés qu’à 2 500 exemplaires, furent mis en circulation dès le début de l’année 1943.
Toutefois, comme les plus acharnés résistants s’en servaient pour adresser des menaces à certaines hautes personnalités, et même à des membres de la Gestapo, cela entraîna plusieurs enquêtes et valut de nombreuses circulaires de l’Administration des Postes et du directeur des services de la région de Marseille pour que les postiers et facteurs bloquent les courriers arborant ces timbres.
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Ainsi va le temps…
… des clichés du pont de la Garonne et Pedegal, reliant Fréjus à Saint-Raphaël, la ville où je suis né. Ces clichés qui ont été pris au même endroit, mais à un an d’intervalle, sont d’un contraste saisissant.
En effet, en 1943, les panzers allemands, le traversent direction l’Italie. Le 16 août 1944, ce sont les alliés qui le traversent, dans l’autre sens après avoir libéré la ville.
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Giselle Penat-Laborde
Les pigeonniers en Provence
Ils sont présents dans toute la Provence, avec une architecture qu’on dirait inventée pour les locataires ! On les retrouve jusque dans les crèches de Noël. Écoutez… “les pigeonniers parlent avec des bruissements d’ailes et des roucoulements passionnés” !
Clic !… Photos et histoires à cette page
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Claude Boyer
Histoire navale
La marine impériale russe fit construire plusieurs navires en France, sous le Second Empire puis sous la IIIe République. Le plus important fut sans doute le Tséssarévitch, lancé le 10 février 1901 par la Compagnie des Forges et Chantiers de la Méditerranée à La Seyne-sur-Mer (Var).
Ce cuirassé se distingua lors de la guerre russo-japonaise de 1904-1905 pour avoir été l’un des rares à résister aux attaques des navires japonais durant les batailles de Port-Arthur et de la Mer Jaune au début du conflit.
Source photo : tsushima.su
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Claude Boyer
L’incroyable histoire du téléscaphe de Marseille
Clic !… Regardez…
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Jean Yves Dumay
Le jour se lève… le mistral va souffler.
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Gilles Barattini
Dans le parc de la Camargue…
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Philippe Levieux
Menton – La 88e Fête du Citron…
Les mimosas fleurissent en ce moment couvrant les collines… Massif de Tanneron.
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Alain Cathala
Château de Vissec – Gard
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François Abbe
Un soir… dans les rues de Montpellier
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Maryse Laugier
À Châteaudouble, il y a déjà comme un air de printemps…
[Église de 1551 – la tour du château – le lavoir – la fontaine]
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Jean Paul Dubroca…
Saint-Tropez – Le quai de Suffren… et la statue de Suffre
Marie-Odile Beraud
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Pascale Fernandez
Éditeurs : L’Harmattan et Le Lys bleu
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