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- Les articles de la semaine… La Minerve ne répond plus…
- On raconte un peu, beaucoup, passionnément … Passadoc !… La Fête du Tet… Je me souviens…
La poissonnière de Provence… La navette provençale… Il s’appelait Ottaway Bethard Cornwell… Le carnaval de Nice… - Vagabondages…
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Claude Boyer
La Minerve ne répond plus…
Clic !… À cette page
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Passadoc
Février 2021 ! Un an déjà…
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André Abbe
La Fête du Tet !
Bonne Année du Tigre ! Le 1er février 2022 marque le début de l’année du Tigre en Chine et au Vietnam. J’adresse mes vœux aux Provençaux qui ont des ancêtres vietnamiens à l’occasion de cette Fête du Têt.
Ils sont nombreux dans la région de Fréjus (Var) où étaient autrefois stationnés les soldats indochinois et leur famille.
L’année du Dragon et celle du Tigre sont paraît- il les plus favorables des 12 du calendrier. Je suis moi même de l’année du Singe capable de monter sur le dos du tigre sans que celui-ci puisse l’attaquer. Les plus malins sont rarement les plus costauds.
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Je me souviens…
1990… Le feu était parti de Vidauban et était allé jusqu’à la mer en dévastant
la forêt des Maures dans sa partie roquebrunoise.
[Roquebrune en images – Page 49]
Quelque vingt années plus tard…
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Giselle Penat-Laborde
La Poissonnière de Provence
Le terme de “poissonnière” n’a pas vocation à complimenter la personne qu’il désigne. On l’utilise aujourd’hui pour qualifier une femme à l’exubérance vulgaire mais il faut dire que les poissonnières d’hier ne faisaient rien pour soigner leur réputation.
Une poissonnière (peissouniero en provençal, piscaria en latin médiéval) est bien entendu une vendeuse de poisson. C’est même la plupart du temps la femme d’un pêcheur qui vend à la criée le produit de la pêche de son homme. Dès l’arrivée du poisson frais, elle parcourt les rues en criant :
– Anas a la pescarie, l’y a fouesso pey, es fresc et a bouen marcat !
[Allez à la poissonnerie, il y a beaucoup de poisson, il est frais et à bon marché].
Toute la matinée, la brave femme va crier à tue-tête pour attirer le client et vanter la qualité de son poisson :
– Que pey ! Qu’aco es viou !
[Quel poisson ! Qu’il est vivant !]
La mauvaise réputation des poissonnières remonte à la nuit des temps. Une chanson provençale de 1550 nous en apprend d’ailleurs de belles !
Clic !… La suite de l’histoire est à cette page
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Philippe Natalini
La navette provençale !
02 février, jour de la Chandeleur, il est de coutume de faire sauter les crêpes. Mais en Provence, et plus précisément à Marseille, cette tradition a une variante. Ce ne sont pas les crêpes que l’on déguste, mais les Navettes… Voici pourquoi…
La navette est une pâtisserie provençale traditionnellement associée à la ville de Marseille, il s’agit d’un biscuit en forme de barque de 7 à 8 centimètres, se dégustant nature ou aromatisée à la fleur d’oranger ou au citron.
Il existe deux versions expliquant l’histoire de cette fabrication provençale.
Selon la première version, la navette provençale commémore l’arrivée [le 2 février] sur le rivage méditerranéen d’une frêle embarcation sans voile ni rames des “Saintes Maries” (Marie-Madeleine, Marie-Salomé, Marthe et Marie-Magdeleine) depuis la Terre Sainte sur les côtes de Provence, il y a deux millénaires. C’est en souvenir de cet évènement que M. Aveyrous, créa en 1781 un biscuit en forme d’une barquette.
La seconde légende raconte qu’une statue de la Vierge s’échoua sur les bords de la calanque du Lacydon, près de Marseille. Elle était vêtue d’une robe verte et d’une couronne d’or, elle était en bois polychrome, meurtrie et salie par la patine. Les artisans marseillais se sont appropriés cette apparition qui symbolisait pour eux un signe du destin et une marque de protection et lui ont consacré une savoureuse pâtisserie…
Depuis la fin du XVIII siècle, tous les 2 février (date de l’arrivée des Saintes sur les côtes méditérranéennes), toute la population provençale déguste les navettes bénies par l’archevêque de la ville, près de l’abbaye de Saint-Victor.
De nos jours, cette tradition est toujours en vigueur et on peut savourer cette spécialité provençale, encore fabriquée de façon artisanale tous les jours de l’année à la plus grande satisfaction des gourmands. Fortement ancrée dans la culture provençale, la religion catholique et cette tradition culinaire sont fortement mêlées. En effet, la date du 2 février symbolise dans la culture catholique le Fête de la Chandeleur. Cette tradition a pour origine la purification de la Vierge Marie et la présentation de l’enfant Jésus au temple quarante jours après Noël.
Les fidèles défilaient en procession en portant à la main des cierges allumés et bénis en souvenir de la purification de Marie. De nos jours, cette fête a perdu sa connotation religieuse et elle évoque le jour où l’on mange des crêpes. Selon certains, l’arrivée des Saintes de Palestine un 2 février sur le rivage méditerranéen ne serait pas une coïncidence, c’est la raison pour laquelle, la tradition de manger des crêpes le jour de la Chandeleur a été remplacée par la dégustation de navettes. La fleur d’oranger qui parfume les navettes est le symbole de la virginité et de la fécondité. Dans la tradition provençale, les navettes devaient être achetées par lot de douze car chacune d’elle représentait les douze mois de l’année. Ces biscuits sont assimilés aux cierges bénis de la Chandeleur. Les cierges, pourvus de nombreuses vertus étaient précieusement conservés dans l’armoire familiale. Leurs flammes étaient censées protéger les mas et les bergeries de la foudre.
Bonne célébration de la Chandeleur, mangez des crêpes ou des navettes, ou, pour les plus gourmands, des deux !
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Il s’appelait Ottaway Bethard Cornwell.
Pour mettre à nouveau à l’honneur l’admirable travail de mémoire de Steve Leleu, ci-après le récit de son incroyable découverte.Ce varois, après plusieurs années de fouilles et recherches acharnées, est parvenu à retracer l’histoire d’un pilote de chasse américain abattu au dessus de notre département le 27 janvier 1944.Après la découverte fortuite de débris d’avion sur une colline dans l’ouest du département, ce jeune Varois à minutieusement reconstitué l’histoire d’une bataille aérienne qui coûta la vie à un pilote américain, et dont il a aussi retrouvé la tombe. Ce pilote américain ne restera plus longtemps un soldat inconnu, enterré au cimetière américain de Draguignan : Il s’appelait Ottaway Bethard Cornwell.
Grâce à la découverte des restes de son avion par ce varois, Steve Leleu, et grâce à sa tout aussi incroyable enquête, le lieutenant Cornwell ne sera plus, officiellement, un soldat inconnu enterré au cimetière américain de Draguignan.
Premier lieutenant dans l’armée de l’air américaine lors de la Seconde guerre mondiale, il portait le matricule N°0-665528.Il appartenait à la 12ème Air Force, 52ème Fighter group, 4ème Fighter Squadron et pilotait un Spitfire JK-948 quand il a été abattu lors d’une bataille aérienne, comme deux de ses camarades, le 27 janvier 1944, quelque part dans l’ouest varois.
Le matin du 27 janvier 1944, le 4ème Fighter Squadron auquel appartenait le Lieutenant Cornwell décolle de Calvi, en Corse, pour une mission de reconnaissance. L’escadrille, commandée par le major Houston, est composée de huit avions Spitfire. Quatre prennent la direction de l’est du département, le premier lieutenant Cornwell met le cap sur l’ouest Var. Il est accompagné du deuxième lieutenant Harold Beedle, 31 ans, originaire du Dakota du Nord, du deuxième lieutenant Lyle Kater, 23 ans, du Missouri, et enfin du lieutenant Burchfield, le seul qui rentrera de cette mission.
Arrivés sur zone, les pilotes américains repérèrent des avions allemands stationnés sur un aérodrome. À la suite du débarquement en Italie, la Luftwaffe vient d’envoyer la veille, les renforts d’une escadrille de la JG2. Les pilotes américains attaquent. Dans un premier temps, les Allemands sont surpris, et perdent un avion au sol. Mais plusieurs chasseurs parviennent tout de même à décoller. Parmi les pilotes de l’armée du Reich se trouve Ziegfried Lemke, un as de la Luftwaffe encore en devenir, qui n’en est alors qu’à une dizaine de victoires. Ce jour-là, il en ajoute trois à son palmarès : les lieutenants Cornwell et Beedle sont abattus pas très loin de l’aérodrome. Le lieutenant Kater est pourchassé jusqu’aux îles d’Hyères et se perd en mer. Seul Burchfield échappe aux pilotes allemands. Son rapport de combat, obtenu des autorités américaines par Steve Leleu, a permis de retrouver la trace de l’un de ses camarades disparus et de mettre enfin un nom sur sa sépulture à Draguignan.
Les lieux du crash, répertorié et protégé par le conseil régional des affaires culturelles et par la gendarmerie, sont volontairement gardés secrets du grand public.
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Le carnaval de Nice
Les derniers préparatifs d’un événement majeur pour les Niçois battent leur plein car c’est bientôt le Carnaval !
Le Carnaval de Nice se déroule chaque hiver au mois de février durant deux semaines. Chaque année, un nouveau titre est choisi pour sa Majesté Roi du carnaval qui devient le thème de la manifestation. Les défilés se composent d’une vingtaine de chars réalisés en carton pâte et dont la représentation est en lien avec le thème de l’année. Durant plus de 15 jours, la ville vit au rythme de cet événement authentique et féérique. Cette année, le carnaval se déroulera du 11 février au 27 février. Il s’agira de la 138e édition avec pour thème : “Roi des Animaux”.
Le Carnaval de Nice remonte au Moyen Âge. À cette époque, avant de jeûner pendant 40 jours selon la tradition catholique du Carême, les Niçois profitaient d’une cuisine riche et copieuse. Cette période festive était accompagnée d’une série d’animations : bals, danses, farandoles, feux de joie… Il était alors permis de se moquer de tout et de tous, caché derrière des masques et des déguisements et ce, jusqu’au Mardi-Gras.
La première mention retrouvée des réjouissances du Carnaval de Nice remonte à 1294, lorsque Charles d’Anjou, Comte de Provence, signale qu’il a passé à Nice “les jours joyeux de Carnaval “.
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Dom Puig
Chapelle Saint-Hubert du Château d’Estoublon à Fontvieille – Bouches du Rhône
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Myrmyr de Combs
Sancto Lucio de Coumboscuro, le village qui ne parle pas italien…
“Un article intéressant, surtout pour les Provençaux !”
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Claude Boyer
L’image vient tout droit des caméras de surveillance du Viaduc de Millau.
11 h 47 : les véhicules pensaient rouler sur une mer de nuages…
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Patricia Jouve
Sur les traces du patrimoine pastoral de Châteauvallon
Reportage très intéressant sur les constructions de pierres dédiées au travail dans la colline.
Clic !…Regardez !
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Mo Lalario
Un jeu pour apprendre à parler le marseillais, le provençal…
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Guy Bouyer
Saint-Aygulf
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1950… Rue de la Pompe – Roquebrune-sur-Argens
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Marie-Odile Beraud
Bientôt le carnaval de Nice va faire briller mille regards …
Je vous fais remonter le temps : le carnaval dans les années 1900.
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Alain Cathala
Intérieur de l’église Notre-Dame-des-Tables à Montpellier.
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Palavas-les-Flots… Le réservoir…
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